Bonjour,
Pour le collage il y a effectivement l'importance de la mise en oeuvre, mais aussi les conditions de stockage de la colle.
Des colles se conservent bien à condition de ne pas geler. Pour la Sader prise progressive c'est autre chose, ses conditions de conservation restent limitées: entre 15 et 25 degrés. Le problème serait plutôt à chercher de ce côté.
bonjour Kentaro
J'ai toujours procédé de la même façon pour les plateaux: une ceinture avec 2 traverses en bout ou 2 traverses en bout et rien n'a cassé. Le plateau peut se rétracter, il n'est pas collé au cadre, c'est pas les rainures languettes entre plateau et ceinture qui permettent le jeu du bois?
Coîncidence, je suis en train de tester ces assemblages. Dommage que je n'ai pas eu connaissance de cette video avant.
trente six seb ces assemblages sont très rigides. Et du point de vue esthétique ça change. Après j'hésite encore à coller ou pas quand j'aurai fini.
Le tranchant est fragilisé si l'angle n'est pas adapté à la dureté du bois.
Par exemple si tu travailles du chêne avec un angle de biseau à 15 degrés.
je pense plutôt qu'avec le système Tormek on ne travaille que le biseau et pas la planche du ciseau. Donc je dirais une très bonne meule à eau mais affûtage à compléter avec une pierre.
Bonsoir,
j'ai travaillé plus de 10 ans en pharmacie et j'ai vu des amateurs (menuiserie ou sculpture du bois) décéder de maladies respiratoires liées à leur passion. C'est une mort par asphyxie. Au début, l'aérosol puis ensuite l'oxygène...les fabricants ne forcent pas à la vente.
Par contre, des masques avec des filtres à charbon stockés dans un environnement humide ont un effet contraire, c'est-à-dire que d'une part le filtre est devenu inefficace et d'autre part l'utilisateur force l'inspiration parce qu'il utilise ce masque!!!
j'ai pu remarqué aussi que les pros et amateurs qui travaillaient les bois exotiques étaient concernés par ces problèmes respiratoires graves.
Il y a aussi les maladies neurologiques, peut-être dues aux vernis, colles, décapage...
Café Santé 32 ,
oui penser "aux générations de menuisiers", quand on sait que l'espérance de vie au milieu du XVIIIème siècle n'atteignait pas 25 ans, qu'en 1900 elle n'était que de 45 ans. Les Français mouraient pour bien d'autres raisons.
Personnellement, je suis convaincu qu'il y a un paquet d'amateurs qui respirent plus de poussières que des professionnels: le professionnel a suivi des formations de prévention, son atelier dispose d'aspirateurs...alors que l'amateur (surtout quand il débute) travaille le bois dans son garage, dans son appartement, dans sa cave (pas de fenêtres, pas d'aspi). Bien sûr je caricature. Mais ce que je veux dire, c'est qu'en vingt heures de bricolage par semaine (35 hebdo durée légale du temps de travail hebdo, donc plus de temps de loisir) le passionné est susceptible de s'en prendre plus que le pro. Plutôt que de raisonner en temps d'exposition aux particules, il conviendrait de prendre en compte la concentration des particules fines en suspension.
Les techniques et l'outillage ont évolué aussi, et l'amateur d'hier avec sa scie égoÏne, ses ciseaux et sa varlope n'a pas subi les expositions de l'amateur d'après-guerre: démocratisation de l'accès à l'outillage électrique (GSB, défonceuse...), nouveaux matériaux bois (formica, aggloméré). Evidemment, ce n'est que des années plus tard qu'on se rendra compte des effets de cette surexposition aux particules.
Dans une pharmacie moderne, il passe 1000 clients par jour, soit 150 ordonnances par jour et par préparateur. Même si "seulement" 1 client par an se présente en raison d'une pathologie respiratoire liée au bricolage, on s'en souvient parce qu'on le livre par la suite à domicile.
Mais après, c'est sûr qu'on a bien plus de risques à long terme à rester dans son fauteuil à regarder la télé tout le week end .
Belle mise en valeur du bois en ce qui concerne les poignées, du coup elles rehaussent bien "l'austérité" de la caisse.