sylviculteur, bucheron , ouvrier forestier, menuiserie, ébéniste, charpentier etc. sont tous des métiers à part entière et très différents malgré qu'ils soient tous reliés par la matière bois. L'approche du travail du bois est donc différente et je ne pense pas que tu trouveras un bouquin complet qui traite de tous ces sujets ensemble et de manière complète.
C'est que j'appelle un pied plinthe, j'opterai pour la solution 4
donner un peu d'épaisseur à ton pied ainsi tu as du bois pour faire un assemblage solide
et tu ne t'éloigne pas trop du devant afin d'éviter le problème signalé par Etienne. Par sécurité je poserai des tiroirs à ouverture trois quart (pas totale)
Sinon pour la coupe d'onglet en façade, tu privilégies l'esthétique de l'assemblage à un défaut d'alignement avec le bord. C'est en dessous personne n'ira se coucher afin de vérifier si tout est d'équerre.( Tolérance avec toutes proportions gardées)
avec un diable c'est un jeu d'enfant
tu lèves ta planche à une extrémité, l'autre reposant sur le sol. Ensuite tu la fais pivoter afin de la poser dans le sens de sa longueur sur un diable. Le diable et la planche sont alignés, parallèles et non perpendiculaires. Essaie de mettre le diable au milieu, la planche va se mettre en équilibre sur le diable et tu n'as plu qu'à la promener en la guidant par l'extrémité de ton choix.
si tu as pris le temps de lubrifier au WD40, que l'arbre est correctement bloqué, cela doit venir. Mais ta clef ne me semble pas adaptée, prend un cliquet et ajoute éventuellement une rallonge avec un tube, ceci afin de gagner en force . Les clefs à molette ne sont pas top à l'effort.
Regarde bien également ton écrou, s'il possède des marques/repères sur l'hexagone, il s'agit d'un pas à gauche , dans ce cas il faut tourner à l'inverse
Je comprends qu'un pro réponde à un objectif de travailler vite. c'est pour cela que le parc machines est là.
Il faut analyser ensuite le type de travail qu'il affectionne car entre de l'agencement et de la restauration en passant par le meuble traditionnel en bois, ce ne sont pas véritablement les mêmes disciplines nécessitant le même outillage.
Le travail aux rabots est aussi un autre état d'esprit, le plaisir de faire et surtout de bien faire dans les règles de l'art. En restauration cela peut être le respect du travail de nos prédécesseurs. Ou alors une approche de vie différente de ce que notre société nous impose.
Enfin pour un passionné, au delà du fait de prendre un plaisir ou le le temps de faire comme il se doit (ou devrait) c'est également entretenir ,maintenir un savoir ancestral.
la production ne suit pas la demande ou autrement dit ils sont victimes de leur succès. Ces rabots sont parfaits mais on peut faire du très bon travail avec d'autres rabots. Nos prédécesseurs ne les avaient pas et pourtant ils sont parvenus à travailler malgré tout.
Si c'est un achat plaisir que tu désires faire , il n'y a rien à dire, si c'est un rabot que tu cherches afin de faire des copeaux, il y en a plein, notamment dans les vieux outils.
Il faut juste bien regarder. Il y a Ulmia qui est un bon compromis et des artisans qu'il faut dénicher, mais plus compliqué malgré tout à trouver.
Sinon je crois que les forges Auriou vende une nouvelle marque australienne (il me semble) qui est de bonne facture. Rapproche toi d'eux.
Chez Véritas c'est peut être un peu moins galère à trouver, après il ne faut pas que tu cherches un mouton à 5 pattes non plus.
Bonne chance
moi je prends de la colle PU , je n'ai jamais rencontré de difficulté particulière.
Après il est nécessaire de prendre en considération ta fabrication, soit tu colles quelques planches ensemble ou bien tout un panneau, ce qui n'est pas la même chose.
Ensuite l'ensemble sera t'il exposé aux intempéries en permanence ou de temps à autre.
Sinon la colle n'est pas à remettre en cause mais tout trouve ses limites