Bonjour,
L'entreprise Tabu (italienne, tabu.it) vend des placages blancs (sycomore ondulé). Pour en avoir travaillé plusieurs de leur catalogue, les placages TI-05, 07 et 09 donnent une teinte du jaune à l'orange clair après finition et quelques semaines de repos, le placage TI-06 est celui qui reste le plus blanc (il tire légèrement vers le beige avec un vernis simple). Le dernier est aussi le plus fin de tous, certaines feuilles faisaient dans les 4/10. Au niveau prix par contre et d'après ce que jai compris c'est pas donné, tout dépend des quantités (je ne peux pas faire de comparaison, ma patronne avait fait un deal pour un très gros chantier).
Bonjour,
Pour avoir bossé avec les lamelleuse Makita et dewalt c'est vrai que la précision n'est pas foufou, mais j'ai surtout remarqué que les desafleurs et autre décalages tenaient surtout d'une mauvaise utilisation de ma part, pièce pas assez fixée à l'établi, machine pas tenue assez fermement,etc. On a des gros bourrins à l'atelier qui en voulant aller vite se retrouvent avec des résultats vraiment moyens, c'est surtout là que ça colle.
Salut,
On réalise assez souvent ce genre de bureau là où je bosse, une solution que l'on met en oeuvre afin de renforcer le bazar c'est de fixer une structure métallique au mur et qui reprend les efforts. Dans ce cas ci deux tubes rectangulaires soudés à 90° de part et d'autre où viendrait s'encastrer le bureau peut faire l'affaire.
C'est plus contraignant à poser et plus cher potentiellement mais ça présente moins de risque de fléchissement ou de casse.
Une solution pour faire cracher les tanins du chêne est de passer de l'ammoniac au pinceau sur les bois avant la pose, c'est ce qu'on faisait en rénovation. Pense à bâcher, les coulures de tanins ne partent pas une fois imprégnés dans la pierre ou autre dalle (pour enlever les tâches violettes sur les mains c'est trois de jours de vaisselle sans gants)
Bonjour,
La norme A2 est pour les solvants et P3 pour la poussière,les masques à solvants ont quasi toujours une protection pour cette dernière et éviter d'encrasser prématurément les filtres. Un autre truc à savoir c'est de ranger les cartouches pour tout ce qui est chimie (solvant, peinture etc) dans un emballage hermétique après utilisation, cela évite au charbon actif de "travailler" avec l'air ambiant.
De l'alcool à brûler fait généralement l'affaire, l'acétone de même mais vaut mieux faire un test avant histoire de ne pas abimer les surfaces. Sinon, wurth nettoyant industriel (eshop.wurth.fr...cgid/fr/FR/EUR/), ça enlève quasiment tout sans abimer les surfaces. Les premiers sont pas chers et j'utilise ça quotidiennement, le dernier coûte plus de 10€ le spray donc avec plus de parcimonie.
Bonjour,
Dans la boîte où je suis on a la même exactement. Sur le châssis on a un médium de 30, mis à niveau et dont la planéité est vérifiée (en gros quelque morceaux de placages ont suffit pour rattraper le coup). Et de nouveau un médium de 30 par dessus quand on presse. Le mdf est à privilégier par rapport au cp qui à tendance a voiler plus facilement avec le temps et selon les conditions de stockage, c'est moins cher aussi. Pour l'entre-axe entre chaque bras de serrage, l'ancien qui utilisait la bête avant partir à la retraite essayait de toujours d'en placer un maximum possible et répartis uniformément sur la surface à presser, un peu à l'œil donc, si quelqu'un à de la doc là dessus je suis preneur aussi.
Bonjour,
On a récemment fait des portes dans le même style, cannage sur mdf de 10mm plaqué chêne. Un vrai carnage quand aux déformations comme on peut s'y attendre, surtout sur des dimensions de 250*50 (pas un souci dans notre cas, les pièces venaient s'emboîter dans une rainure, vissées et habillées d'une baguette déco).
Bonjour,
J'étais un lecteur très assidu de La Hulotte petit et il avait fait un numéro qui expliquait les différentes façons de nicher et les diamètres des trous d'entrée à appliquer en fonction des espèces. Un récapitulatif avec un plan tout simple de nichoir se trouve ici lahulotte.fr/i...lan_nichoir.pdf
Pour ce qui est des essences de bois et le traitement, la LPO recommande de laisser l'intérieur tel quel sans protection et la majorité des nichoirs qu'ils vendent sont en mélèze (imputrescible donc mais qui grisent avec le temps)
Salut,
On a les mêmes conditions à l'atelier, en plus d'une humidité de fou. La Tidebond rouge et verte marchent bien, on doublent les temps de prises par contre.
On doit sortir en ce moment un peu près la même chose pour des dos de chaise en zebrano massif et on fait les collages à la polyuréthane, la colle blanche n'a pas prise sur un test, avec un pré-cintrage préalable des pièces pendant 24h (8 lames en 3mm d'épaisseur sur 120-140 de large, passées à la ponceuse grain 80 avant), cintrage-encollage dans un moule pendant 24h à nouveau et en sortie de presse on continue de contraindre les pièces pendant plusieurs jours. Je peux prendre des photos ces jours-ci si ça intéresse, c'est pas courant comme conditions (et on verra le résultat).
Bonjour,
Le désaffutage des outils est assez sévère mais pas plus qu'avec d'autres bois particulièrement durs après (l'iroko ou l'aformosia te flingueront tes lames tout autant).
Lors du débit en massif les pièces ont tendance à bouger beaucoup lors du relâchement des tensions internes et les différences de densité dans le fil (entre les parties noires et blanches-beiges) est vraiment important, source de pas mal d'éclatements, à la raboteuse mieux vaut faire des passes de moins d'1mm par exemple. Attention de plus au contre-fil lui-aussi important. En général le débit du massif révèle pas mal de surprises, bonnes ou mauvaises (là ou je bosse on a rigolé moyen pour sortir des 25x12mm de 1 mètre, encore moins quand il fallu les passer à la toupie).
En placage, les feuilles les plus fines (0,6mm) ont tendance à gondoler sévère, celle plus épaisses (2-3mm) sont stables pour peu qu'on les stocke à plat et dans de bonnes conditions.
Le rendu est souvent époustouflant, après tout est question de goût et de budget pour savoir comment l'utiliser et où.
Bonjour,
J'ai un exemple de reconversion qui peut te donner des pistes. Après des études de langues, une amie s'est redirigée vers la charpente bois par le biais d'un cursus en 1 an (CAP) chez les Compagnons du Devoir à Strasbourg, suivi d'un BP en deux ans dans la même école. En comparant nos cursus, mieux vaut partir sur un apprentissage en deux ans plutôt qu'en un, on a plus le temps d'assimiler les bases, de s'exercer manuellement et ainsi être à la fois plus serein (en un an de cursus le rythme est soutenu entre travail et cours) et mieux préparé à l'examen et au marché du travail. J'ai fait un CAP chez les Compagnons en charpente, en deux ans après l'obtention du Bac ce qui m'a permis de faire sauter les matières générales (math, français, etc.) et de me concentrer uniquement sur les matières techniques, ce qui est possible dans ton cas.
Bien sûr que le choix de l'école compte (sans corporatisme aucun je conseille fortement les Compagnons du Devoir pour la qualité de l'enseignement), encore plus le choix de l'entreprise et du maître d'apprentissage qui t'accompagneront dans ta progression. Au final c'est en travaillant qu'on apprend le plus, les cours sont là pour apporter une base théorique et pratique solide et il est primordial d'avoir un maître d'apprentissage en entreprise qui veuille bien prendre le temps de t'enseigner les règles de l'art, les petits trucs de chantier et tout ce qui touche au métier. On a tous commencé par balayer (la propreté, le rangement et la sécurité au travail sont les premiers "cours" de base) avant de commencer pas à pas à tailler du bois, réaliser des choses de plus en plus complexes et évoluer. Cela vaut pour tous les métiers manuels, c'est en forgeant qu'on devient forgeron.
Pour finir et parler franchement, sur le CV et pour les employeurs c'est mieux d'être passé par les Compagnons que l'AFPA qui traîne une mauvaise réputation quant au niveau des études.
Bonne chance dans ta reconversion !