Merci Olivier Vernhettes !
Je penserai à cette idée, si besoin. J’avais juste imaginé qu’un « réseau de contacts géographiquement proches » aurait pu être un plus. En tout cas, merci d’avoir pris le temps de me présenter ton opinion.
Merci Folgansky !
Je ne connaissais pas cette fonctionnalité du site, et je vais regarder dès ce soir.
Et effectivement, il faut bien constater que montcuq est peu fréquenté. Par les boiseux, en tout cas!
Solution proposée avec entaille à mi bois entre le poinçon et l’entrait, puis avec taraud et filière, je taraude l’assemblage, et je fais un tourillon fileté. Ainsi, l’ensemble est solidaire.
Puis dernière solution, une mortaise dans l’entrait, le poinçon est coupé ensuite deux, avec un demi tenon sur la partie haut et un demi tenon sur la partie basse du poinçon. Ensuite, la cheville tient l’ensemble solidaire.
Je n’ai que peu de connaissance des assemblages de charpente, et je m’en remet totalement à vos idées. Je précise que j’utiliserai certainement de l’épicéa pour ma structure.
Merci pour cette précision, DewhitYoussef. Je ferai attention à utiliser le terme adéquat à l’avenir.
Je souhaitais justement trouver l’assemblage pour qu’il soit lié avec le poteau. Je pense aussi à ajouter des contrefiches en dessous de l’entrait, et reprises sur le poteau pour éviter le fléchissement de l’entrait sous le poids des sablières et de la couverture.
Tu prêches un convaincu. Je pense qu’il faut toujours utiliser les termes appropriés. Une voiture est liée à la route par des roues, et pas par des cercles!
Concernant mon assemblage, j’opterai pour celui que m’a proposé Bonbonveronbi, c’est un enfourchement du poteau sur l’entrait qui me permettra d’avoir un fil continu sur le poteau car il ne manquera que l'épaisseur de mon trait de scie. Je pourrai ensuite le cheviller bois.
Merci Bonbonveronbi. Je n’avais pas pensé à cet option. Elle me plaît d’autant plus que je pourrai visuellement avoir mon poinçon avec un fil continu.
Merci Bonbonveronbi. Je ne l’avais pas esquissé sur mon croquis, mais je pensai bien le prévoir aussi.
Cher etienne31, te voilà bien avancé! J’ai lu avec attention les échanges entre kentaro et benjams. Je n’ai pas la prétention de dire qui a raison parmi les deux opinions. Vos échanges m’ont passionné, et vous prouvez que les boiseux ont parfois des têtes de bois! Vos convictions et la manière dont vous les défendez sont admirables, mais gardez en mémoire que l’esprit qu’a voulu créer Boris Beaulant au travers de ce site est l’échange participatif et convivial. Et à mon sens, il est important qu’il en reste ainsi.
Ton établi est tout simplement magnifique. Est ce que tu peux faire un bilan, après une année d’utilisation, pour dire si le wengé s’est fragilisé en frappant, car dans les précédents commentaires, certains s'inquiétaient de la fragilité de ce bois? J’ai vu aussi la Moxon vise faite ensuite, et j’ai l’impression que ton geste s’est amélioré. Les rainures et inserts en wengé sont super bien effectués sur la Moxon. Continue sur ta lancée, j’ai lu dans ta description que tu t’essayes à de nouvelles techniques dans le but de les maîtriser. C’est plutôt bien parti, tu as déjà des gestes bien assurés.
Dans le cartouche, est écrit « CET Charmes ». Serait ce le lycée Marcel Goulette de Charmes que j’ai fréquenté il y a quelques années?
Pour ma part j’y suis allé en 2002. L’atelier de menuiserie bois s’était déplacé dans un bâtiment construit bien plus tard, de l’autre côté de la cour goudronnée qu’on voit sur ta photo en couleurs. Le bâtiment que tu cites en face de la voie ferrée était l’internat, et je pense qu’il n’avait pas été rénové depuis la construction! J’en garde un excellent souvenir, toutefois, et ça me fait plaisir de les évoquer avec toi.
Salut gino.
J’avais déjà vu le rebond du maillet que tu as fait, mais je n’ai pris le temps de lire les commentaires qu’hier.
Heureusement que nous sommes en 2020, car à lire monsieur JPA33, tu es un hérétique, et au moyen âge il t’aurait intenté un procès et tu aurais fini brûlé en place publique.
Je trouve que ta démarche est excellente. Tu fabriques tes propres outils. J’imagine combien ta satisfaction doit être grande lorsque tu te rends dans ton atelier. Elle l’est d’autant plus que si tu t’étais rendu dans le magasin le plus proche de chez toi pour acheter un maillet manufacturé. J’ai également vu que tu avais fabriqué toi même un tranchet, un trusquin, et quelques objets pour ton utilité personnelle.
Certes, ton maillet (et celui de Samuel, bien sûr), présentent des assemblages peu communs, et ne respectent pas les règles de l’art selon JPA33. Concernant les règles de l’art, j’imagine que certaines constructions publiques les ont totalement respectées, telle que le pont de gènes. Nous en connaissons aujourd’hui le résultat. C’est là le parallèle entre mes deux derniers arguments, tu n’es pas dans les règles dictées par Monsieur JPA, mais tu sera le seul à prendre des « pseudos risques » à l’utilisation.
Tu as eu du courage à te lancer dans ces assemblages. Et je suis certain qu’ils t’ont permis d'améliorer ta dextérité pour des assemblages plus classiques qui feront certainement moins mal aux yeux de JPA33 à l’avenir.
Pour conclure, je ne peux que te féliciter d’avoir eu le cran de te lancer, et espère que tu ne te sois pas laissé influencé par des commentaires néfastes à la pratique de cette belle passion qu’est le création d’objets en bois pour ton propre plaisir.
Je pense qu’il faudrait, dans le sens des fibres, coller le lamello dans la traverse, et dans le plateau. Dans le sens contre fil du plateau, coller le lamello dans la traverse avec une colle à bois classique, mais dans le plateau faire une rainure plus longue avec ta lamelleuse, et recoller l’ensemble avec une colle acceptant les fortes dilatations. Je pense à une colle en cartouche MS polymère type sikaflex 11FC. Rien ne t’empechera d’ailleurs d’utiliser cette colle pour faire un cordon sur toute la longueur des traverses hautes sous le plateau.
Je t’invite à regarder une des dernières vidéos de Boris, il a utilisé cette colle pour faire les joints de sa « plus belle table du monde ».
Je viens de trouver une solution encore plus adaptée pour l adjonction du plateau et de ton piétement, et qui sera plus menuisée.
L’idee serait de faire une rainure arrêtée dans le haut des traverses hautes, mais pas d’equerre, plutôt à la manière d’une queue d’aronde, dans laquelle tu viendras glisser une cale trapézoïdale avec un moyen de fixer ton plateau. (Lamello ou tourillon)
Ainsi, ta cale immobiliserait ton plateau, mais serait libre de translater au gré de variations de ton plateau.
Le confinement m’aide à faire marcher mon cerveau!
Non. Je pensai plutôt à une rainure dans le sens de la traverse, et non perpendiculaire. Ainsi, ta cale serait cachée dans l’epaisseur de la traverse.
Pour pouvoir cacher la cale trapézoïdale, il faut faire une rainure mesurant au moins deux fois la longueur de la cale. Tu fais ta défonce en plongeant pour pouvoir descendre ta cale, puis en fond de butée pour pouvoir la glisser. Je te ferai un croquis si les explications ne sont pas assez claires.
Voici le croquis. Idéalement, tu fais une rainure mais qui a une section rectangulaire au départ, pour pouvoir descendre ta cale triangulaire, dont la largeur est égale à la Grande-Bretagne vase de ta cale rapidement, puis, une fois en fond de rainure, tu la prolonges pour qu’elle ait la forme en queue d’aronde, et te permette de l’empêcher de ressortir.
Ensuite pour la mise en place de la cale trapezoidale, du là descends comme le petit 1, puis tu la glisses vers le pied en petit 2.
Bien que l’epicea soit un bois tendre, il n’en reste pas moins du bois. Dans la région dans laquelle je vis, la majorité des charpentes est fabriquée en résineux. Car nos forêts en débordent, et le coût est moins important que sur du feuillu. Les charpentiers effectuent en général des tenons mortaises pour assembler leur fermes. Je crois penser que si les fermes peuvent tenir avec ces assemblages, ta table pourra très bien remplir son office. La seule différence entre ces deux exemples réside de la proportion.
Je reste sur mes positions, et n’en peut que te pousser à faire au moins un essai pour tester les résistances mécaniques de l’assemblage. Ah cas où je te rappelle quelques règles essentielles. En général, la mortaise fait un tiers de l’epaisseur de ta pièce. Tu feras en fonction de ton matériel mais essayes de t’approcher le plus possible de cette proportion. Je reste convaincu qu’il faut respecter ceci, car la matière que tu enlèves en bois de travers est remplacée par de la matière en fil longitudinal, dont la résistance est nettement accrue.
Ensuite, commences toujours par tailler tes mortaises. En effet, une fraise ou mèche de 8 ou 10mm peut avoir été réaffutée, et ne plus correspondre a ce diamètre. Effectue le taillage du tenon dans un second temps en ayant vérifié la cote d’en ta mortaise, qui te permettra de rectifier une éventuelle différence.
Pour conclure, je te déconseillerai le collé vissé. Car je penses que tu risques d'éclater le bois en bout, qui l’amorcera à suivre ce chemin tout tracé et une belle fente dans toute ta traverse.
J’ai Conscience que le choix t’appartient au final, je t’apporte juste quelques conseils pour améliorer ton domaine de compétences, car j’ai l'intime conviction que tu ne t’en tiendras pas qu’a un seul projet. Et que les éléments que je viens de te transmettre d’aideront tôt ou tard.
Bien à toi.
oui. J’aime la collaboration. On a tous à apprendre les uns des autres, quelque soit le niveau de qualification, parce que nous avons tous chacun nos vécus multiples, et c’est ça qui fait la richesse de l’humanité.