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42 réponses
par mickael45 il y a 3 ans
Franfrantz

À mon avis, le boiseux qui excelle dans ce domaine est Matindetempete. Je pense qu’il réalise lui même ses plans.
J’aurai fait mon job d’entremetteur!

Franfrantz

A ta place, j’irai vers du hêtre. C’est un bois blanc, non tanique, non résineux, dont pas de risque de salissures sur tes couverts. En plus, contrairement au bambou, il est indigène, donc, il n’aura pas traversé la planète. C’est plus écolo.

Franfrantz

« Cet aspect des le tranchage ».
Je n’ai pas l’essence, mes je cherche des indices. Ne serait ce pas à l’origine une planche à découper?

par Redoak il y a 3 ans
Franfrantz

Redoak , j’ai exactement la même, mais je n’ai jamais été confronté à un problème de serrage. Au contraire, il a fallu que je desserre l’ecrou au maximum pour y glisser ma fraise. Celle ci a peut être un diamètre un peu fort. Quel est le problème que tu rencontres, exactement?

Franfrantz

Lorsque j’étais en BEP, l’un de nos professeurs nous a dit dès le début de l’année, « on va faire des cales ».
Finalement, on ne les a pas faite. On a utilisé des cales plastiques, d’épaisseur 1, 2, 3, 5, 8, 10mm pour faire nos pointages machines.
Un exemple tout simple: Pour régler une mortaiseuse à mèche, on mettait en place l’outil dans le mandrin. Pour régler la joue, il suffisait de glisser les cales, et de monter la table jusqu’à leurs contacts. Pour la profondeur, on mettait en place notre pièce à usiner, on venait au contact avec l’outil, puis, il suffisait de régler la profondeur en glissant les cales pour la butée. La où il ne fallait pas se tromper, c’est sur la largeur de la mortaise, puisque pour régler, il ne fallait pas oublier de déduire le diamètre de l’outil.
C’était bigrement efficace, et ça rejoignait le proverbe apprécié de etiennedesthuilliers  « plus on mesure, moins on est précis ».
Je crois que si on les avait fabriquées, elles auraient été en bois dur, juste rabotées avec une tolérance au dixième de millimètre, facile à vérifier au pied à coulisse. Pour les cales de plus faibles épaisseurs, on aurait sans doute trouvé une astuce pour les fabriquer autrement qu’à la raboteuse.
Quel sera la destination de tes cales?

par EmmaB il y a 3 ans
Franfrantz

Salut EmmaB
Personnellement, j’émets quelques doutes.
En construction ossature bois, l’OSB a des fonctions de contreventement, donc, conserver l’écartement des bois, leur équerrage et leur planéité. Généralement, il est disposé en extérieur de la paroi, puis revêtu contre la pluie.
Parlons un peu d’air:
L’air que nous respirons a l’intérieur de nos maisons, et chargé d’eau à l’état gazeux. De la vapeur. Tant qu’il est à cet état, a une température relativement constante, il n’est pas gênant. On dispose donc, côté intérieur de la paroi une membrane pare ou frein vapeur, pour empêcher l’air de migrer au travers de l’isolant, puis se rafraîchir au contact d’une paroi froide, et enfin, de passer de l’état gazeux a l’état liquide. C’est ce qu’on appelle la condensation.
Selon moi, si l’OSB était pare vapeur, dans le cas où la membrane intérieure comporte des défauts de pose, la vapeur d’eau pourrait migrer au travers de l’isolant, et condenser au contact de l’OSB qui la bloquerait, et avoir des conséquences assez désastreuses, car ce sont des litres et des litres qui seront canalisés à cet endroit.
Espérant avoir répondu à tes interrogations.

Franfrantz

Salut!
En réalité, j’ai quelques doutes. Si l’outil a un diamètre défini, il doit y avoir une raison.
D’une autre côté, je pense qu’en étant vigilant, ça pourrait peut être convenir.
Je crois que ça dépendra de la longueur de la queue de ta fraise. J’ai lu dernièrement dans le Bouvet ou bois+, je ne sais plus, qu’il fallait que la queue de la fraise soit insérée de 2/3 dans l’écrou. Il y aura cette contrainte à respecter.
Je me souviens aussi que lorsque l’on réglait les toupies, on tenait compte du diamètre de l’outil, en adaptant la vitesse de rotation. J’imagine que pour une défonceuse sous table, qui ne sera ni plus ni moins qu’une petite toupie, il faudrait faire la même chose.
Je pense que ça dépendra aussi de l’outil. Si tu n’as qu’une rainure à faire, ça devrait aller, par contre un outil à calibrer risque d’apporter des vibrations.
N’hésites pas à revenir vers moi au besoin.

Franfrantz

Salut Geoffrey1104
Personnellement, j’ai la GCM bosch. Je n’ai jamais vraiment vérifié l’exactitude de l’equerrage, mais je n’ai jamais été confronté à un problème vis à vis de cet élément. Je l’avais choisie à l’époque, car elle permettait une bonne capacité de coupe en largeur. Concernant les coupes d’onglet, il y a plusieurs préréglages prévus, 22,5, 30, 45 degrés, en angles aigus et obtus.
Je l’ai acheté avec le piétement de chantier, permettant d’augmenter la surface d’appuis sur des grandes longueurs. Ça m’a bien servi quand j’ai fait mon garage en ossature bois, et pour les chevrons de le charpente également.
Bref, j’en suis très content.

Franfrantz

Pour fixer des lambourdes bois sur du béton, le plus simple, c’est d’utiliser de la cheville à frapper. Tu mets en place ton bois, tu perces le bois puis le béton , et tu enfiles la cheville complète au travers du bois pour venir chercher le béton en dessous. Tu peux le mettre au marteau, c’est le plus facile.

Franfrantz

Salut Folgansky.
Je ne pensai pas qu’en parlant de l’idée à la communauté, elle aurait permis toute cette émulation. J’ai bien conscience que les obligations de Boris Beaulant doivent être énormément chronophages, d’autant plus qu’il a une autre activité professionnelle qui doit être aussi dense, mais personnellement, le modèle associatif avec droit d'entrée, je n’y crois pas. Je pense qu’administrativement, c’est bien trop lourd, et le site s’essoufflerait de lui même en demandant une contribution aux boiseux. Même si j’estime que la rétribution de Boris pour tous ce temps passé serait totalement légitime. La où il faudrait creuser, à mon avis, pour obtenir des fonds, si telle est la question , serait du côté des fournisseurs. Il y a bon nombres de fournisseurs mentionnés dans l’onglet, dont le boiseux ne tarissent pas d'éloges, qui se font donc une publicité gratuite par le site. Nombre de sites ne sont financés que par la publicité véhiculée, et je ne serai pas choqué de voir passer une publicité pour du matériel ou matériaux se référant au domaine du bois.

par Le Bois d'Yv il y a 4 ans
Franfrantz

Bonjour.

  1. Je pense’ qu’au niveau dimension, ce n’est pas mal.
  2. Avec 35mm de châtaignier, tu auras une rigidité excellente. Dis toi que les marchés d’un escalier ont une épaisseur en général de 35 à 40mm, avec un emmarchement pratiquement similaire à ton diamètre. Donc, si une marche peut soutenir le poids d’un homme, ton plateau résistera au poids de quelques assiettes.
    Par contre, plutôt que d’ajouter juste des traverses indépendantes, pourquoi ne pas refaire deux traverses supérieures assemblées à mi bois identiques à celles du bas? Il faudra juste faire attention à l’assemblage, et assembler le deuxième trapèze dans le premier déjà collé.
  3. Pour l’assemblage je pensais vu que tu as une lamelleuse, réutiliser tes lamellos. En les collant sans jeu dans le sens des fibres de ton plateau, mais avec un jeu dans le sens transversal. Pour rappel, le bois ne prend pratiquement pas de dilatation ou de rétractation dans le sens longitudinal, mais nettement plus et transversal et tangentiel.
    D’ailleurs, fais bien attention lors du collage de ton plateau, à orienter les cernes pour le contraindre et qu’il ne tuile pas.
    N'hésites pas si tu as besoin d’autres éclaircissements.
par Emmanuelbe il y a 4 ans
Franfrantz

Salut à toi.
Déjà, je pense qu il faut que tu nous indique quelle est ta démarche de fabrication? Préfères tu effectuer un travail à la main, avec ciseaux à bois, scie à dos... ou veux tu privilégier le travail à l’electroportatif ou sur machines stationnaires?
Ensuite, quel que soit ton choix, je pense que la meilleure solution serait le tenon/mortaise avec chevilles collées, pour la raison suivante:
L’assemblage tenon/mortaise est le roi des assemblages en menuiserie. Je convient que tu n’en as jamais réalisé, mais ce serait l’occasion, surtout si tu souhaites concrétiser d’autres projets. N’hésites pas à t’exercer auparavant sur deux chutes et voir le résultat tant en solidité qu’en efficacité. (Les plus audacieux, ne prennent qu’une chute, effectuent le tenon d’un côté, et la mortaise de l’autre, et ne tronçonnent la chute qu’au moment de l’assemblage pour vérifier). De ce que j’ai imaginé, tes mortaises ne seraient pas débouchantes sur les faces de parement du montant, mais se rejoindraient l’une vers l’autre. En bout de montant, libre à toi de déboucher ou pas. Il ne te resterait qu’a faire un onglet au bout de tes tenons. Personnellement, j’aime faire un épaulement en partie basse de l’assemblage pour camoufler un éventuel éclat lors du mortaisage.
Espérant avoir répondu à ton interrogation, et bons copeaux à venir.