Comme l'a dit cocoM,
En tournage, c'est un bois très précieux pour faire des trembleurs.
On peut aussi en faire plein de trucs.
Mais il ne faut pas tarder à débiter le tronc (au moins le fendre en 2 dans la longueur) pour éviter que de larges fentes dues au séchage ne viennent rendre ce bois inutilisable au tournage.
Si tu veux faire des bols, tu peux en faire de beaux avec une portion d'une demi-tronc, l'important étant que tes bois soient "hors cœur" pour éviter la fente au séchage.
Si tu peux, tournes-en en bois vert et très fin, et laisse sécher lentement : La finesse permettra la déformation en évitant la fente, et te donnera des formes surprenantes une fois sec.
C'est incroyable de voir des sections pareilles... je rêve d'en trouver, mais je n'ai pas de contact chez les forestiers.
Bonjour,
Oui tu peux limer ton porte outil. Sans problème. Moi je passe aussi fréquemment un coup de papier à poncer sur la surface sur laquelle l'outil porte pour que ça glisse bien (ça aide pour la régularité du geste).
Pour le mug, je ne saurai te dire je n'ai pas d'expérience dans les contenants "alimentaires".
Pour le creusage, la gouge dite "à creuser" ne sert pas particulièrement à creuser... Enfin ça dépends : Elle est censée (je dit censée car chacun fait bien comme il veut du moment que ça lui va) est utilisée pour du bois de travers et sert aussi bien au profilage extérieur qu'au creusage.
En bois de bout, la gouge à profiler, l'anneau, le crochet, le foret, la mèche forstner fonctionne bien (les 2 derniers plutôt pour faire un trou d'ébauche), mais chacun nécessite une gestuelle spécifique qu'il faut apprendre.
Pour ce qui est de la profondeur de creusage, le souci majeur c'est souvent le bras de levier entre la point de l'outil et son appui sur le porte outil: Plus on creuse profond, plus cette distance est longue, et plus on perd en précision du geste et on se fait plus facilement "attraper" et les vibrations augmentent, ...
C'est pourquoi il se vend des porte-outils courbés pour rester au plus près lors des creusages des bols. C'est aussi pourquoi, certains outils de creusage ont des manches très long (pour être en mesure de compenser le bras de levier).
Bref, le creusage profond c'est pas facile, mais l'entrainement permet une meilleure maitrise de ces gestes et de meilleurs résultats.
J'ai du mal a comprendre ta phrase : j'envisage de faire passer les montants du caissons en chêne à l'intérieur des traverses et de mettre un fond en chêne lamellé-collé 18mm pris entre les traverses et les montants.
Mais sinon je pense que rainurer les traverses pour mettre un tube en acier est absolument inutile.
Pour ma part, je visserai la traverse basse de l'élément haut dans la traverse haute en chêne. Histoire de bien solidariser les 2 et éviter d'éventuelles déformations.
D'ailleurs je pense que si déformations il y a, elle ne seront pas dues au poids qui est au dessus, mais à la différences des matériaux (bois massif / agglo) en fonction des variations de température et hygrométrie.
Bonjour,
J'ai la PSC1 de Mafell et une sice sauteuse festool sur batterie.
Il n'y a pas photo : La mafell sort grande gagnante (avec les lames mafell).
Et pourtant, elle n'a aucun guide de lame. Mais la conception est très différente des autres scies sauteuses.
Bien sur le prix élevé de ces 2 marques est un frein.
Bonjour,
même remarque que glaude, ta planche est monoxyle en dosse donc elle va naturellement avoir tendance a bomber par le milieu (d'après les cernes que l'on voit sur les photos).
la présence intermittente d'humidité ne vas évidement pas aider.
Donc il est possible que des rainures puisse aider (mais je ne connais pas cette technique).
Dans le principe, les rainures doivent être suffisamment profondes pour couper un maximum de cernes (surtout celles qui parte du dessus et ressortent au dessus sans être interrompue, c'est là que la déformation sera la plus importante), mais sans fragiliser la planche...
je ne sais pas si je suis clair? :-)
Bonjour,
je suppose que vous parlez de serre-joint avec poignées pour l'autoserrer, comme ça :
Si c'est le cas, on peut difficilement parler de "serre-joint", dans le sens ou leur force axiale reste assez faible, quelquesoit la marque.
Et quelquesoit la marque, ils finissent tous par glisser.
Pour moi, le seul bon investissement c'est le serre-joint "à pompe" de ce type là :
la pression atteinte est phénoménale et permet véritablement de coller correctement.
Bonjour,
Beau projet !
Le PLAN : il est largement assez complexe, trop sans doute. En 21h, même en partant de pièces corroyées... ça passe vite. On avait pas eu de queue d'arondes (bien que l'épreuve de techno les jours précédent nous l'avait fait croire => elle portait sur une version plus complexe du meuble réalisé lors de l'épreuve d'atelier)
PLACAGE : l'année ou je l'ai passée, il y avait "un tout petit peu" de frisage : Juste des raccords droits-fil de bandes de placages différents.
=> savoir utiliser la scie à placage (si elle est bien affutée, c'est apprécié par les examinateurs)
=> savoir poser du scotch (enfin de la bande de papier gommé)
PROCESS : Dans l'épreuve réelle tu auras des pièces corroyées a la bonne dimension (sauf éventuellement la longueur). S'il y a des panneaux, tu devras peut-être les retailler aux bonnes cotes.
MACHINES : Il y a systématiquement un moment dans l'épreuve ou tu passe individuellement devant un examinateur sur une opération machine. Moi c'était un toupillage arrêté (il m'avait interrogé sur les vérifications des réglages (vitesse de rotation outil notamment)
Mais on avait également utilisé la scie sous table et une mortaiseuse en autonomie, plus une domino aussi.
Bon Courage !!
Bonjour,
La problématique de l'échauffement sera plutôt la perte des caractéristiques mécaniques du bois. Souvent le hêtre échauffé devient très "mou", voire s'effrite.
Il faut donc anticiper si cela va influer sur la tenue du meuble réalisé.
Je pense que le vernis ou la finition que tu mettra devrait "bloquer" le champignon (si ce n'est la faible humidité de la chambre de l'enfant).
Bonjour,
C'est là que je vois que j'ai bien fait de devenir ébéniste...
C'est clair que je n'ai jamais à me poser de questions de résistance ou de structure.
On ne fait bien souvent que reproduire empiriquement ce que d'autres ont fait bien mieux dans les siècles précédents...
Pourtant au départ, j'ai fait une grande école d'ingénieur, après une classe préparatoire, et même si ce dont vous parlez résonne très loin dans ma mémoire, j'ai sans doute eu la connaissance pour l'appréhender en sortie de prépa, mais je me suis empressé de tout oublier une fois mon concours obtenu (oui, je sais c'est mal).
Par contre, votre passion et la qualité de votre travail se ressent dans la façon dont vous le défendez. Et vous devriez suivre le conseil de Kentaro : Proposer vos méthodes à des éditeurs de logiciel de calcul.