Pour les taraudages pas métal dans le bois, je fais en sorte que le filetage soit pris sur au moins 15 mm pour répartir l'effort. Bon la vu que l'intérieur est piqué, je t'avoue que ça me rassure pas trop, surtout pour les serrage de bout, où il n'y a pas eu de rajout de cormier. Mais si ça vient à foirer, je peux défoncer et remettre des inserts en cormier, ou un insert metal. Mais honnêtement 15 mm de filetage dans du cormier, ça permettra un paquet de serrage avant de s'user, là je peux serrer comme un sourd sans sentir une once de de recul sur la vis.
Je dois pas être le premier à faire ça Mais c'est rigolo, l'idée de ces chanfreins est venue pour la première fois... en fabriquant un rabot, pour des questions de préhension.
Oak "L'esthétique naît de la fonction" ;)
Les rabots en hêtre fonctionnent, alors je ne vois aucune contre indication pour une semelle en érable américain ou érable champêtre sur dosse, au contraire. Le sycomore serait par contre un peu plus tendre.
trente six seb 2-3 coups de ciseaux et zou c'est fait !
Ah tiens j'avais jamais fait gaffe ! Oui je suppose que c'est pour serrer plus fort, de l'autre côté il n'y en a pas.
trente six seb sur les petites longueurs de la sorte, c'est pas bien pratique pour poser une semelle, même de rabot de paume.
Bah pour le coup le mien se desserre absolument jamais, même serré à la main. C'est ce jeu là que j'ai, c'est top qualité. voelkel-shop.c...lkel-47005.html
bernardrebout Merci ! L'allure générale me fait dire qu'il est anglais (pas d'estampille visible sur le fer), l'essence utilisée, et son propriétaire s'appelait Mr Gallaway, et comme il a été je pense fabriqué par ce même menuisier, ça confirme la provenance anglaise à mon avis
En ce qui me concerne j'appelerai plus ça "apprentissage". Si c'est pour faire baver sans rien expliquer (même si c'est dans l'air du temps), ça n'a que peu d'intérêt. Le but, c'est quand même d'arriver à le faire, se lancer. De mon côté, si je me sens apte à expliquer comment le réaliser correctement, je le ferai dans la mesure du possible.
Si le dépassement de soi, on le considère comme un accomplissement personnel, c'est bien, par contre c'est souvent dévié en "il faut que je sois meilleur que les autres", et ça finit en système de classement... On voit ce que ça a donné avec Stakhanov (et c'est encore plus insidieux maintenant avec les "managers" et autres "drh"). Le but c'est d'apprendre des choses, pour que ça ait de l'intérêt, il faut montrer comment on a fait à mon avis, et si on s'est planté, identifier les problèmes, et en faire part aux autres. Je suis assez pour de modifier le nom aussi, partir plus sur un [technique] ou [apprentissage], que ça ne tourne pas en un "qui va être le meilleur", parce que finalement, on s'en fout un peu. De mon côté je pense me demerder pas trop mal avec les outils à main, le plus grand merci que je pourrai avoir en expliquant les choses, c'est de voir quelqu'un qui essaie d'y arriver, et qui le place dans un meuble, bien réalisé, sans y passer toute une vie...
Le plus important pour cet assemblage, c'est pas tellement les ciseaux, c'est plus les scies. Les ciseaux servent seulement à nettoyer les fonds de coupe et d'entailles, mais pas à grand chose d'autre.
Folgansky J'ai pas fait ça la scie à dos, mais à l'égoïne Oui, scier droit ça demande de la pratique, c'était le moment de pratiquer Respecte les règle de sciage de tenons, tu ne scies que ce que tu vois, si t'as une scie correctement préparée, ça se passera bien.
titimaster Il parlait surtout des arasements et du mi bois descendus sans reprise
Folgansky Oui faut se lancer. Les bonnes démarches à adopter :
-essayer (et là, en ce qui concerne les techniques de travail à la main, celles de nos anciens sont OPTIMALES, ils n'avaient que ça pour travailler)
-si on y est arrivé du premier coup, génial.
-Si on se rate, on recommence et on fait mieux, en ayant au préalable essayé d'identifier les problèmes : geste, outil pas adapté, mauvais traçage, outil mal préparé et/ou affûté, bois difficile etc...
-Au fur et à mesure qu'on élimine les "problèmes", et surtout qu'on les rectifie ( ça ne sert à rien de continuer à persister de rouler avec un pneu crevé), on s'améliore, par la force des choses.
C'est à méditer pour les prochains, mais déjà, à mon avis, les premiers trucs à maîtriser à la main, c'est tenon mortaise, queue d'aronde, enfourchement et mi bois... Déjà quand on fait ça au poil, les assemblages plus complexes, c'est surtout une histoire de tracé et d'ordre d'execution...
oui pour ça, c'est vraiment traçage au tranchet/pointe, et tracer les pièces cul à cul. C'est plus précis. sinon pour l'ordre des opérations c'est pas mal, on peut descendre à la scie les mi bois et les queues d'arondes en même temps avant d'avoir fait tomber un quelconque arasement aussi. Je me suis attelé à l'exercice aussi Et j'ai à peu près toutes les photos des opérations, ça fera un pied de lampe !
Et je rajouterai que la guimbarde est loin d'être indispensable. Un bédane avec un coup de feutre et c'est parti. Il faut noter que c'est un assemblage qui bosse en traction, le fond de ton entaille queue d'aronde femelle, il n'a aucunement besoin d'être nickel propre. C'est comme le fond d'une mortaise.
Oui ce sont les arasements de cette languette qui règlent la profondeur de rainure. cette languette faisant office de semelle.
L'angle d'attaque est de 50° (par rapport à la semelle).
Oui mais là les tiges gênent la main gauche à mon goût et pour la préhension du guide parallèle, il suffit de de le pousser contre la pièce à rainurer, je trouve pas bien utile d'avoir un guide énorme, ni de l'empoigner complètement, pas sur des rainures de 6 à 10 mm en tout cas. et oui, il fonctionne très bien ! Il a déjà quelques mètres de rainures comme sur des roulettes
Enfin j'essaierai d'en faire un de la sorte pour te faire plaisir
J'avoue que je suis dubitatif aussi. Vu la géométrie, ce pied va se prendre justement des coups de pieds régulièrement en sortie de table à mon avis, et le pied métal ne servira pas à grand chose dans ce cas. J'aurai au moins mis un longeron longitudinal centré et embrévé (qui aurait pu être extremement discret, et non gênant pour les genoux), il aura repris pas mal d'effort dans la longueur. A voir dans le temps !
Le mdf solide ? Faut pas pousser non plus. Ca reste de la poudre agglomérée, ça n'a aucune "solidité".
Agglomérée sous pression pardon, avec pas loin de 10% de colle ! On ne peut pas dire le contraire, ça n'a pour dire aucune rigidité en flexion, ça prend des gnons pour un rien, et c'est une vraie cochonnerie à travailler et à respirer (même sans le travailler ça sent la chimie... ).. Bref, je hais ce genre de "matériau", et c'est à mon avis pas la meilleure voie pour débuter le travail du bois en essayant d'y prendre du plaisir. Quitte à travailler du bois sans investir, il vaut mieux partir sur des panneaux de pin réassemblés. Ça coûte peu cher et c'est calibré. Bon un blanc uniforme sur du massif à fil fort, ça demande plus de travail, certes.
Il paraît simple, mais en fait avec les quelques accessoires, pas besoin de plus. Des gros pieds, un plateau épais, un contreventement à tout épreuve dans la longueur, et on est peinard pour bosser.
Et la traverse tablière ! Je la trouve bien plus pratique qu'une servante mobile, à l'usage. Ca c'est inspiré des établis anglais
Merci ! Oui il est fait pour ! Bah j'ai pas couru non plus, ca reste simple comme construction. J'ai peu de machines, mais du lourd pour le débit corroyage, ça permet de bien réduire les temps de préparation du bois.
Erebor Pour le corroyage, quand on a pas le matos, c'est pas idiot de filer un billet à un menuisier pour qu'il s'en occupe. Un petit meuble, àa la pogne, on s'en sort, un établi, c'est une autre histoire.
Sinon tous les assemblages ont été fait à la main.
Et bah fais le même ! J'ai moi même plus ou moin copié ce qui a été fait ! Et en l'occurence, pour le moment, j'ai rien à redire dessus au niveau des cotes et des agencements, j'ai pu jusqu'à présent serrer tout ce dont j'avais besoin, avec l'ajout de la moxon.
Oui le plancher intermédiaire est très pratique, en plus de contreventer la structure (attention tout de même aux longueurs de valet)
La presse de bout, aucunement. Au contraire, pour l'avoir déjà pas mal utilisé cet étali, elle me ferait suer plus qu'autre chose. C'est extrêmement appréciable de pouvoir tourner autour d'un about parfaitmenent carré, sans rien qui gêne, avec plein de prises pour des serres joint, je ne la regrette pas une seconde. D'ailleurs sur ce genre d'établi, je conseille 1m de libre devant, mini 60 à chaque bout, et 50 cm derrière. Ca multiplie les possibilités de l'engin.
C'est normalement suivant les diagonales, surtout dans le cadre des bâtis avec onglets ravancés, ta première cheville, la plus proche de l'onglet, permet de bien les plaquer, la seconde vient en renfort. Là honnêtement, ça n'a pas vraiment d'importance.
trente six seb Non finalement 2m20 c'est un poil juste pour de la porte !
Ah bein si t'as le vis pour la presse de bout, profites en. Surtout si tu le fais moins long, le manque de longueur pourra gêner l'utilisation des pieds de biche.
Sinon la hauteur d'axe de vis de la presse frontale, j'ai mis à 22 cm du point haut de l'établi, j'ai copié ça sur un vieil établi. Ca me paraissait haut et gênant pour le serrage de panneau, mais en fait, c'est très bien, on est pile à la bonne hauteur pour serrer confortablement, et on peut serrer le panneau contre la vis, qui sert de plus de butée.
Pour la pièce dentée, en faisant un trois pièces collé avec fil contrarié, ça évitera tout problème de casse, surtout sur un pas de dent faible. C'est comme ça que je vais la modifier (mais à l'usage, le levier qu'on abaisse et lève au pied, c'est top)
Tout est prévu pour une servante mobile, mais en fait, avec la traverse tablière affleurante au plateau, j'en ai pas senti le besoin une seule seconde pour le moment...
Pour les assemblages, tu peux y aller, c'est solide, en me mettant au bout, en poussant comme un sourd sur le plateau, j'arrive pas à déformer la structure Si tu peux pour les pieds, mini 80 mm de section.
trente six seb Le coin en bas c'est pas idiot. Par contre la presse frontale pas guidée et libre... Je ne voudrais pas de ça une seule seconde.
Si tu as une vis simple, ce que tu peux faire en bout, c'est une presse Nicholson avec un téton amovible dans l'alignement de la rangée de greppes. Si j'en ai une à rajouter, ce sera ça.
youtube.com/wa...h?v=iYldStIreQI
Rah c'est pas fait pour le travail à la main ça le caisson du dessous sera beaucoup trop gênant à l'usage, et en terme de "coup" pour mortaiser, ça ne vaudra jamais des gros pieds en massif. C'est aussi pour ça que je j'ai voulu séparer avec une armoire à outils.
Le guide troué, ça fonctionne très bien, mais faut se baisser pour mettre le tourillon. par contre, si tu casse ta pièce de bois, c'est pas normal (sauf si c'est du tourillon de 8), tu dois serrer beaucoup trop fort. Normalement si la vis est de qualité, que le blocage bas est placé, que la partie mobile a un angle, dèq que la vis est en tension, un quart de tour de serrage, voire 1/2, et la pièce est littéralement impossible à bouger sans coup de marteau, et comme on évite de donner des coups de marteau sur une pièce en presse, ça ne doit pas arriver.
Sinon si tes trous sont de petits diamètre, privilégie un vieux tournevis dont tu ne te sers plus.
On doit pouvoir le faire en bois, mais il faudra d'assez grosse sections, et il vaut mieux le faire en lamellé collé, pour gagner en rigidité.
Un motif de ronce de ronce bien soudée, c'est sensiblement le même dans beaucoup d'essences.
Le cormier est dans le guide parallèle de presse et pour les greppes
Non non je travaille avec bras et corps, jambe bien en avant, mais c'est peu problématique pour moi de travailler bras assez hauts, sur étau ou moxon. Mais oui je fais 1m90, et disons large d'éapaules.
Tu peux regarder du côté de ces établis, presses parisiennes en bois ! workbenches.se/en/modelma.php
Oui j'ai vu que c'était le haut de gamme des mines de suède dans ton pas à pas, j'ai dit tiens, pourquoi pas Je rajoute les dimensions.
dneis Bonne question pour l'épaisseur, ce ruban là, ça devait être un 7/10 ou 8/10. A refaire j'aurais du prendre du 6/10.
A vrai dire, j'ai pour dire rien fait dessus, juste plané la semelle (à termes, j'en recollerai une en cormier, ça glisse mieux que le hêtre) et affûté le fer.
Oui j'en suis très content, c'est beaucoup plus léger qu'une varlope tout fonte, avec le même type de réglage, et glissage bois. C'est appréciable sur les long rabots.
On lit beaucoup que ces rabots transition sont des daubes, mais pour l'utiliser très souvent, et pas grand chose à redire dessus, je pense qu'on à encore affaire à des snobinards qui savent pas trop bien se servir des outils. Et puis elles sont jolies ces varlopes.
Certes la molette d'avance est pas trop accessible, mais personnellement ma varlope est tout le temps réglée de la même façon, faut dégrossir au riflard avant, 3-4 coups de varlope, fintion au rabot de replanissage si besoin, et hop surface nickel prête à coller.
Calcaneus Je suivrai ça ! Pour la lumière, je le redis, s'il y a un contrefer, et qu'il est bien réglé, on s'en fiche un peu... Je dois avoir pas loin de 8 -10 mm de lumière sur la mienne, et c'est en aucun cas problématique.
Déjà, pour commencer, si tu as utilisé ton rabot avec le fer avec le tranchant dans l'état que tu nous le montres sur tes dernières photos postées, il faut absolument reprendre cet affûtage, tu n'arriveras à rien avec ça. Avant de régler quoi que ce soit : on affûte et on fait en sorte de pouvoir de raser les poils de l'avant bras avec le fer, c'est la base de tout. A noter que le contrefer s'affûte également. Pour commencer, mets le à 1 mm du tranchant environ. Et le presseur, pas serré comme un sourd, ça foire la vis d'avance sinon, celle avec l'écrou moleté.
Ensuite, si ça broute, que les copeaux bourrent, on parlera des réglages
Très joli ! Ton bois, des copeaux et de la pièce que tu montres en main, ça ressemblerait bien à du cytise. il y a des reflets verts dans la couleur ?