
Merci ! Oui, je pourrais dégrossir avant collage, j'y pense souvent quand je vois la quantité de bois partir en copeaux et les difficultés que je rencontre dans certaines situations. Toutefois, dégrossir avant collage implique une mûre réflexion avant sculpture qui va à l'encontre de ma spontanéité. Pour modifier ma méthode, je pense qu'il faudrait que j'aborde la sculpture du point de vu de l'Ébéniste, ce que je ne me sent pas capable de faire !

Merci ! J'ai longtemps cherché le bon compromis de forme et d'épaisseur pour ce plateau ! Après le passage à la scie à ruban, j'ai commencé à virer la matière à l'Arbotech et Arbotech Mini, un poil de creusage à la fraise avec une meuleuse droite, enfin tout ce qui me passait par la tête pour parvenir à mes fins ! Pour l'archet, il m'a servi à amorcer le sciage pour aller d'un trou à l'autre, il permet plus de précision en entamant le bois dans la bonne direction et sur toute la profondeur du bois, la rigidité de la baguette dans laquelle est incrusté la lame fait bien son taf. Une fois les amorces faites, la scie à cadre (à chantourner) fait le reste.

Bah... Je ne connais pas cette artiste et encore moins sa démarche artistique ! Alors chacun peut y aller de son ressenti ! T'as l'air d'y voir une sorte de buste issu du service Gastro, j'y vois y buste qui a voyagé... L'égout et l'écouleur, y'a pas à dire, à chacun son truc !

etiennedesthuilliers
Merci beaucoup !
Effectivement, c’est le résultat qui est important et qui sera jugé.
Je considère la réalisation d’une pièce, comme un voyage.
Je sais où je vais, sans vraiment savoir comment m’y rendre.
Je considère la « taille directe » comme une science de l’improvisation.
Alors pour parler, voir, qualifier les différentes méthodes de réalisation, je placerais la citation de M. Philippe Pollet-Villard : « Dans un voyage ce n’est pas la destination qui compte mais toujours le chemin parcouru, et les détours surtout. »
Chaleureusement
Frank Dreyer

ebenober J'avais bien compris, mais maintenant que tu as mis le doigt sur d'éventuels problèmes digestifs et calculs, j'ai du mal à voir autre chose... Bien joué !

Merci ! C'est une revisite du style Art Nouveau, sans référence végétale et autres ornementations. Du coups, j'ai nommé ce style "ARTGANIQUE".

Merci ! Oui en partie, pour ce miroir, j'ai fait réaliser le verre teinté bronze par la "Miroiterie Cavaillonnaise", puis j'ai fait faire l'argenture par "les Verriers du Palais" (Avignon). Je raconte ça parce qu'il y a une grosse différence entre un miroir industriel et une argenture artisanale. Sur le miroir indus. il y a environ 4 couches de peinture très difficiles à retirer sans endommager une argenture plutôt résistante. Sur une version artisanale, il est possible de ne pas avoir la couche de peinture, mais l'argenture est très fragile et compliquée à patiner. Pour Patiner l'argenture j'utilise du Brunisseur à métaux en légère pulvérisation, en passes successives (pulvérisation/rinçage). L'astuce, c'est de mettre une image/peinture en fond de cadre...

Merci ! Comme tu le dis, " la démarche de se laisser porter par le bois" est très juste. Je ne suis pas entré dans les détails, mais ce morceau m'a donné pas mal de soucis ! c'est un bois de quartier et j'ai choppé un noeud traversant toute la longueur de l'objet, j'ai pratiqué quelques opérations pour limiter et bloquer quelques fissure. Ce morceau de bois avait et a toujours des cicatrices, ce qui amène un charme supplémentaire. De plus, ça force le "lâché prise".

Merci ! Ce qui semble être des particules ne sont que le résultat de la dégradation de la couche d'argenture.

Merci ! Y'a pas de secret, avec du temps, une bonne dose de "filing" et un poil de sensibilité au bout des doigts, on peut tout faire ! J'oubliais ! De bon outils aussi et dans ce cas précis, j'apporte un coups de projecteur sur l'étau de sculpteur "Koch", qui, bien qu'un peu lourd est un outils extraordinaire.

Merci ! Partager le pain avec ces gars là... heu ! Nan nan, une petite table au fond du jardin avec mon bout de biscotte d'où je pourrai tout juste les apercevoir me suffirait amplement ! Comme ça, aucun risque de ce chopper une courante face à des engins pareil ! Nan mais t'imagines un peu les discutions du tour de table ? Nan nan j'ai pas le niveau, je reste 'ac mon vieux bout de biscotte que je ferai préalablement fondre pour pas les incommoder !
Merci encore, Ton "impression" est terrifiante mais belle !

FMJ J'y avais pensé aux aimants, mais j'ai aussi pensé qu'aller chercher une gouge dans une forêt de rasoirs (gouges placées tête en haut) allait immanquablement finir par une coupure !

Mamouth Nan nan ! Le blocage des tiroirs est due à un mauvais positionnement des coulisses, par rapport au type de façades prévues. En clair, un défaut de plan...
- Pour les coins en forme plus douce, ce sera pour le bahut final en bois d'arbre !
- Pour le grand "tiroirs dessous", c'est là que j'ai rangé tout mon matos électroportatif ; Meuleuse droite, meuleuse d'angle, Arbotech, Dremel... Bref, que du lourd, conséquence, basculement du meuble.

FMJ merci de pour l'encouragement, mais mes réalisations sortent de l'atelier, aussi vite qu'un bilan comptable...

Merci !
pour l'anecdote, dans le cadre d'un concours et suite à l'envoi du dossier de présentation, il m'a été demandé d'envoyer une photo de ce miroir faite avec mon téléphone afin de garantir que ce n'était pas de la 3D...

Merci !
Effectivement, la découverte du mouvement Art Nouveau a été une révélation et Dali une surprise.

Merci !
si je prends en compte le dessin, la création du prototype en MDF pour contrôler la cohérence des courbes et des "dessus-dessous" et la réalisation de l'objet, j'ai compté environ 1300 heures...
Je sais, ce n'est pas rentable du tout, le combat entre l'artisan et l'artiste...

Merci !
Le talent...
Gata Kamsky a dit : "Le talent, c'est 99 % de travail et 1 % d'inné."
Mais encore faut-il arriver à comprendre comment l'exploiter !

Merci !
ce qualificatif me touche !
Pris dans le processus créatif, je n'ai pas le reflex de prendre des photos !
Je vais tâcher d'y penser.

Merci !
je visualise le volume et les interactions entre les courbes pendant la réalisation du dessin en 2D. A ce jour, je dois encore réaliser un prototype pour concrétiser l'ensemble.
J'espère m'affranchir de cette étape fastidieuse dans peu de temps pour pouvoir passer directement à la réalisation.

Merci !
Pour s'y retrouver et ne rien casser, il faut du temps, de la patience et un peu d'astuce.
On commence par du gros copeau pour finir par du micro copeau. ce qui est assez frustrant.
De plus, pour parvenir à sculpter les "dessus-dessous", il faut pouvoir orienter l'objet dans les 3 dimensions.
Alors pour chaque projet, j'adapte un système de support de fixation pour me permettre l'accès aux parties les plus inaccessibles.
Mais parfois, toutes les précautions peuvent être prises, ça casse quand même.
Trop de vibrations, serrage de la pièce trop important et répété au même endroit, mauvais collage...

On me l'a déjà proposé et je parle de la dorure à la détrempe, pas à la mixtion.
J'ai deux arguments à opposer à cette idée :
- le premier sur la technique, je suis mauvais en cuisine et donc la préparation et l'application des couches successives de blanc sont un véritable calvaire pour moi sans oublier la phase de reparure !
- le deuxième sur le message artistique, je tiens a conserver cet aspect "grain de peau" et le veinage du bois, même s'il est à peine visible sur le sycomore.
Mais qui sait, peut-être qu'un jour, sur un mal entendu...

Non, pour ce type de réalisation, j'utilise des plateaux de MDF que je colle ensemble à plat joint pour obtenir l'épaisseur adéquate, ce qui me permet d'anticiper le travail à la gouges, en mettant en avant les problèmes d'accès aux zones difficiles, les risques de casse, les position de travail...
Si non, j'utilise soit de l'argile pour des travaux de grande envergure, soit de la Plastiline 60 (hard) pour des objets plus petit.

Bonjour,
Euh...
Que répondre... Bien vu !
Mes réalisations sont principalement inspirées du corps et plus précisément des courbes féminine.

Oui, je n'y avais pas pensé, mais la famille des Orchidaceae serait une bonne source d'inspiration !

J'ai tenu compte des heures passées à chercher une solution pour parvenir à accéder à certaines zones délicates...
Quand on aime, on compte !

Merci !
Dès la phase de dégrossissage à la défonceuse terminée, j'ai réalisé une feuillure à l'arrière du cadre pour accueillir un fond en contre-plaqué de 10 mm fixé avec des inserts. Ce qui permet d'éviter les déformations. voir image ci-dessous.
Ce miroir a été terminé en mars 2023 et ne semble pas avoir bougé.
J'habite une région plutôt sèche, le temps m'apportera des informations.
Ce système à bien fonctionné sur mon premier cadre réalisé en 2020.

J'ai coutume de dire que le Sycomore est dure à la gouges, docile à la courbe !
C'est un bois dure , mais sa fibre et sa densité sont à mon point de vu idéales !
Dans le sens de la fibre, on obtient un effet miroir bluffant en finition.
En travers fil, sa densité lui permet à la fois de résister sans arracher la matière
A contre fil, il est génial car il résiste tout en se laissant faire sans tout arracher comme sur le Chêne ou le Noyer.
Je n'utilise que très rarement la massette, par contre, il faut régulièrement affuter ses gouges, si non ça devient vite un calvaire.
Dans la même gamme de couleur, je vais bientôt essayer le Charme.

loub Merci !
Le principe étant de retirer la couche de protection sur argenture.
Si c'est un miroir industriel, la couche étant épaisse et très résistante, j'utilise
le produit "DECAP 600 SL" liquide à résidus secs.
Avant de passer la première couche de décapant, je ponce légèrement la pellicule de surface qui est presque imperméable.
Puis une première couche de décapant, je laisse agir jusqu'à cloquage.
(Ca peut être très long suivant la nature de la peinture.)
Puis je racle avec une spatule plastique pour ne pas risquer de rayer l'argenture.
Je répète l'opération jusqu'à la disparition de la peinture.
Attention, l'argenture est fragile et se raye facilement.
Pour la patiner l'argenture, j'utilise le Brunisseur métaux noir "Easy Lab".
(liquide bleu)
je rempli un vaporisateur de type "brumisateur à parfum" afin de pulvériser un nuage humide.
Je pulvérise une première fois et attend que le produit agisse et rince délicatement.
Chaque application de produit dégrade un peu plus l'argenture, à toi de voir ce que tu veux obtenir comme effet.

david93 De rien ! C'est un plaisir !

Elmios Merci !
C'est la raison pour laquelle j'ai édité le process.
Et Oui, une CN aurait pu en réaliser une partie et ça m'aurait fait gagner un temps non négligeable.
Cependant, j'ai un doute sur les vibrations qu'elle peut engendrer.
Mais je ne rejette pas l'idée.

Bergier2k
Alors merci pour ton commentaire !
Non, ce n'est pas une commande !
J'ai besoin de "lâcher les chevaux" et je me mets bien assez la pression tout seul ! Alors pour répondre à une commande, il faudrait un client tolérant, patient et plein au as ! Ce qui, comme tout le monde le sait, n'existe pas !

Yox Merci !

DanaV Merci !
Oui l'appartenance au mouvement Art Nouveau est évidente, mais j'aime à penser que je le revisite, je l'adapte à ma sauce en y appliquant des références au corps.
On en trouvera bientôt plus des comme ça !
J'en ai connue un autre qui était passé Maître en lancé de chutes, fallait porter casque et lunettes à plein temps dans l'atelier !
C'était la belle époque !

Jean-Claude Di Fazio
Merci beaucoup !
Effrayant,... Oui, c'est un peu la nature qui semble reprendre ses droits !
Pour ne pas casser, il faut beaucoup de temps et de patience, constamment faire attention où l'on appui, éviter le dégagement de copeaux par "bras de levier", trouver des combines pour accéder aux zones "inaccessibles", et là, tout est passé en revu, scalpel, lame de scie à chantourné, lame de scie à métaux recoupé, fil abrasif, tout !
Et parfois, rien n'y fait, ça casse.
J'aime à dire que la sculpture, c'est un peu la science de l'improvisation !
Concernant les machines d'atelier, comme l'aurai peut-être dit Coluche : " Si j'avais eu le budget, j'aurai acheté un combiné, le problème c'est que je n'ai pas la place pour l'installer !"
Du coup, aller corroyer mon bois chez les autres me fait sortir un peu de mon petit atelier !

pontordu
Merci !

Merci beaucoup !
J'ai été pris de court, face aux retours et demandes d'informations sur mon travail !
De ce fait, les réponses aux questions ne sont pas toujours dans l'ordre !
Au départ, mon intention était d'éditer mon travail sans dévoiler le processus de fabrication et puis je me suis remémoré ma période de formation, où, le partage faisait partie du processus d'apprentissage !
C'est la raison pour laquelle j'ai modifié le post en ajoutant le process, tout en oubliant d'indiquer le temps passé sur l'objet.
Ce qui est un comble, car je suis le premier à râler quand je n'ai pas cette information !
Donc pour la prochaine parution, je tâcherai de ne rien oublier.

Niouniou j'avais bien compris, le flow noie l'info !
Jean-Claude Di Fazio Merci ! Je serais peut être un jour capable d'expliquer ce mystère !

Ara Oui, le premier sortie en 1977, donc le N°4 dans la série, ou le 12, je ne m'y retrouve plus !

Quel travail ! Magnifique partage !
C'est superbe, une véritable immersion dans le monde de Jules !
Cela doit être particulièrement satisfaisant de travailler dans cet environnement.
De 94 à 97, sous la direction de l'arrière petit fils de Jules, J'ai travaillé sur la réalisation d'un CD Rom "Jules Verne : Voyages extraordinaires" (support très à la mode à l'époque).
Je rêvais d'un tel environnement de travail, vous l'avez créé !
Bravo !

ebenober
Oui, c'est le .de qui m'a mis dedans !
Merci ! Oui, ont a les mains baladeuses avec ces choses là !