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Gatos
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A Athènes il y un affûteur, 70 ans et plus l'ancien, qui fait des reprises de râpes et de limes à l'acide. Detrempage en cuve et nettoyage après, c'est pas un affûtage a proprement parler. L'acide enlève une couche de matière et la râpe coupe a nouveau pour un certain temps, avant de devoir en changer définitivement.

Gatos

Ça s'utilise comme une lamello ou, encore plus proche comme machine, comme la domino de festool. Le gabarit ça aide sur de grandes longueurs mais c'est pas obligatoire non plus

par kaj il y a 2 ans
Gatos
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Dans l'atelier de marqueterie de J P. Porcher m.youtube.com/...58bF9ww0AKGha3L
La playlist est aussi en anglais et espagnol, les bases de la marqueterie en 26 vidéos

Gatos

Tout a fait d'accord avec les remarques précédentes, d'expérience pour des assemblages à enfourchement il faut au moins 1/10 de jeu par côté au niveau des joues pour ne pas tout exploser. Les assemblages a la CNC sont très propres sauf dans le cas où les bois sont un peu courbes (il faut pas grand chose) et là il faut ressortir les râpes pour rattraper les coupes (imprécisions dans les découpes)

Gatos
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Bonjour,

Je suis d'accord avec les réponses précédentes, le problème vient en effet de la différence de retrait entre les deux bois mais surtout d'un collage sur une seule face. Si en placage on colle systématiquement les deux faces c'est pour assurer un équilibre hygrométrique des pièces, sur de grandes surfaces en particulier. Je conseillerais aussi un collage impair padouk-noyer-padouk, avec des épaisseurs similaires pour le padouk en extérieur (pour une épaisseur finie de 18mm, partir sur un collage 4-10-4 par exemple). Un autre truc qui aide, c'est de toujours enlever la même épaisseur de bois lors des phases de dégau-rabotage sur les faces opposées afin de contrebalancer les tensions dans le bois dès le début.
Sinon, mieux vaut reprendre à zéro les pièces voilées plutôt que s'essayer à reprendre l'existant où les garanties de réussite sont bien moindres pour un temps de travail équivalent.

Gatos
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L'enture de compression est bien pour ce genre de travaux, on l'a fait dans un chantier de rénovation d'église pour changer des pieds d'arbalétrier. Assemblage validé par l'archi des monuments historiques, chevillé dans la hauteur pour plus de sécurité, les pièces tiennent grâce à la pression de toute manière.
L'assemblage à trait de jupiter n'est pas destiné à travailler en compression mais uniquement en traction (plus en détail ici apprendrelacha...de-jupiter.html) et donc sur des travaux de rénovation de solives par exemple.

Gatos

Ok, si tu as le lien de la publication je suis preneur, la majorité de ce que j'ai appris c'est sur le tas, ce qui a ses limites. Chez les compagnons on nous déconseiller globalement de réaliser des traits de Jupiter en rénovation trop complexes et long à réaliser quand on a d'autres solutions plus économiques comme les entures.
Et oui je vois mal un archi des monuments historiques accepter un assemblage japonais, quoique si c'est argumenté.

Gatos

Bonjour,
je suis bien conscient qu'on ne sait jamais tout et c'est justement une des choses que j’apprécie beaucoup avec la charpente-menuiserie, d'en apprendre tous les jours, le sujet est tellement vaste et riche. J'ai écrit mon commentaire seulement pour apporter ce que j'ai d'expérience avec le chevillage à tire et ce sans aucune prétention si ce n'est d'échanger des techniques et des savoir-faire sur le sujet. Par exemple je ne savais pas qu'on faisait ce genre d'assemblage en menuiserie et je suis curieux d'en apprendre plus.

J'ai appris la charpente de manière traditionnelle, sans notes de calcul, avec des trucs comme le coup de la jauge pour déterminer le perçage et je n'ai jamais été confronté à l'expert, en tout cas dans le domaine professionnel du bois. J'ai pu rencontrer ce cas de figure dans d'autres travaux (contrôles de structure métallique ou en béton), je comprends donc bien la problématique que tu évoques de devoir justifier par les notes de calcul ton travail et le fait de se faire passer à la moulinette par le sus-dit, expérience assez désagréable.

Bien à vous,
Clément, charpentier bois.

Gatos

Non c'est sûr qu'en charpente nos bois n'étaient que rarement secs ! Et le seul traitement que j'ai pu faire c'est à l'ammoniac sur des sablières en chêne afin de faire ressortir le tanin et ainsi éviter de tout salir à la première pluie (sachant que le tanin fait des traces noires qui ne partent que très difficilement).