La finition traditionnelle du vernis au tampon inclus l'utilisation de la pierre ponce qui bouche les pores, c'est clair.
Alors ce n'est totalement la ponce qui bouche les pores. Comme son nom l'indique, la pierre ponce, ponce (je crois même que le terme "poncer" viens de là), les pores sont en fait remplis avec un agglomérat de vernis, de poussière de bois, et de ponce.
Pour une finition vernie plus résistante aux agressions par exemple pour un plan de travail de cuisine, un bouche-pore pour les bois ouverts tels que le chêne, puis un fond dur polyuréthane puis le vernis polyuréthane (ou vitrificateur)
C'est une méthode de mise en oeuvre. Certains fondut, comme tu l'a précisé, sont garnissant et bouchent également les pores. En fait, un fondur permet d'avoir une base déjà "imperméable" pour sue ton bois n'absorbe plus le vernis. ca aide à des finitions uniformes pendant les couches de vernis.
pour une finition huilée, pas de fond dur. Pour le bouche-pores certains affirment que l'huile va jouer ce rôle, d'autres préconisent un bouche-pores pour éviter une surcharge en huile qui pourrait ressuer ou une libération des tanins quand le bois est tannique. On voit aussi des primaires pour éviter ces deux problèmes (mais n'est-ce pas du "commercial" ?)
Une huile appliqué simplement ne va boucher aucun pore du bois. Pour l'huile, pour éviter des remontées, il faut la faire exsuder. Déjà, l'appliquer chaude ça aide, et ensuite tu peux passer rapidement un décapeur thermique, ça va faire remonter tout le surplus, et tu essuies aussitôt. Pour avoir les pores bouché avec de l'huile, et bien il faut poncer le bois avec de l'huile siccative, comme avec la ponce, ça va remplir les pores d'un agglomérat de sciure et d'huile. C'est assez long à sécher ceci dit, et souvent cela s'écrase un peu dans le temps, ou il faut réitérer l'opréation une bonne semaine après la première application.
Perso les fraises de qualité, c'est chez Klein que je les prends.
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Même si abouter du bois en bout, je trouve que c'est une perte de temps à faire à la main en atelier, sans machinerie lourde dédiée... C'est typiquement industriel et pour assembler du petit tasseau (souvent du recyclage de bois à défauts).
Alors comme les autres, un vernis au tampon, c'est long à faire, mais le résultat est incomparable. Déjà, sur la surface que tu présentes, clairement, le bois n'est pas assez bien préparé. Tu vois des reliefs sur la deuxième photo. Un vernis au tampon, c'ets tellement fin que l'on voit absolument tous les défauts. Déjà la base, c'est préparation du support parfaite. Et si fondur autre que démarrage du vernis à la ponce, il faut le poncer ton fondur. Rien que des traces de pinceau, ça va se voir à travers le vernis.
Après ton vernis tu l'appliques comment ? L'idéal, c'est vieux chiffon en lin ou coton pas trop épais, genre mouchoir (un truc qui a été lavé maintes fois, et qui ne peluches plus), rempli de mèche de coton ou de morceaux de vieille chaussette en laine.
Il en faut un séparé pour le bouche pore à la ponce, et il faut changer les toiles souvent. Parce que la ponce, ça ponce... et ça perce les toiles. Bon le bouche pore à la ponce c'est sportif. Pour simplifier un peu, tu peux passer une première couche de gomme laque au pinceau, attendre qu'elle tire un peu (15 min à 20° ça suffit) et ensuite passer ton tampon, avec une pincée de ponce sur ton support à vernir, et tu appliques fort ton tampon en faisant des ronds, des 8 etc... Jamais de sur place, sinon tu crames ton vernis. Les mouvements quand on retire un tampon d'un vernis, c'est comme un avion qui décolle ou qui atterit. Si tu choppes pas de crampe quand tu fais le bouche pores, c'est que t'y va pas assez fort.
Une fois que tu as une surface lisse, pores bouché, tu peux attaquer le vernis à proprement parler (normalement faudrait attendre 1 à deux semaines que ton fond de vernis tire, et refaire une passe avec de la ponce, souvent le vernis s'est un peu écrasé dans les pore).
Là tu charges ton tampon en avec ton mélange, + de l'alcool. Au fur et à mesure des sessions de vernissage, de moins en moins de vernis, de plus en plus d'alcool. Et pour finir à l'éclaircissage : alcool pure, qui vient glacer le vernis. Bon l'éclaircissage à l'alcool pur, c'est un coup à prendre, on peut vite brûler le vernis. Sinon tu as le Nikko qui fait quasiment pareil qu'un éclaircissage.
Pour la charge du tampon, tu as noté que c'était important, c'est bien. Typiquement, on en met tout le temps trop dedans. J'ai envie de dire qu'il ne doit jamais être détrempé, et jamais être sec. Quand tu le poses sur ton avant bras, tu dois juste sentir le froid de l'alcool, sans qu'il ne laisse rien sur la peau (ou pour dire rien). Et pendant le vernissage, TOUJOURS lubrifier son tampon avec quelques gouttes d'huile (non siccative, je prends de l'huile d'olive, ça marche très bien). Au fir et à mesure du vernissage, vu que tu mets de plus en plus d'alcool, ton huile remonte, et tu l'enlèves complètement à la fin à l'éclaircissage.
Pour finir, ton vernis au tampon "marche" quand tu vois une traînée derrière ton tampon, un "nuage" qui suit le tampon, et qui s'évapore avec environ 1 seconde de retard par rapport au tampon.
On doit vraiment arriver à des glacés, (et là je n'ai pas pouss les sessions de vernissage, j'ai du en faire 2 après bouche porage, idéalement, faudrait plus).
Oh bah tu sais, des rabots, j'en ai vu dans les 10 000 balles. Ce qui justifie ce tarif, c'est bien souvent un travail d'exception, c'est comme dans tous les domaines, il y a toujours une frange de luxe. Ce sont souvent des rabots visuellement très beau, mais qui fonctionnent à merveille, même si c'est rarement un artisan qui va pouvoir se payer de tels outils, ça c'est un autre problème...
faut que je retrouve le nom de quelques gars qui fabriquent des répliques d' "infill plane", ça atteint des prix hallucinants;
J'ai envie de dire que ça dépend complètement de comment et sur quoi, va être fixé ce plateau... Si à chaque bout, il y a des montants assemblé à queue d'aronde, tu mets un peu ce que tu veux, ça bougera pas (dans l'optique que tu travailles avec des bois suffisamment secs). Si c'est un plateau fixé avec des taquets, je privilégierai une coupe plus au quartier, en deux pièces refendu en symétrie de fil, vu la dimension. Après ça dépend si tu mets des alèses, ça dépend de l'essence, c'est vraiment au cas par cas en fait.
C'est bien un champignon, il se devellope suivant des conditions hygrométriqueset de température bien précises, dès lors qu'elles ne sont plus là, il est dormant, et stable dans le temps. Par contre, à prohiber sur un rabot, la résistance mécanique du bois est altérée, ces gentils petits champignons, qui peuvent donner de superbe motifs, "coupent" la structure ligneuse du bois, tu perds en rigidité, et en dureté.
Pour faire une belle ceruse, il faut déjà utiliser des bois avec des pores assez ouverts, au fil marqué, avec hétérogénéité en bois de printemps et bois d'été, genre frêne chêne. Pour un meilleur contraste tu peux brosser les bois à la brosse métallique en laiton pour ouvrir les pores encore plus et attaquer les veines tendres. Ensuite léger ponçage et application de la ceruse. Mais j'ai pas l'impression que sur les photos que tu nous présentes, ce soit une céruse, on ne voit pas d'autre couleur appliquée ? Ca m'a l'air d'être simplement une finition "pores ouverts".
Alors, tu colles ton cuir sur ton cp (la colle à bois ça fonctionne parfaitement), bien le maroufler pour éviter les bulles, normalement, pas besoin de serrer, juste une plaque avec un peu de poid dessus et c'est bon. Il faut mettre aux cotes ton cp avant de coller, tu colles ton cuir avec surcote. Et une fois collé, tu retournes, et tu coupes avec un tranchet simple biseau, en te servant du chant de CP comme référence.
Après tu scotches ton cuir, à ras de ta coupe, et tu viens coller ta pièce de bois parfaitement terminée, à fleur de ton cuir, le scotche protègera ton cuir le temps que tu nettoies. Si tu t'es bien débrouillé tu seras à fleur. Sinon, faut être un as du racloir pour affleurer au cuir sans l'abîmer, mais ça se fait. Attaque à 45°, racloir souple bien plié.
Un que j'ai fait :
Bonjour
En un mot : NON.
Et même si c'est possible (mais je ne m'y risquerai jamais), ton apport de matière ne sera probablement pas de l'acier à outils (souvent de l'acier rapide sur les fers de dégau, au carbone pour les vieux fers), et de surcroît non trempé = ce que tu auras ajouté en matière va se bouffer comme du chewing gum. Et quid de la montée en température phénomale d'une soudure à l'arc sur un acier à outils traité thermiquement ? Ce jeu n'en vaut pas la chandelle une seconde, d'une c'est potentiellement très dangereux de remettre ça sur une machine, et de deux, c'est une perte de temps.
Pas de souci pour l'ossature en queues d'arondes, et les étagères en queue d'aronde. Si les assemblages sont bien réalisés, c'est très rigide. Et pour le fond, je le ne le ferai pas en un seul panneau en ce qui me concerne, s'il est en massif. Par contre pour les portes, tout en massif sans une strucure à cadre ou au moins des alèses, je ne tenterai pas, ça se déformera un jour ou l'autre. Dans ce cas c'est mieux de prtir sur un CP plaqué des 2 côtés.
Oui sans poblème, même si là t'as quelques coups de touret à passer... T'as du manger un paquet de gravillons... Vérifie quand même qu'il ne sonne pas creux, qu'il n'a pas de criques, on sait jamais quand ils prennent des chocs répétés comme ça, ça peut arriver qu'ils fissurent. Les bois douteux, un gros coup de brosse métallqiue avant de passer en machine est un minimum.
Il va falloir des coussins épais, sinon c'est impossible de se lever de cette chaise longue Au niveau des dimensions et angles, ça me paraît pas mal. Tu te poses la question de comment assembler la structure ? Là vu que ton dossier, s'il est encastré dans les deux structures, va bien rigidifier le tout, tu peux faire un peu ce que tu veux. Queue d'aronde, tourillons, par exemple. Pour des queues d'arondes dans des plans non d'équerre, voilà un gribouilli qui explique comment les faire :
Salut, à ta place je partirai sur un assemblage en fausse languette. C'est bien plus simple à réaliser, et tu ne perds pas en largeur de planche. Et l'usinage devient très facile avec une fraise à roulement, et tu peux faire des rainures arrêtées, si tu ne veux pas voir les languettes en bout.
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