Bonjour à tous.
Nous nous permettons ici quelques commentaires après la lecture des différentes interventions.
Encore une fois, en tant que fabricant d'outils, nous n'aimons pas particulièrement intervenir. En effet, les interventions "commerciales" sont souvent mal perçues, et nous pouvons comprendre, même si certains ne se gênent pas !
Donc :
- L'abrasif : Il sera toujours plus épais qu'un rifloir... si, si !
- L'abrasif "2" : Un rifloir ou une râpe ne sont pas comparables à un abrasif. Les deux outils cités "coupent" le bois, l'abrasif le râcle. Même en finition il est préférable d'éviter l'abrasif. Ne jamais oublier que le bois se coupe. Même en finition on privilégie les racloirs.
- Les rifloirs : Ne pas confondre rifloirs-râpes (adapté au travail du bois) et les rifloirs-limes (adaptés au travail des métaux).
Nous restons à votre disposition si vous souhaitez plus d'informations.
dependancesbois : un rifloir de forme "couteau/cuillère" semble être assez adapté. Certainement à choisir dans une petite longueur (150 ou 175 mm).
Kentaro Bonjour à toi et merci pour ton commentaire.
Oui, je suis entièrement d'accord avec toi : "Il y a des milliers de vrais artistes et artisans, qui ne parlent pas, qui ne se montrent pas, qui ne font pas le show sur le Tioube, qui n'ont pas de fan club, mais qui font de vraies merveilles avec leurs mains".
Mais, est-ce une raison pour "saper" le moral, critiquer gratuitement, ceux qui, depuis des années essayent de mettre en avant des métiers, des savoir-faire, de revaloriser des filières qui se sont enfermées sur elle mêmes.
Est-il normal, encore, de voir passer des personnes, qui doutent encore du devenir de ces métiers ? Personnes d'ailleurs, souvent retraitée de ces métiers, qui avaient de l'or dans les mains et sont devenus de "simple" exécutants sans essayer de faire quoi que ce soit pour se mettre et mettre leur domaine en valeur.
Il existe des gens, qu'on aime ou pas, qui essayent de communiquer autour de ces métiers, d'en parler, d'expliquer le pourquoi du prix des travaux de ces artisans, de valoriser, d'éduquer, de transmettre, de partager, de donner envie. Certains en prennent "plain la g..." et doivent se "donner des coups de pieds au c.." pour continuer.
Oui certains cultivent un look
Oui, certains font du placement produit
Oui, certains ne sont pas parfaits
Oui, certains commettent des erreurs
Oui, certains ont un fan club
Mais heureusement que ces gens existent ! Merci aux Tom Fidgen, Paul Sellers, Christopher Schwarz, Samuel Mamias, Olivier Verdier, Yann Bireken, Boris Beaulant (créateur de cette plateforme où certains confondent "donner un avis, émettre une critique, si possible constructive" et "vider leur fiel"), Sébastien Gros, Lucas Mainferme, Franck Macquart et tous ceux (la liste serait trop longue, ici) qui essayent de mettre en avant vos magnifiques métiers et d'éduquer VOTRE clientèle, celle qui devrait mieux vous payer mais qui préfère l'industriel.
Il y a ceux qui essayent et ceux qui critiquent. Les premiers cités dans cette dernière phrase ont une action infiniment plus compliquée que les seconds.
Les "vedettes" ? Que leur situation de "vedette" soit justifiée ou pas, qu'elle plaise ou non, tout secteur d'activité en a besoin aujourd'hui. Mais, comment ça fonctionnait dans le passé ? Eh bien exactement de la même manière : Il y a vait des milliers d'artistes, d'artisans mais le public n'en a retenu que quelques-uns : les Boulle ou Roubo et quelques autres. Les autres ont été oubliés. C'est la même chose en photo, en pêche à la ligne, en sculpture, peinture etc.
Il en a été toujours ainsi : C'est en faisant venir des "vedettes" qu'on aide à mettre en avant un évènement.
Enfin, il y a aussi des bénévoles. Oh, j'entends déjà la critique : "Pff, ils font ça pour vendre des outils". Vous avez encore raison. Mais croyez vous qu'ils ne le fassent que pour ça ? Croyez vous qu'ils passent environ deux mois de leur temps pour inviter des BÉNÉVOLES, payer le gîte et le couvert (300 repas), organiser animations conférences, juste pour leur égo ? Ils doivent aussi gérer des conflits de personnalités (inévitables), des égo. Ils se défoncent, pour VOUS, pour que justement, vos métiers ne restent pas dans l'ombre !
Heureusement qu'l y a des Étiennes Desthuilliers, Jacky Demenge, Brice Ercker, Michel Lahille, Grégory Flipo, Yannick Bos, Cyril Fortin, Paul Basile, Alexis Perdrix, Mick Gourmelen, Vincent Lavarenne, nos "illsutres inconnus de "la Croisée Découverte"... Ils essayent de laisser des traces, pas d'eux, mais de leurs métiers; De mettre en avant leurs métiers, pas eux.
Ce n'est pas en créant des divisions que vous ferez progresser la situation.
Je reviens donc sur ta phrase, que je recite : "Il y a des milliers de vrais artistes et artisans, qui ne parlent pas, qui ne se montrent pas, qui ne font pas le show sur le Tioube, qui n'ont pas de fan club, mais qui font de vraies merveilles avec leurs mains"
C'est justement ce que nous faisons par exemple à Épinal : Essayer de mettre en avant ces illustres inconnus ou pas , qui font des merveilles avec leur mains. Certes, il est probable que la manière ne soit pas la bonne. Désolé !
Une communauté, c'est des grands, des petits, des chauves, des chevelus, des inconnus, des vedettes... peu importe, essayons de faire en sorte qu'elle grandisse. Et grandir, ce n'est pas diviser ! C'est en faisant rêver qu'on aide à fraire grandir une communauté. Pas en créant des polémiques !
Alors, tiens, et si au lieu de critiquer, là, derrière ton clavier, tu essayais de venir passer quelques jours avec nous ? Si tu venais présenter au public ces merveilles pour que les illustres inconnus le soient un peu moins ?
Il reste de la place. Chiche ? Cinq jours à Épinal et deux conférences d'une heure; Tu as ta place !
à tous ceux qui OSENT sortir de leur zone de confort, ceux qui essayent de donner envie, ceux qui partagent, transmettent, même de manière maladroite : Je vous aime !
Et je ne reste pas anonyme :
Michel Auriou.
Si les "jeunes amateurs" aident à diffuser les savoir des "fossiles", un très grand pas sera fait !
Trop de divisions existent dans notre merveilleux domaine du travail du bois.
Avouons quand même que ceux qui se sont lancés dans la "création de contenu" aident au "dépoussiérage" et à la "mise en avant" de vos métiers. L'idée est bien que les "fossiles" puissent aider à "corriger" et "compléter" les savoirs de ces "diffuseurs", pour le bien de tous. N'oublions pas que si les "pros du bois" veulent vivre, si possible, correctement de leur passion, la cible finale est celui qui a envie d'acheter votre travail !
Bonjour à tous et merci pour vos participations.
Je n'ai malheureusement pas trop de temps à consacrer aux discussions ici (ou ailleurs). L'organisation des conférences ou autres animation à Épinal, en plus du quotidien, est extrêmement chronophage.
Mon rôle n'est pas de polémiquer ou de savoir qui a tort ou raison. Ma volonté est, justement, que vous puissiez tous échanger. Alors, si vous voulez que "notre" communauté vive :
- Il faut venir à Épinal. C'est le lieu idéal pour échanger.
- Il faut ne pas créer de divisions, de "sectes"
- Il faut ne pas être borné mais écouter et partager.
- Il faut que les "illustres inconnus" (terme horrible) et "vedettes connues" puissent se rencontrer.
- Réfléchir à ce que sont devenus l'apprentissage et vos métiers aujourd'hui. Cet apprentissage n'a-t-il pas plus formé des "exécutants" pour "approvisionner" en main d'œuvre une industrie aujourd'hui ou délocalisée ou moribonde ? Je n'ai pas la prétention de connaître parfaitement "votre" milieu". Mais je connais un peu celui des fabricants d'outils Français... ou ce qu'il en reste. Ceux qui résistent ne sont pas dans la production de masse.
- Il faut, tous ensemble et d'une même voix, communiquer le plus largement possible pour remettre à leur place les métiers manuels et plus particulièrement ceux du bois. Vedettes et inconnus forment une même équipe.
- Il faut innover dans la tradition. Encore et encore communiquer vers le public qui, pour beaucoup ne fait pas la différence entre objets Ikea et des meubles faits main (si, si, croyez moi). Formez vos clients et nous aurons du travail.
Allez... à très bientôt à Épinal !
bravo à sylvainlefrancomtois , wil68 et kaj
Ara : démonstrateur hors pair ! Merci pour ce reportage et cette action. merci de penser à nous et à Léo.
à très bientôt !
Bonjour à tous,
Merci pour ces retours. Merci à vous tous pour votre participation, vos sourires, votre entrain, votre aide précieuse.
Oui, il y a plein de choses à améliorer. Oui nous essayerons.
L'Air du Bois devient un partenaire incontournable de l'Atelier Touchons du Bois !
Mention spéciale JB4WOOD : Il a "semé un bazar" extraordinaire dans nos outils de démo et les outils de Samuelgirard... mais c'était un tel plaisir de voir son enthousiasme qu'il est déjà tout pardonné !
on se retrouve en 2023 ?
Merci beaucoup Paco64.
Je pense qu'il s'agit du kit dont parle le client. En même temps, je pense que votre lien nous apporte un morceau de réponse sur le fait que le client ne souhaite pas acheter ce kit. Il est fait en commande numérique. On peut imaginer que ce client travaille dans la tradition et cherche du traditionnel. Cela nous permettra de lui poser la question directement.
Merci Kentaro ! Je peux imaginer que, comme pas mal de passionnés US, ce monsieur est capable de mobiliser une certaine somme pour s'offrir, soit un "vieux" chevalet soit, qui sait, un chevalet unique, particulièrement bien exécuté. On peut essayer de lui poser la question.
Merci glaude ! Et puis eu considèrent les ébénistes comme des artistes. Enfin, une grande partie.
Bonjour à tous,
Nous constatons que ce sujet a tendance à "déchainer les passions". Nous le comprenons.
Nous ne nous prononcerons pas beaucoup sur l'apprentissage du travail du bois. Bien que nous constations, comme vous, beaucoup "d'étrangetés" (pardonnez le néologisme). On peut quand même constater, dans le domaine du bois comme dans d'autres :
- que les "détenteurs du savoir" ont dû commettre pas mal d'erreurs. Sinon pourquoi les "formations" (il ne nous appartiens pas ici de juger de leur pertinence ou qualité) de toute forme sur Internet, fleurissent ?
- Que les référentiels de formations sont fait par la très grande industrie et que, de fait, les savoir-faire ont tendance à se perdre.
En ce qui nous concerne, nous n'avons jamais voulu diminuer la qualité de nos apprentissages, sans aides ni financements significatifs. C'est ce qui a causé de nombreuses difficultés. Pour nous, il n'y a pas d'école. C'est donc vous, clients qui payez (et croyez nous, pas intégralement), le prix du maintien de ces savoir-faire/
C'est bien donc, toujours, une question de gros sous. Jusqu'à combien sommes nous prêts à payer un produit et pourquoi ? Juste pour la matière et le travail, plus ou moins bien fait, de ce produit ? Ou est-on prêt à payer pour matière et travail, plus transmission de savoir, cultures et patrimoine ?
De même nous observons que, très souvent, c'est le manque de moyens qui est mis en avant pour expliquer tout ça. mais avant ça, n'y a-t-il pas un manque de motivation, un manque d'éducation ?
était-ce mieux "avant" ? Vaste débat !
De notre côté, on observe quand même une belle évolution vers le "vrai", l'utile.
Ce sujet est intéressant, franchement. Mais que pensons nous pouvoir y changer, ici ?
il y a longtemps que tu es repéré. D'ailleurs, est ce que nous t'avons informé que c'est toi qui faisait les démonstrations d'affûtage à Épinal cette année ?