Je n'y vois pas d'utilité autre qu'esthétique en ce qui me concerne, mais il y en a peut être une que je ne sais pas !
Ils doivent être esthétiques, car sur la plupart de ces scies, ça paraît pas très commode pour y passer un doigt. Mais on remarque qu'ils sont généralement présents, ces deux creux. blackburntools...cans/index.html
Elokaze Ah oui, c'est fort possible. Comme je mets rarement la main gauche sur la scie, j'ai jamais fait attention à ça...
C'est pas forcément problématique, si la pièce est grande, on peut la serrer à un endroit, et travailler par zones. Une presse arrière, de plus, on a toujours tendance à serrer ça trop fort, et ça donne souvent une très légère flèche à la pièce serrée. Et tout ce qui est gros plateau de table, porte assemblée, on travaille ça plus sur tréteaux que sur établi.
Démonter un assemblage avec un marteau et un bout de cuir, on n'abîme absolument rien Et pour tout ce qui est queues d'arondes, vaut mieux une moxon, c'est parfait pour ça. Si j'avais à choisir entre presse arrière/de bout et une moxon, le choix serait très très vite fait. Un truc plus utile qu'une presse arrière à mes yeux, un étau amovible, pour travailler à hauteur, et être libre partout autour des mordaches :
Comme dit plus bas, on parle de démontage, de mon côté, je ne changerai pas mes habitudes d'avec du cuir et un marteau, qui fait ses preuves. En fait la presse arrière, j'y vois un réel intérêt, vraiment indispensable... Quand tu travailles à la défonceuse. Là, c'est très utile.
Didier Disons que je parle de mes expérience en termes pratiques, pas en vision d'une potentielle utilité. Je dis tout ça c'est pour vous hein, si ça peut vous éviter un billet de 200 pour une presse très loin d'être indispensable, et les quelques grattages de tête pour l'installation A l'usage, pour bosser le bois, très honnêtement, il y a besoin de très peu d'outils. Avec la caisse à outils publiée recemment :
Je te refais ça sans avoir besoin de plus d'outils, si ce n'est quelques bouvets-ciseau-bédane fabriqués en bois.
Après, si c'est pour se faire plaisir, avoir une presse de bout, une parisienne, foncez
En homogénéité, le douglas, c'est pas terrible, le bois de printemps va se creuser très vite entre les veines dures de bois d'été et ça risque de vite tourner en échardes, le peuplier quand à lui, est parfaitement homogène.
Oak Par contre en piétement, niveau mécanique, les résineux c'est parfait.
racmterrof Je suis plutôt d'accord avec toi, mais dire que les rabots en fonte sont plus performants, c'est par contre complètement faux. Chacun a ses avantages, mais on se doit d'arriver au même résultat avec chaque. Et honnêtement, pour l'amateur qui corroye son bois à la main, les rabots en bois sont beaucoup mais alors beaucoup moins fatiguants à l'usage. Ils glissent mieux, et sont moins lourds.
racmterrof Les rabots de finition en bois existent depuis plus de 150 ans... Exemple avec un vieux navette en bois (fer marples hybernia, donc avant 1900), je fais le même taf de finition qu'avec un norris à 1500 balles. C'est vraiment une histoire de préférence, mais la performance, bein c'est la même. Quand c'est pas le cas, c'est du côté de l'opérateur qu'il faut regarder.
Bah ça ne me prends pas une plombe à faire, et ça me sort aussi de ma zone de confort tenon/queue d'aronde classique. Et si ça peut aider à se lancer d'avoir une méthode, de se faire violence pour sortir les outils à main, c'est très bien !
Et bein c'est parceque j'avais même pas fait attention, mais c'est exact Là du coup, la seule différence aurait été que j'aurais du tracer ma contre queue, je n'aurais pas pu travailler par report précisément, mais la méthode reste valable.
Folgansky Celui ci est un très bon exercice de sciage et de coupe d'arasement. De plus il est intéressant pour assembler des portes de meubles.
Et là on est sur du très long et difficile à réaliser proprement. Ca pourrait être marrant à faire pour un pied de sellette ou de guéridon.
Tu peux l'adapter à n'importe quelle section, l'essentiel est d'avoir une division sensiblement en 4 partie égale de ta section. 2 arasements, tenon, et queue d'aronde. Après ce sont tes largeurs d'outils de mortaisage qui conditionnent tout ça. Là je crois que j'avais une section de 45 mm d'épais, bédane de 10, queue d'aronde de 10, arasements de 12,5.
Ca déroute peut être au départ l'affûtage, mais quand t'es habitué, ça ne prends que quelques minutes de démonter le fer, l'affûter et le remonter. Ah ça c'est sûr, c'est pas plug&play, faut pratiquer, c'est pas inné tout ça. Mais une fois que c'est acquis, bein si t'as usé le fer jusqu'au bout, tu pourras dire qu'il aura vu quelques kilomètres de bois. Perso, leurs drouilles en tôle/plastique avec des lames de cutter vendues un oeil, symptomatique de la politique du jetable actuelle, j'aimerai sincèrement voir ça dans un bois ondé et retors, ça ne doit pas casser 3 pattes à un canard.
Oui, je dirai que le seul intérêt de ces outils : le chantier quand on pose, pour ne pas risquer d'abîmer les outils d'ateliers. Sinon, c'est vraiment pour satisfaire une fainéantise de ne pas apprendre à mon avis (et les gusses qui fabriquent ça l'ont bien compris). Hors, quand on est déjà recalcitrant sur l'affûtage, le reste du travail risque de s'en ressentir je pense.
Plane, wastringue, hache, bocfil, râpes, tout ça ce sera dans la rubrique "outils moins indispensable mais utiles", c'est en aucun à acheter quand on débute. Un ciseau ça remplace une plane, une scie ça peut faire le boulot d'une hache, un racloir celui du wastringue etc.. Et honnêtement une hache, quand tu achète en plot, je n'y vois pas réellement d'interêt. Par contre oui quand tu pars de bûches.
Et oui les pierres, finalement, celles qui servent le plus en termes de durée, c'est les gros grains. Celle de finition, on y est pas longtemps, surtout quand on fait un deuxième contre biseau.
Guilh63 Tout à fait ;) Mais tu vois avec mon égoïne, sur du plot de 27mm, en délignage, à chaque coup de scie, j'avance environ de 15 mm Je ferai un topo sur l'affûtage des scies. Sur Youtube, les seules scies qui coupent que j'ai vu, c'est chez Rob Cosman et Paul Sellers. A chaque fois chez les autres je pète des câbles
Guilh63 Ouais un dos de gouge de sculpture bien poli, je suis sûr que ça foncionne sans aucun problème.
OPinacle Voilà comment tu ravives un racloir en environ 30 secondes avec un tournevis !
affilage racloir
Guilh63 L'angle n'est tout de même pas au hasard, tu vois quand j'utilise le racloir, le racloir est penché sensiblement de la même façon (angle d'attaque) sur les 4 arêtes
Niouniou Là c'est juste de l'entretien de fil, mais effectivement, le dressage en tout premier lieu à la pierre doit être bon. Quoi qu'il en soit, un racloir affilé correctement pour de la finition, dans les bois relativement durs, on doit l'entendre chanter, siffler comme dans la vidéo.
Oui normalement une soie de lime c'est rarement trempé, de même que toutes les soies en général.
Et sinon pour le ciseau de 26, j'ai dit qu'on pouvait compléter les 3 petits par une pelle à tarte de 30-40 mm Et je n'ai pas parlé du wastringue ni de la plane Au début, c'est pas indispensable, surtout pour les ouvrage droits.
La règle sert juste à contrôler ce que tu fais, et savoir où reprendre si besoin. Cela implique d'avoir une règle bien droite, assez longue. A savoir qu'il vaut mieux faire un très leger creux dans un joint, qu'un bombé. De toutes les manières, si les joints sont bombés, c'est que la tenue du rabot est mauvaise et/ou qu'il n'est pas assez affûté.
Mais la meilleure méthode de faire un joint de collage, c'est faire les deux pièces en même temps, poser les joints l'un sur l'autre, et contrôler à la lumière. S'il n'y a pas de lumière qui passe dans le joint sans forcer, c'est parfaitement droit.
Il existe des règles rectifiées, mais ça coûte assez cher. Sinon tu vas au rayon maçonnerie, et tu tries les règles de maçon en alu. Pour les contrôler, tu en prends deux, tu te mets face à un néon, et mets les chants l'un contre l'autre sans forcer. si tu vois un rai de lumière quelque part, c'est pas droit. Si pas de rai de lumière le chant des deux règles choisie est droit (c'est statistiquement pas trop possible que les deux aient un défaut se compensant).
Après, l'acquisition d'outils ne doit pas être conditionné par le "ça peut servir", mais plus "j'en ai besoin pour faire ça".
Didier Malheureusement de cette façon avec une règle, tu seras à peu près certains de faire un chant non d'équerre.
Oui je peux mettre quelques planches à recaler !
Merci ! Là j'ai déjà quasi fait le tour de ce que j'ai, enfin ceux dont je me sers régulièrement, qui sont réellement utiles.
dependancesbois Ca l'épaisseur des racloirs, c'est vraiment histoire de préférence. Je tourne principalement sur des 8/10ème 9/10ème en ce qui me concerne. J'en ai un très épais aussi, qui me sers quand je veux garder une planeité parfaite. Pour rester plan, il vaut mieux utiliser son racloir en tirant d'ailleurs, on le plie naturellement beaucoup moins qu'en poussant.
Un bout de rail de chemin de fer, ça fonctionne très bien commen enclume, c'est de l'excellent acier ! Tu as beaucoup de forgeron qui en ont, en plus des bigornes.
Je le disais ailleurs, en affûtant un biseau à 45°, on perd gros en capacité de coupe comparé à un biseau à 25-30°. Et je trouve ça dommage de détourner un outil, à la base fait pour recaler (le stanley 62 a été fait pour reprendre les billots de boucher), pour travailler dans le fil, en modifiant le fer. Et ça c'est pas moi qui l'invente, nos anciens, qui savaient travailler le bois bien mieux que nous à la main, ne se sont jamais servi d'un 62 pour travailler dans le fil (même si celui ci était mal conçu). J'ai essayé en croyant que ça resoudrait tous les problèmes d'arrachements dans les bois difficiles, et bien non, pas du tout.
D'autant plus qu'un angle faible implique des épaisseurs de fers plus conséquentes qu'un rabot avec fer inclinée à 45°, biseau en bas. En ce qui concerne la lumière règlable, ça fait partie des solutions pour limiter les arrachements, mais dans la pratique, c'est très peu commode. Au moindre arrachement ça coince et ça bourre, et faut pas croire, les angles faibles, dans les bois très difficiles, c'est loin de faire le café, en augmentant l'angle d'attaque, en réglant la lumière au plus fin, ça passe pas trop mal, mais du fait du biseau énorme, et de l'angle de fer, il faut appuyer comme un sourd dans les bois difficiles pour rien péter, c'est pas le cas du tout avec un rabot à contrefer. En termes pratique, les meilleurs résultats obtnus sont avec un angle d'attaque très fort, ou un contrefer réglé pour du replanissage. Pour la polyvalence, j'ai pu remarquer à l'usage qu'on peut pas tout faire bien avec un seul outil, il y en a des dédiés pour la plupart des opérations, c'est pas pour faire joli. Un angle faible avec fer avec biseau à 45°, pour moi, c'est très moyen en tout.
Et les rabots "à angle faible", se désaffûtent plus vite (ça c'est un constat), du fait je suppose, que la planche se trouve bien plus dans l'axe de rabotage.
Bref, j'ai un bon rabot à angle faible, mais il me sert quasi exclusivement pour le recalage, là où il est le meilleur. Après ça dépend de ce qu'on bosse comme bois, dans le tout venant, ça fait l'affaire.
Efficacité d'un biseau à 45° contre celui à 25°, je relance pas le débat, la physique dit que ça coupe mieux à 25. Mais effectivement, si tu finis d'affûter au 1200, possible que tu ne notes aucune différence.
Effectivement, il y a une mode, c'est indéniable. Libre à chacun de la suivre. Je n'ai pas dit que c'était des mauvais outils, au contraire, c'est le meilleur en recalage de bout. J'ai juste dit qu'on ne l'utilisait pas à son plein potentiel en travaillant dans le fil.
J'ai jamais dit non plus qu'il était absurde de modifier les outils... Là on détourne un outil fait pour une tâche, pour une autre, ou il est moins bon, et où la plupart des outils courants sont meilleurs ! Modifier des outils ça s'est toujours fait, mais pas pour cette raison. c'est surtout quand aucun autre outil ne permettait l'opération, ou car on ne l'avait pas.
Enfin bref je le redis, si il faut acheter un premier rabot, c'est pas celui là, un n° 5 sera bien plus polyvalent, et efficace dans la plupart des bois. Qu'on ne veuille pas me croire, je m'en fiche après tout, mais je pense avoir raboté assez de bois différents, avec tous les "défauts" ou altérations possibles, avec différents rabots, pour me faire une bonne idée de la chose.
Je ne l'ai jamais mesuré à dire vrai, mais je dois être dans les 3-4 mm je pense. Et pour les tronçonnages à une cote ou sur un tracé, c'est globalement tout le temps avec une denture de tronçonnage. Depuis cette habitude, je ne reprends plus beaucoup le bois de bout. Pour les éclats enbsortie avec une denture à deligner, il y a aussi l'angle d'attaque qui influe.
Merci !
En effet, la présence de celui ci est discutable. Comme je l'avais avec le fer je l'ai mis, ne serait-ce que pour donner plus de rigidité à l'unité de coupe. Mais à l'usage, on commence fer très sorti, contrefer assez éloigné (arrachements à tire larigot dans les contrefils), et on aplani un peu les rigoles ensuite avec fer moins sorti, contrefer plus ajusté, on limite grandement les arrachements, et ça fait moins à reprendre avec la varlope ensuite. Par contre il faut essayer de donner la même courbure convexe au contrefer pour qu'il soit relativement efficace.
Plus généralement, des finitions sans saloperies pétrochimiques dedans. Grosso modo : vernis gomme laque, huilé naturel, et j'aime pas trop l'huile de lin, donc c'est souvent huile de tung.
Teintes à l'alcool majoritairement, ça remonte moins les fibres que les teintes à l'eau, elles mordent mieux dans le bois également.
L'huile de tung, ça rechauffe le bois, mais de là à le foncer... Ca fait un effet mouillé avec une légère teinte. Tu peux passer un petit coup de brou de noix avant. Bon faut faire des essais sur des chutes.
Albert Kloster quand on a un convexité très prononcé, il est aisé de raboter tout le temps dans le sens du fil. Pour les contre fils , en plus du contrefer, j'ai mis u' angle de 50. Je l'ai essayé dans un madriers d'épicéa truffé de noeud, et bien les arrachements sont assez peu profonds, même en sortie de noeud.
A l'occase je peux me filmer en train de préparer une pièce de bois classique. Riflard-varlope-replanissage.
Original, pas vraiment, c'est le cas généralement sur les rabots garnis de bois. Et ça ne pose pas vraiment de soucis pour un réglage au marteau quand on sait viser Mais là, on ne le voit pas avec les angles de vue, mais je n'ai pas fait coller le fer à la poignée, j'ai un jeu de 2 mm entre poignée et fer. Un infill avec le même système :
Merci !
Il n'y a vraiment d'ouvrages dédiés à la fabrication de rabot en bois (enfin il y en a surement, que je ne connais pas), je m'inspire plus de ce que je vois chez les vieux outils, et je fabrique ensuite à ma sauce.
Tu peux déjà aller voir les pas à pas de dneis , qui référencent beaucoup d'outils anciens, de leur fonctionnement.
En ce qui me concerne, je passe de plus en plus au rabots en bois, ils sont bien moins lourds que leurs homologues en fonte, et c'est appréciable.
Ce sont probablement des barres toutes simples. On en trouve en GSB. Le rivetage est ensuite fait sur enclume, avec une légère surlongueur de la barre, tu viens marteler ton rivet sur une enclume ou un tas pour lui faire une tête bombée qui vient plaquer les plaquettes sur la platine.