Merci ! Surtout avec l'index de la main gauche en carafe (vilaine balafre). Défi de faire cette caisse en arêtier, avec un doigt en moins
Oui il est particulièrement ondé, et pourtant le bois est de fil (bon, mis à part l'ondulation très marqué) !
Tiens je ne connaissais pas ! Ca me plaît bien, baladeuse Et ouais c'est plus facile pour prendre les trucs dans une caisse en arêtier
kaj Merci mais honnêtement, je trouve pas ça beaucoup plus long à faire que les queues d'aronde classiques. Une fois que les deux angles sont définis et tronconnés, ça roule tout seul (il y en aurait un 3ème en plus, emprise au sol trapézoïdale au lieu de rectangulaire, faudrait se gratte un peu plus la tête ! ).
Merci ! J'ai hésité aussi, mais finalement, plus c'est plein, et plus c'est chiant de récupérer les outils dedans ! Et je ne rajouterai finalementpas grand chose dedans... Et je voulais que ce soit léger. Il manque juste grande équerre et scie à tenon, mais ca sera emmené à part !
Niouniou Non mais vraiment, c'est pas vraiment plus dur que les queues classiques. Et les queues d'arondes à la main, quand tu a pris le coup, ça reste assez rapide. Ce qu'il faut vraiment s'efforcer de faire, c'est donner des coups de scie SANS les reprendre. Donc savoir suivre un trait de crayon, et un trait de tranchet, sans le toucher, en le frolant, à la scie. Pas de secret, faut pratiquer, et savoir affûter ses scies ! Mais merci
Bon si ça vous intéresse, je peux faire une petite corbeille à fruit en arêtier avec des queues d'arondes, détaillée. Tu vas voir que c'est pas plus dur
sylvainlefrancomtois Ca marche, je fait ça quand 5 minutes à tuer !
Niouniou Histoire de goût, je suis bien incapable de scier proprement en tirant en ce qui me concerne. Par contre à l'égoïne ou à la scie à tenon, je suis capable de te suivre un trait sur un mètre de long, en étant d'équerre... c'est vraiment une question d'habitude, mais je persiste à dire que les outils japonais ne sont pas mieux que les notres. Ils en developpé des scies en tirant parce qu'il travaillent assis pas terre, et coince majoritairement les pièces avec les pieds. ou des cales. Pas besoin de puissance comme dans le cas d'une scie à tenon, avec une pièce prise dans une presse d'établi, à hauteur. Et avec les dos des notres, tu peux scier parfaitement droit, sans aucun souci. De même qu'avec une égoïne affûtée correctement d'ailleurs. En fait les seuls outils que je trouve vraiment mieux pensé chez les japonais, ce sont vraiment leurs trusquins à lame, les keshiki, et leurs tranchets, les shirabiki.
En fait les outils de chez nous, ont été conçus pour être utilisé avec de la puissance. Ce n'est pas parce qu'on est bourrin, c'est juste qu'on travaille des bois plus durs que les japonais. Nos outils ne sont en aucun cas moins bons. Sur l'île, ils n'ont principalement que des bois tendres. Un rabot japonais dans un bout de feuillu dur, il prend cher et des dents très rapidement...
Merci ! Vraiment, les queues d'arondes, c'est de la pratique (autant de l'affûtage, des tracés, que du maniement des outils). Au début on a l'impression que c'est très long à faire, et plus ça va, moins on trace, moins on reprend, et ça va finalement assez vite.
Kentaro Tout à fait. Et quand ils travaillent des bois plus durs, et que tu regardes leur outils, les rabots n'ont pas les mêmes angles d'attaques que les kanas habituels, les aciers ne sont pas trempés de la même façon, ils se rapprochent de nos outils occidentaux
dependancesbois Et on s'en contrefiche totalement qu'une scie scie (ouch) fin. Du moment que tu es capable de suivre le bord d'un trait de crayon ou de tranchet avec, tout va bien. Le plus c'est fin mieux c'est, c'est encore quelque chose qui sort de je ne sais pas bien où en ce qui concerne les scies.
trente six seb Là je ciseaute toujours dans le fond, sauf sur les très fines épaisseurs. En ce qui concerne les scies à dos, le gros avantage qu'elles ont, c'est justement un dos, et qu'elles restent droites. Si elle est affûtée et avoyée correctement, et qu'elle coince, c'est que tu ne scies pas droit, que ton geste n'est pas bon, elle doit toujours glisser correctement dans son trait de scie. Si ca coince, tu peux te dire un truc, c'est que tu dévies quelque part, et ce n'est pas la faute de la scie si celle ci est préparée correctement.
dneis Et bien en fait j'ai pu remarquer que beaucoup de boiseux voient dans les outils japonais, le graal. Sauf que, les japonais sont très perfectionnistes (sinon, ouhlala ! ), ça se ressent dans leur travail, et les gens ont tendance à se dire que c'est grâce à leurs outils. Et bien pas que, et loin de là. On oublie les années de pratique derrière. Et bien souvent, le travail tout à la main japonais qu'on voit en vidéo sur Youtube, ce sont de vieux artisans de 70 ans, qui ont passé toute leur vie dans le domaine. Ca ne vient d'abord pas de leur outils... Et il y a le fait aussi que nos propres outils, et bien pas grand monde prend le temps de les affûter et les préparer correctement... Et pour les pierres, les japonaises synthétiques, ça s'use super vite oui. Personnellement j'affûte sur coticule belge bleue et jaune, avec le gros du boulot sur une diamant pour ne pas trop les user, et j'en suis parfaitement content.
Niouniou Oui c'est sûr, mais ça revient à ce que je disais, nos outils occidentaux sont prévus pour être utilisés avec de la puissance, mais très contrôlée
Matt35520 Merci, malheureusement non, pas de photos durant la réalisation pour ce projet.
pieriv Oui, l'arêtier, c'est la jonction de deux versants, avec une même pente, ou pas. Je t'invite à aller yeuter le pas à pas de sylvainlefrancomtois pour que tu voies de quoi on parle plus en détail.
Et j'ajouterai que sur perceuse en bout, sans perceuse à colonne avec pièce serré, c'est compliqué de bien se centrer à la volée... Un truc comme ça, je ferai un gabarit, avec mèche à mortaiser et bague de copiage, mais le 80 de profondeur va poser quelques problèmes de longueur de mèche sur défonceuse ! Sinon en percer plein au plus près du traçage, et tout dégagé à la gouge, mais ça va être long, j'espère que t'en a pas 12 à faire.
Salut, je pense que ce qu'il te manque pour faire des belles coupes d'onglet (pour des coupes en bout de la sorte, oublie les gabarits), c'est une vraie équerre à onglet, avec un vrai 45-135. Tu as juste à tracer au tranchet sur le chant ton onglet, et le descendre au ciseau, en gardant la pointe intacte). Je pense aussi que tes outils ne sont pas assez affûtés, notamment tes ciseaux, il faut vraiment pouvoir se raser avec ses outils. Et un des secrets pour faire des belles boites, c'est un corroyage au poil, et des tronçonnages nickels et recalés avant de penser aux assemblages. Continue comme ça !
Oui très souvent, c'est la mise à façon des pièces qui pose très vite souci, un mauvais corroyage foire déjà tous les traçages au trusquin, étant donné que tu le référence sur l'épaisseur de tes pièces. Un leger gauche sur une des pièces n'est pas bien grave, une différence d'épaisseur peut cependant vite être problématique, de même qu'un angle droit.. pas droit, et un tronçonnage pas assez précis. Je tâcherai de faire un pas à pas détaillé sur ce genre de petite boite, tout à la main, y compris refente et corroyage des bois (surtout que mon frère collectionne les stylos plume, ce sera l'occasion de lui faire un petit cadeau supplmémentaire avec un plumier ! ). Et ça donnera l'occasion de voir que les outils japonais ne sont pas forcément mieux que les notres
C'est même pas une question de tacler, c'est que j'essaie de sensibiliser au fait que nos outils occidentaux ne sont pas moins bons, très loin de là. Maheureusement, on voit un peu partout sur le net, même si c'est dit en substance, que ces outils sont meilleurs, en oubliant notre propre culture, et au passage, en la rabaissant (il suffit d'aller voir le mobilier réalisé chez nous du 16ème au 18ème, et on recause de nos outils traditionnels). Certes les japonais ont une belle culture du travail du bois (et de l'artisanat en général, même si l'esprit est discutable, sitespasassezbontesquunemerde), mais il fau savoir aussi qu'ils n(ont pas tout inventé. La queue d'aronde déjà c'est égyptien, et pour le travail du bois, ils ont pompé quasi tout sur les chinois, qui ont énormément régressé à l'époque de la construction de la muraille de Chine (les temples chinois, c'est de la folie d'un point de vue travail du bois, de même que ce sont eux qui ont fait les premier haut fourneaux de fonderie). Après ils ont developpé leur outils, en fonction de leurs bois endémiques (majoritairement tendres), et beaucoup l'assemblage en long, à cause des faibles longueurs de grumes dont ils disposaient. Bref, faut trouver ce qu'on préfère, mais commencer de base avec leurs outils, pour travailler nos bois à nous, je ne trouve pas ça très judicieux, loin de là. Et de plus d'un point de vue occaion, on trouve de magnifique choses chez nous, qui une fois restaurées (la restauration d'outils est un exercice imparable, ça permet de comprendre l'outil) font du travail magistral.
Du beau travail durable à l'ancienne ! Pour la face avant tu as plaqué sur du châtaignier ? Perso quand je plaque sur du massif, je préfère le tilleul ou le peuplier, ça se déforme très peu d'un point de vue hygroscopique, le bois roi à mes yeux étant le peuplier sauvage, le grisard, populus tremula, c'est incroyable comment il ne se déforme pas en dimensions. D'ailleurs ça se monnaye très cher pour les fabricants de sauna, ça bouge pas même avec la vapeur (c'est un de mes scieurs qui me disait qu'il vendait ça une fortune en grumes)
Les mêmes règles que la queue d'aronde. En fait, c'est ni plus moins un tenon en queue d'aronde, les coins formant la queue d'aronde Mes règles à moi : pas en dessous de 5 mm du bord les traits de scie, et je fais les coupe de scies à la scie à dos, environ 1,5 mm de large. Le perçage en bout de trait est pas utile, s'il y a du matos derrière le tenon (là en l'occurence, c'est le cas.) Pour la taille des coins, tu fais un peu plus que ce que tu as dégraissé de chaque côté de la mortaise, toujours taillé dans le fil les coins, comme une cheville. Et évidemment, les coins toujours PERPENDICULAIRE au fil de la pièce mortaisée. Sinon ça va fendre.
Merci ! L'assise creusée, oui ce serait un plus, même si moi ça ne me dérange pas. Le renfort assise pied arrière, en effet, honnêtement au départ j'avais peur de la solidité après le crobar (j'hésitai à mettre des barrreaux de soutien entre pied avant et arrière, mais ça colle pas avec le dessin général), mais en fait quand c'est bien ajusté et qu'on descend pas en dessous d'une certaine épaisseur (là je suis en 27 mm sur la chaise, pied avant et arrière dans le fil), c'est franchement solide. A voir cependant dans le temps, dans ce cas, des petites équerres métalliques incrustées seront de rigueur. Par contre, dès qu'on est plus sur 4 pieds, cette chaise est très très mauvaise aux efforts de torsion. Mais une chaise, c'est fait pour être sur ses 4 pieds et c'est pas censé être soummis à de la torsion.
Merci beaucoup ! Ah tiens tu trouves avec Garouste et Bonnetti ? Je ne connais que quelques trucs, mais par contre dans la démarche, je dois dire que tu as raison Cette chaise je l'ai dessiné un peu dans le vide, sans me référencer à quoi que ce soit, et finalement, je pense qu'à la fin il y a un mix de Wegner/Lloyd Wright/Ray Eames. Les sièges que j'aime en somme Même si je n'ai pas retrouvé de chose réellement similaire dans mon Taschen où il y a 1000 chaises (j'aime bien partir à l'aventure, et voir si ça ressemble à ce qu'à fait quelqu'un ensuite).
Et l'air du temps ? Je ne pense pas, et j'en ai sincèrement rien à faire d'être à la "mode".
Je vois ce que tu veux dire pour les pieds, mais mine de rien, elle est déjà assez lourde ! Et puis reste l'esthétique, sans tomber dans le "mastoc" c'est pas toujours évident. Ou alors les faire plus cylindriques.
Tiens c'est rigolo que tu parles de "primitif" dans ces courbes alors que c'est tout de même plus complexe à réaliser. Ca rejoint aussi la philisophie de l'Art Nouveau, qui voulait se rapprocher des courbes présentes dans la nature (alors que les meubes Art Nouveau, c'est jute ultra difficile à réaliser, ça demande énormément de savoir faire). Mais dans l'absolu je suis entièrement d'accord, comme le disais Frankl, la modernité, c'est de la géométrie en lignes droites, où des courbes bien choisies viennent les soutenir. Enfin "modernité" selon une vision de 1910-20 Là, je pense que je suis un peu entre les deux ! Je suis d'ailleurs assez inspiré par Frankl, j'aime beaucoup son travail (pas sur cette chaise, ceci dit)
En tenon débouchant, ce me semble que cela s'appelle "queue de renard" également. Ah tiens, c'est dans un livre, je n'ai rien inventé.
Tiens donc, je vois que tu as modifié ton commentaire. Les pages que tu as rajouté en photo, il s'avère que j'ai ce livre "Technologie du bois" aux éditions DELAGRAVE par Heurtematte et Bailleul. Tu vois où que ces coins s'appellent "queue de renard" uniquement pour les tenons non débouchants ? Mais comme j'invente, et que je fais du bricolage ou assimilé, j'ai du rater quelque chose.
Oui c'est souvent des petits trucs qui plaisent bien ! Pour le chanfrein, soit tu le fait en "allez-retour", sans jamais sortir sur du bois de bout, soit tu rabotes en crabe, avec un angle de 50-60° par rapport à l'axe du chanfrein, en prenant soin de coucher le fil. Bon c'est pas simple à expliquer sans image
Rainure, évidemment ! Les fond sur feuillure ça tient moins bien dans le temps, et t'es obligé de les coller.
Haha oui j'ai pas fait le fou pour une fois. C'était un petit carrelet de poirier qui traînait à côté de l'établi depuis des lustres, il commençait à m'énerver
DewhitYoussef Alors les rainures arrêtées à la main, c'est chiant à faire. Perso je les fait avec un trusquin à mortaise réglé au préalable sur une largeur de ciseau + quelques dixièmes, je marque comme un sourd les sillons (d'où l'intérêt d'un trusquin à lame simple biseau, avec biseau opposé), j'enlève ce que je peux au ciseau, rebelote coup de trusquin et ciseau. En deux passes t'arrives à faire 5 mm de profond. Plus dans les bois tendres, moins dans les durs.
Sinon tu peux te bricoler un petit rabot avec un guide parallèle où tu mets tes ciseaux dedans. A chaque passe, un coup de marteau sur le ciseau pour aller plus profond, et ainsi de suite. Il faut au préalable faire les fond de rainures à chaque bout.
Oak C'est pas bien dur à faire. Tiens je vais peut être m'en bricoler un avec un jeu de 3-4 fers de 4-5-6 mm pa exemple. Je vais encore appeler mon forgeron Mais dans l'idéal faut trusquiner avant, ou avoir des inciseurs. J'en ai fait un à feuillures. Si je retrouve les photos je poste ça.
Oak J'en ai pas mal en chantier aussi, dont des trucs qui me sortent de ma zone de confort
Guilh63 Merci. Les coupes d'onglets, à la planche à recaler, c'est pas bien dur à ajuster.
Guilh63 Ah oui je vois. Bein même comme ça c'est pas bien dur, faut pas hésiter à faire un creux dans l'onglet, pour que ce soit les pointes qui plaquent bien en extérieur.
Salut, à défaut du charme, le hêtre est utilisé. Très majoritairement maintenant, finalement. Pour la section de tes plots, tu mets ce que tu veux. Vu ta construction, pour limter les problèmes de dilatation, il est à noter qu'un bois sur dosse se dilate 2 fois plus qu'un bois sur quartier dans sa largeur. Donc pour ca se dilate moins là ou tu colleras tes "alaises", j'utiliserai des sections au quartier, là ou ce n'est pas bridé, ce sera donc en dosse, là où ça se dilate le plus.
"Est-ce qu'une alaise de la même épaisseur suffira ?"
Oui.
"Est-ce qu'il faut aller jusqu'à faire un chevillage avec trou oblongs sur les bords pour permettre au bois de se dilater ?"
Ce serait l'idéal. Mais sur une largeur comme ça, pourquoi pas s'en passer (même si moi je ferai ça à l'ancienne, en chevillé). Mais il faut effectivement un renfort. Languette, lamellos ou autre profil.
J'ai envie de dire que c'est même pas une question "ça se décharge pas", c'est juste complètement absurde d'avoir du matos à batterie en atelier, que ce soit d'un point de vue couple machine et régularité de ce couple, et developpement durable. Et honnêtement j'attends de voir une circulaire avec 85 mm de coupe sur batterie qui tourne comme une filaire sans brouter au bout de 3 ml de coupe dans du massif un peu dur...
Une petite touche Paul T.Frankl dans sa période Art Déco je trouve !