Je me pose la question de ce qui motive le décalage de la traverse sur le côté du meuble.
Je pense qu’e sinon, j’aurai opté pour un tenon batard, aligné sur la face visible du pied. Du coup, ça permet d’augmenter l’épaisseur du tenon à la moitié de l’épaisseur de la traverse, et permet aussi d’avoir une joue de 10mm à l’avant de ta mortaise.
De plus en décalant le traverse à l’avant du pied, ceci te permet de pouvoir augmenter la longueur de ton tenon.
Je pense que la notion de rentabilité est totalement subjective.
Finalement, qu’est ce que la rentabilité? C’est avoir un résultat positif en fin d’année sur ton bilan, après avoir déduit sur ta marge les cotisations sociales, les amortissements, les salaires…. Donc, concrètement, si tu as un résultat positif d’un euro, tu es rentable!
Maintenant, reste à définir ta propre notion de la rentabilité, et quel niveau de vie tu envisages. Je peux facilement comprendre qu’en créant ton entreprise, tu espères un salaire décent lié a ton travail. Et la encore, ou se trouve la limite?
Mon avis, ce que tu détiens la réponse toi même, et c’est totalement en fonction de tes attentes et de la vie que tu mènes.
Salut DocEmmettBrown
Je propose à mes clients les lasers geo fennel, c’est une marque allemande. Ils sont excellents et robustes. Ce qu’il fait savoir à propos de la led verte, c’est qu’elle est obtenue à partir de la même diode que le faisceau rouge, en modifiant sa fréquence. Ce qui a une légère tendance à les rendre plus fragiles.
Il est important de définir clairement tes besoins. Si tu fais de l’agencement, je pense que ce qui l’essentiel pour toi, serait d’avoir une horizontale et une verticale. Est ce qu’un mouvement balayant le sol jusqu’au plafond avec deux droites d’équerre en plus serait judicieux, à toi de me dire.
J’ai en tête celui ci:
geo-fennel.de/...r/geo6-xr-green
Qui permet de balayer le sol et plafond en deux droites d’équerre, plus un balayage horizontal qui a la particularité d’être à la base du laser. C’est astucieux si tu as des plinthes à poser bien de niveau, puisqu’il est équipé d’une plate-forme télescopique te permettant de le rehausser.
Je pense que makita est une marque très fiable, et j’ai cru comprendre que tu es déjà équipé avec ce fabricant, ce qui peut te permettre de conserver les chargeurs notamment.
Selon moi, tu ne devrais pas t’adresser au GSB (grandes surfaces de bricolage telles qu’elles LM, casto, brico dep…) mais tu devrais t’orienter vers le négoce de matériaux en ta qualité de pro. Ils te proposeront un conseil plus personnalisé, et auront accès à l’intégralité de la gamme makita, et peut être même d’autres fabricants tels que AEG qui sont excellents sur les visseuses.
Je fais partie à titre professionnel du réseau bigmat, et j’ai vérifié, il y a une agence située à Loudeac dans le 22, à priori à quelques km de ton village. Je suis sur qu’ils te seront de très bons conseils.
Salut à toi. Je viens de faire un petit calcul: j’ai estimé la largeur de tes lames de parquet a 90mm, mais c’est peut être moins. En divisant ta surface de 75m2 par 90mm, ça fait une quantité de joint de plus de 800 mètres linéaires de joints. Si tu te décides à les gratter, ceci demandera énormément de courage. Je pense que c’est du sapin. Je crains que le travail soit trop long et fastidieux, pour obtenir un résultat qui te plaise.
Par le passé, j’ai poncé un parquet en chêne disjoint, qui n’avait pas été rempli par de la pâte a bois comme le tien, j’ai gratté tous les joints qui étaient remplis de sciure en l’aspirant immédiatement sur une surface d’environ 12m2, j’y ai déjà passé un certain temps. La pate à bois risque d’être compliquée à retirer, car collée sur les joues d’au moins une des deux lames.
A ta place, je m’abstiendrai d’essayer, ou je remplacerai la totalité par un parquet neuf qui le recouvrira ou le remplacera.
Bon courage à toi.
trente six seb , je tombe seulement maintenant sur ta question, et j’avais envie de partager quelques expériences passées:
- lorsque j’ai passé mon épreuve de BEP, nous avions à réaliser un châssis à soufflet en chêne, composé de trois vitrages posés côte à côte. L’ouvrant était donc composé d’une traverse haute et d’une basse, et de quatre montants dont deux intermédiaires. Le tout était feuilluré pour accueillir les vitrages, et les tenons avaient des avancées d’arasement, pour compenser la feuillure. Nos bois étaient déjà corroyés, nous avions à réaliser les assemblages et les autres usinages, ce que je suis parvenu à faire dans les temps. Pour le collage, j’avais accès à une cadreuse. J’ai mis ma colle sur mes assemblages, n’ai positionné mes pièces, et j’ai tout mis sous presses hydrauliques. Mes assemblages entre la traverse haute et mes montants intermédiaires ne se joignaient pas. J’ai forcé comme un demeuré sur les vérins, mais rien n’y faisait, et pour cause: j’avais mis ma traverse haute dans le mauvais sens, du coup, mon avancée d’arasement forçait sur le chant de la traverse. J’ai desserré pour la remettre dans le bon sens, mais j’avais tellement mis de pression que les fibres s’étaient écrasées sur la traverse haute. Je n’étais pas chez les compagnons, mais mes professeurs avaient invité le doyen pour nous surveiller. Et voyant le résultat, il m’a dit: « je pense que tu peux rentrer à la maison. »
Finalement, les professeurs ont été indulgents, car malgré ça, j’ai obtenu mon BEP. - En stage avec un menuisier, nous avions à effectuer l’aménagement d’un fast food. Nous ne nous occupions que de la pose de caissons de plafond et du mobilier déjà réalisé en atelier. Mon patron m’a demandé de déballer la banquette qui servirai à la salle de pause des futurs employés du restaurant. Par bêtise, je n’ai pas pensé découper le film sur l’arrière de la banquette. Le film a été très bien coupé au cutter, tout comme le similicuir du haut du dossier de la banquette, d’ailleurs! Petit coup de chaud, pour aller annoncer au patron ma bourde!
- toujours en stage avec le même menuisier, il m’avait demandé de concevoir et fabriquer un portail et portillon en mélèze pour sa sœur. Belle confiance et responsabilité, qu’il m’offrait. Une fois mes pièces réalisées, le corroyage fait, les assemblages prêts, il m’a conseillé de poncer les chants des montants qui ne seraient plus accessibles après assemblages, à cause des panneaux plate bandes et des traverses. Il m’a mis à disposition un « char » makita, comprends, une grosse ponceuse à bande. Mon patron avait un credo, « le ponçage, c’est l’art de la menuiserie », et je pense qu’il avait raison. J’ai poncé, énormément pour respecter ses propos, jusqu’au moment où il a traversé l’atelier pour venir me voir. A force de poncer, j’avais créé un faux équerre sur le chant, et a une distance d’environ quinze mètres, il l’a vu. J’avais réussi l’exploit, sur un montant de 60x100mm, de créer un faux équerre de 9mm en ne tenant pas ma ponceuse bien d’aplomb.
Voilà! Ça fait pas mal d’erreurs, mais faute avouée est à moitié pardonnée, dit on!
C’était il y a environ 20 ans, entre temps, j’ai appris de mes erreurs, et j’ai réussi à me corriger!
Pour moi, la meilleure solution, c’est de s’exercer.
Déjà, tu maintien ton bois bien de niveau, ainsi, tu auras plus de facilité à tenir ton rabot bien de niveau aussi. Et puis, il suffit de vérifier régulièrement à l’aide d’une équerre, et de se corriger au fur et à mesure.
Pour t’aider, tu traces en bout de ton bois à l’équerre, et tu reportes ton tracé sur chaque chant. Dès que tu y arrives, c’est que tu es d’équerre.
Salut Pollux47
Tu parles de quelle bibliothèque de Boris? Parce qu’il en a réalisé plusieurs.
La réponse n’est pas forcément évidente sans avoir connaissance de ton outillage. En règle générale, tu peux dégauchir une face et deux chants bien d’équerre, puis tu procèdes au collage. Édin idéalement, si la capacité de ta raboteuse te le permet, tu rabotes ton panneau à épaisseur finale. Ceci te permet de limiter les desaffleurs. Si le rabotage n’est pas possible après collage, je t’invite à raboter tes bois en épaisseur aussi, puis à le coller. Ensuite, tu procèdes à une mise a dimension de ton panneau (longueur/largeur)
Bonjour red86
Je pense qu’il faudrait pouvoir poser ta défonceuse sur un panneau plein type mdf ou contreplaqué, avec une entaille au travers de laquelle ton outil travaillera. Tu prépares des lattes de même épaisseur que tes pièces à usiner, bien espacées de la largeur de tes bois qui les maintiendront bien en place et feront office de pare éclats. Tu peux même prévoir une butée de longueur, ça t’évitera de tracer toutes tes pièces.
Il ne te restera que des guides à placer sur la partie supérieure de ton panneau, pour avoir un beau mouvement transversal, ou tu utilises des guides à copier si tu en as en appui sur la mortaise, c’est encore plus pratique
N’hésites pas à revenir vers moi si ce n’est pas clair.
Je t’invite à aller voir celle que Boris Beaulant a réalisée, référencée dans ses créations en « bibliothèque cloison claustra ». Elle est juste sublime.
Salut à toi, et bienvenu. Je ne crois pas à la lasure sur du chêne. L’aspect ne sera pas exceptionnel. Ce qui marche bien sur du chêne, c’est la céruse. Elle vient combler les pores naturelles du chênes, donc, tu conserveras l’aspect de ton chêne. Ensuite, tu protèges l’ensemble avec un vernis qui n’aura pas de réaction, comme avec la peinture.
Moi, en tout cas, j’irai sur cette finition.
Espérant avoir répondu à tes interrogations.
Les sections de tes pannes devront être fonction de la portée, et des éventuels avant tout, du poids de la couverture et de la surcharge de neige en fonction de ta région. Dis simplement attention aux bacs simple peau, si tu souhaites isoler, car la condensation risque de se créer au contact du bas froid. La solution que je propose souvent, et d’ajouter un écran de sous toiture HPV sous le bac, afin de canaliser la condensation qui pourrait se créer. Ceci implique de contre latter, mais c’est plus sécurisant.
Je pars du principe que plus il y’a de dents mieux c’est, car en un tour de lame, elle sciera d’autant plus, et l’état de surface sera meilleur. Néanmoins, l’affutage est plus coûteux.
Une lame avec peu de dents sera suffisante pour du débit, puisque par définition le bois ne sera pas corroyé, et nécessitera d’autres traitements de surface par la suite.
Finalement, tout dépend de l’usage final de ta scie. J’imagine que si c’est une radiale, ce sera plutôt pour de la finition. Je n’ai jamais essayé de 64 dents, mais ça me tente bien.
Je n’es saurai te dire d’être très prudent. Je pense qu’il vaut mieux ne rien faire. Il aurait fallu isoler par l’extérieur sous l’EPDM.
À mon avis, tu prendras des gros risques en isolant par dessous, à cause de la condensation qui pourrait se créer au contact de ton OSB.
Je vais te donner quelques explications:
L’air que nous respirons dans nos maisons, est chargé d’eau à l’etat de vapeur. Elle peut se déplacer au travers d’un isolant, et ensuite, se rafraîchir puis de liquéfier au contact d’une paroi froide. On appelle ça la condensation. Ton EPDM ayant une valeur SD énorme, car par definition est très étanche, la vapeur ne pourra plus s’échapper par le dessus, et ce seront des litres d’eau qui seront canalisés entre ton isolant et ton OSB.
Malheureusement, je pense qu’il vaut mieux s’abstenir.