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140 réponses
par glaude il y a 4 ans
Fof
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Salut, alors il faut savoir que l'huile de tung, ça réchauffe le bois en teinte. En ce qui me concerne, j'aime bien, pour d'autres, c'est pas le cas.
Pour la dilution, tu peux diluer au solvant d'agrumes, au pire à l'essence de térébenthine, pas plus de 5%, ça accélère la polymérisation, mais bien appliquée, avec une préparation du support adéquate, c'est pas utile à mes yeux.
Déjà si tu veux que ta première couche polymérise rapidement, le bois doit être très bien préparé. Si tu t'es arrêté de poncer au 120, l'huile va pénétrer assez profond dans le bois et mettre du temps à polymériser, et le rendu sera moyen, que ce soit visuel ou au toucher. Il faudra multiplier les couches avec égrainage à la laine d'acier.

Ma méthode d'application, monocouche :
-raclage de finition, avec un racloir affilé parfaitement pour la finition (entendre par là qui ne fait pas de rayures) ou replanissage au rabot quand c'est possible sans reprise au racloir.
-Glaçage du bois avec des copeaux de rabot (à main), je viens polir mon bois avec une boule de copeau, assez énergiquement (attention, ça relève absolument tous les défauts, le moindre micro arrachement se voit). Quand j'ai une brillance uniforme en lumière rasante, c'est prêt à la finition.
-Je mets un peu d'huile sur un sopalin, et j'applique sur mon bois (dès que le bois change de couleur c'est qu'il y a déjà assez d'huile).
-optionnel : passage du décapeur thermique pour faire exsuder le surplus d'huile, et faire un apport d'oxygène et de chaleur forcé. Ou attendre. On peut aussi chauffer l'huile au bain marie avant application, cela baisse sa viscosité.
-Essuyage du surplus avec une autre feuille de sopalin. Et quand je dis tout, c'est tout, faut rien laisser, on doit déjà pouvoir toucher sans avoir une sensation de gras.
-Un coup de brosse à chaussure dans tous les recoins difficilement accessible au chiffon, je reprends une poignée de copeau et je reviens frotter un peu ma surface, et c'est terminé.

Penser à jeter les chiffon imbibés (et la poignée de copeaux) d'huile dans un endroit ou un récipient qui ne craint aucun incendie, ou les jeter dans un seau d'eau. Il y a des risques d'auto combustion. L'huile de lin est très sensible à ça, j'ai jamais eu le cas avec l'huile de tung, mais apparemment, elle y serait susceptible aussi.

Toute la finition de ce truc a été réalisée selon ce mode opératoire, et j'ai du consommer moins de 10 cl d'huile pour l'intégralité du meuble.

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par prof il y a 4 ans
Fof

Je les passerai en plot, ca vaut largement le pin ou l'épicéa, c'est souvent plus joli, et ça sent bon !

Fof

Oui c'est un défaut, mais ça ne l'empêchera de fonctionner d'aucune façon.

par jacquespatry il y a 4 ans
Fof

Salut, ça m'a tout l'air d'être de l'orme.

Fof

Si la préparation à la finition est suffisamment poussée et de qualité, une couche d'huile de tung et tu auras sensiblement ce rendu.

Fof
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Coulisse bois sur bois, ça dure des âges si c'est fait en bois massif. Il suffit de regarder les tiroirs, qui sont encore plus sollicités que ce genre de porte.
Une bonne méthode est faire une gorge en V en bas de la porte sur la structure, avec le contre profil correspondant en bas de la porte, et faire un rainure languette bâtarde avec arasement de la languette sur le contre parement de porte. Cela implique une rainure plus profonde que la longueur de la languette pour enfiler la porte dans son logement. Pour une meilleur glisse, un bon polissage des surfaces en contact fonctionne à merveille.

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Fof
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Haha ça peut être difficile de départager frêne et châtaignier en bois de fil ! Mais là en ce qui me concerne, c'est du châtaignier. D'une, l'écorce. De deux, les pores un peu plus allongés que ceux du frêne sur quartier. De trois, l'allure du coeur étoilé. De quatre l'allure du noeud qu'on voit de loin sur une photo (si tu peux le montrer de près, les noeuds avortés de châtaignier sont très reconnaissables). Sinon pour être encore plus sûr, un peu de chimie, tu verses un peu d'acétate de fer sur un échantillon. Si ça vire au bleu ciel grisé, c'est du frêne, si noir profond c'est du châtaignier. Si tu n'as pas de solution de prête, un coup de vinaigre blanc sur le bois, et un coup de laine d'acier dessus pendant que c'est encore humide. Ça devrait trancher.

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Fof
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Tout dépend de ce que tu recherches comme rendu. Plus c'est poncé fin, moins l'huile pénètre dans le bois, et plus tu tendras vers un satiné semi brillant. Cela engendre des finitions plus filmogènes que d'imprégnation, et l'huile polymérise beaucoup plus vite. Il n'y a aucun problème particulier d'accroche avec l'huile de tung. Personnellement je ne ponce plus quand je huile, racloir affilé au poil (il ne doit en aucun cas rayer, il ne faut pas rouler le fil), et glaçage avec une poignée de copeau pour polir le bois (ça équivaudrait à peu près à un ponçage jusqu'au 400-600). Ensuite je huile, je passe un coup de décapeur thermique rapide, pour faire un apport de chaleur et d'oxygène forcé, et j'essuie le surplus. Et ça peut être manipulé de suite. En une couche, on arrive à des rendus de la sorte.

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Fof

Salut, tout dépend de l'utilisation que tu veux en faire. si c'est pour du tout venant, pour travailler des bois faciles, sans contrefil, tu peux mettre la pointe du contrefer à environ 1 mm du tranchant. Cependant, pour les bois difficiles, il faut le régler au plus près du tranchant, environ un dixième de mm, pour qu'il fasse son action au mieux de brise-copeaux (là il faut s'aider des contrejours pour bien le régler). Dans tous les cas, le contrefer doit être parfaitement ajusté à la planche du fer, auquel cas il sera inefficace, et les copeaux passeront dessous, encore plus si le contrefer est réglé au plus près. A savoir que plus le contrefer est près du tranchant, plus l'effort de poussée pour sortir le copeau est important. En rabotage de finition dans les bois difficiles, la forme du copeau en accordéon (action brise copeaux pour limiter voire supprimer totalement les arrachements) te dira si ton contrefer est au plus près du tranchant (il y a aussi l'angle du contrefer qui importe). Et éviter les contrefer trop serrés lors de recalage en bois de bout, ça n'a aucun intérêt, si ce n'est de rendre le rabot impossible à pousser, et c'est broutage assuré.

Fof

Salut, c'est du frêne. Il se reconnaît à son fil, son grain, sa couleur, son bois de bout, son écorce, comme tous les autres bois en fait 😃 Pour certains, l'odeur peut faire trancher entre différentes essences très similaires.

Fof
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Salut, j'affûte mes fers de raboteuse et dégau ( les deux en 510) au touret à la volée, et finition à la pierre diamantée. Pour garder l'angle constant il suffit de régler la table du touret (une petite c'est plus pratique). la régularité sur le coup de touret sur la longueur, ça vient en faisant, mais j'ai jamais grand chose à récupérer au grain 400 ensuite (vu que le touret affûte en creux, j'ai peu à rectifier à la pierre).

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Fof

Tout dépend quels exotiques tu travailles. Si tu as l'occasion de scier du movingui, de l'iroko ou du makoré et d'autres joyeusetés, c'est ultra désaffûtant. Le seul truc qui tiennent la route pour ces bois, c'est les rubans pastillés au carbure (et ça coûte une blinde).
Tu affûtes toi même ou pas ?
Le flexback, je ne sais pas comment ça se comporte, ils annoncent une trempe de dent à 63 HRC, c'est affûtable à la meule (pas à la lime en tout cas, sauf diamant), mais reste à savoir jusqu'où cette trempe va.
Sinon pour tout ce qui est CP de qualité, feuillus et exotiques hors ceux sus cités, un acier suédois, C75, ou type Uddeholm, c'est très bien.

Fof
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T'as plusieurs solutions, mais préférée étant une structure à cadre ou le tiroir coulisse sur son séant. Mais comme dit plus haut, il faut des guides latéraux (là ils ne sont pas encore mis sur la photo), pour ne pas que le tioir se mette de travers, surtout dans le cas d'une structure de meuble à panneaux/montants/traverses. Le hêtre c'est bien pour le support. Le sipo, je trouverai ça un peu grossier et tendre pour un tioir, surtout destiné à de la charge.
Pour qu'il glisse bien, c'est glaçage des surfaces en contact avec un rabot de replannisage, et polissage des surfaces avec la poignée de copeaux de replanissage. Faut éviter le ponçage, surtout grossier. Tu peux faire en sorte qu'il soient très ajustées. En ce qui me concerne, les facades sont très ajustées, et je fais mon tiroirs très légèrement conique. Quand tu le sors et le rentre, il n'y a que sur la facade que tu sens une dureté.
Pour l'arrêt, soit tu colles des taquets en fond de coulisse, soit tu fais en sort qu'il arrive pile poil contre ton fond, soit tu fais comme j'ai fait, avec cadre en retrait de facade, et c'est la facade de tiroir qui vient buter contre le cadre support.

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Fof

Oui, à mes yeux c'est un excellent bois pour les panneaux de fond de meuble, et pour les tiroirs. Comme le tilleul et le peuplier, c'est un bois qui se travaille très facilement et qui se déforme extrêmement peu sous l'action de l'humidité (en dimensions, et déformations type gauchissement).

par Grabouille il y a 4 ans
Fof

Salut, tronçonneuse electrique avec un guide de 50, laisse tomber. Faut partir sur du thermique. Tu as les classique stihl/husqvarna, mais les gammes tout publiques sont merdiques, pas fiables. Faut taper dans les modèles pro, qui sont assez chers. En moins cher, et très robuste, tu as Shindaiwa, Solo et Dolmar. Mais quel est ton budget, pour commencer ?

Fof
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Salut, les queues d'arondes, c'est très bien pour ce genre de renforts. Pas besoin qu'ils fassent la hauteur des traverses, une largeur d'une dizaine de centimètre par 25 mm de haut, ça renforce déjà fort.

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