Très bel ouvrage, bravo !
Merci ! En fait les chevilles carrées, c'est complètement traditionnel en menuiserie 
Mais faut que je trouve une parade pour ne pas qu'elles tournent en les enfonçant. Et pour le plateau, oui ça marche, mais que quand c'est contre un mur, sinon sur un table en centre de pièce, ça ne ferait pas très jojo.
Merci, oui celles de devant sont esthétique, pour suivre la ceinture en poirier. Pour la cheville tombant dans le joint de collage, oui je m'en suis aperçu en perçant... Vu que j'ai commencé la répartition sur la longue, j'ai suivi le même espacement, et c'est tombé pile sur le joint... Bon c'est pas bien grave, c'est sur trous oblongs, et le plateau est collé avec des languettes en travers fil. Avant que ça pète, il se passera bien des choses 
Niouniou Ca dépend de ce que j'ai sous la main. Cp quand il est compatible avec mes épaisseurs de fraises, sinon je fais des lamellos en massif à la scie à ruban, je passe mes chute dedans. Par contre le massif, je le met toujours en travers fil, par rapport au joint de collage. c'est bien plus solide.
Oui à 45° grosse chance de fentes.
Merci, les pieds gainés comme ça, c'est tout simple à faire. Tu fais d'abord tes mortaises quand tu as encore un morceau parallélipèdique, pour avoir toutes tes surfaces de références othogonales, et ensuite tu traces sur 2 faces tes gainages, 4 coup de scie à ruban, quelques coups de varlope par face et c'est terminé, après tu peux assembler et cheviller. sinon certains les font avec gabarit+bouffe tout après découpe à la scie à ruban, ou fausse table inclinée en raboteuse.
Merci !
Guilh63 Les chevilles carrées non je les laisse brutes de scie à ruban, je taille juste la pointe en rond au ciseau, avec un biseau dans le sens de tire, pour que ça rentre. Et c'est enfoncé évidemment dans un trou rond. Il faut seulement un bois plus dur que celui dans lequel tu enfonces la cheville. Sinon là c'est trous rond de 6 mm, pour cheville carrée de 6.
En fait oui la maille est très discrète, mais elle accroche bien la lumière, et forme un semblant d'ondes. Oui gomme laque décirée, au pinceau pour les pieds.
Mais tu as des abaques pour les tailles de chevilles (dans les vieux bouquins d'apprentissage de menuiserie, elles y sont), en fonction de tes tenons. Même si empiriquement et logiquement, tu tombes à peu près dans les dimensions données par les abaques.
Je crois que t'as tout dit, il n'a pas vraiment de style je trouve, c'est bien executé, toussa toussa, mais finalement, il n'y a rien de réellement personnel dans ce qu'il fait, c'est des influences mélangées, et bien intégrées, mais clairement sans aucune prise de risque.
Très beau travail, le ziricote et le charme se marrient à merveille ! T'as pas eu trop de soucis de gerces sur le ziricote qui sont apparues pendant le vernissage ? C'est un calvaire en massif. Mais en placage ça doit y être moins susceptible.
Elle est belle ! Ta serrure de porte mange pas trop ton tenon de traverse ?
Qu'on n'y puisse rien, je ne suis pas d'accord. Ce n'est pas parce que c'est nouveau et que ça a l'air génial qu'il faut s'en servir. Et à quel prix. La vraie question, c'est le réel besoin du matériel. Franchement, pour le travail du bois, ça fait perdre tous les savoirs faire. Ok il y a le dessin informatique, mais sur des sculptures de la sorte, qui fait ses propres dessins ? Je suis persuadé qu'une grosse majorité pompe des fichiers mis en ligne, pour la création, on repassera.
Et pour le travail du bois, sans CN, il n'y a pas vraiment de talent dans la construction pure, c'est d'abord du travail et de la pratique. Chacun aura ensuite sa patte esthétique, ou pas. Bien évidemment que les premières queues d'arondes ne seront pas très belles, mais une fois qu'elles le seront, on se dit pas qu'on a parcouru un bout de chemin ? Il en ressort pas une certaine fierté ? Je ne suis pas sûr qu'un robot fournisse cette sensation d'accomplissement à quelconque moment, tout comme une domino ou autre machine magique, qui me font plus penser à Charlie Chaplin dans Les Temps Modernes, où on vend un truc super cher, pour palier un manque de travail et de pratique au départ. Tout ça c'est personnel, mais je trouve que c'est un peu "acheter du pseudo savoir faire avec de l'argent", un nivellement par le bas des compétences et des savoirs, c'est pas trop ma vision du travail d'artisan. Ensuite, pour le travail à la main, oui il y a des puristes, qui vont te dire que dégauchir, tu peux le faire à la varlope. Faut faire la part des choses, on a construit des machines très simples, qui dégauchissent, c'est s'éviter du travail de bagnard, tout simplement. Ca permet de s'exprimer un peu plus dans le reste de la construction. Enfin l'essentiel est que chacun trouve son compte, mais c'est en aucun cas que je vais trouver le mien dans ces objets 
Haha excellent C'est vrai que ces trucs, c'est pas si simple. J'ai fait quelques tangrams, avec des formes totalement aléatoires, ou seulement le fil du bois permet d'aider à la remise en plce des pièces, en plus des formes géométriques aléatoire, et bein ça prend un peu de temps à remettre en place !
Blanche Oui c'est un carré, mais en fait je suis parti d'un planche à la dimension du tangram, et j'ai tracé des droites aléatoires partout dans le carré (normalement un tangram a des formes prédéfines, et avec des trinagles particuliers), qui ont généré des formes géométriques quelconque, que j'ai découpé ensuite. Du coup le fil est d'une grande aide pour reconstituer le truc.
Blanche Oui j'ai utilisé des trucs un peu loufoques en veinages/figures. J'ai pas poussé le vice à faire ça en tilleul 
Oui, et c'est une démarche très pragmatique, que de commencer sur des choses simples. Entailles à vif, c'est une des premières chose à faire ! tchoucar je vois que tu bosses le métal, du coup tu dois bien maîtriser la scie à métaux, trouve toi une égoïne de chez nous, tu seras comme à la maison, c'est exactement le même geste qu'avec une scie à métaux, mais à une main 
Et ça dépote plus qu'une scie japonaise.
Salut ! Jolie planche ! Si je peux me permettre, pourquoi avoir travailler uniquement avec des angles faibles pour le corroyage ? Là tu travailles un bois très facile, tu gagnerais bien du temps avec un N°5 réglé assez grossier pour dégrossir, et utiliser tes angles faible pour finir. Pareil, le rabot à dent, c'est une opération inutile sur un bois comme ça. Pour enlever la colle, un coup de racloir et c'est plié. Le rabot à dents, c'est vraiment à réserver pour les bois extrêmement difficile, où rien d'autre ne passe, avant de passer le rabot à racler ou le racloir, genre sur ce type de bois très contrefilé. Je te dis tout ça, c'est pour que tu gagnes du temps hein Et quid de la finition cire/huile essentielle pour de l'alimentaire, où on coupe des aliments ?
En effet, sécurité et changement de fer, c'est pas le pérou non plus les nouvelles machines. Ma dégau, une vieille Copeau, des années 40, en 510, bah il me faut 25 minutes pour démonter les fers (2 fers), les affûter, et les remettre, et je fais du joint sans aucun jour sur 2m50 de long sans souci. Ces bécanes là étaient construites comme des tanks, et le peu de fois qu'il y a des soucis, c'est souvent un roulement à changer... et je rajouterai qu'on n'est pas ennuyé par l'électronique. Un disjoncteur, un télémécanique (ça c'est pareil c'est increvable), et un arrêt d'urgence, et c'est tout. Facile donc à entretenir/réparer soi même = dépendant d'absolument personne.
La gomme laque, et l'huile de tung, ça ne jaunit pas spécialement dans le temps. En regardant les meubles du début du siècle finis au tampon, j'ai pas l'impression qu'ils aient jauni (bon la gomme laque, c'est blond de base). L'huile de tung, naturellement anti UV, pareil, les meubles de Nakashima qu'on voit passer chez chez les spécialistes, j'ai pas l'impression qu'ils soient plus jaune qu'au début non plus, et ils ont au bas mot 50 ans. Par contre, tout ce qui est pétrochimique, c'est pas la même histoire. Certaines résines ont des charges anti UV très efficaces, mais quid du temps, on n'a pas le recul là dessus, et c'est de la cochonnerie.
Kentaro Oui c'est vrai, c'était souvent foncé. Mais le "jaune", c'est autant la finition du bois, que l'oxydation du bois lui même. Garder un bois blanc, blanc, dans le temps, c'est compliqué... Après je ne sais pas ce que donne dans le temps, de blanchir à l'ammoniac+eau oxygénée. Enfin en ce qui me concerne, je reste partisan de laisser le bois faire sa vie, d'où l'intérêt de prendre en photo quand celui ci est terminé, pour comparer 10 ans plus tard
Kentaro On est bien d'accord Mais, et c'est tout à fait personnel, je comprends pas bien cette mode du bois le plus au naturel possible, comme en sortie de raboteuse. La finition c'est quand même ce qui met le bois en valeur, le sublime... Les trucs mats et à moitié blanchis, je trouve ça vraiment insipide, pas chaleureux du tout, on a l'impression d'être à l'hôpital 
Ah après, les coups et les douleurs...
Bein en fait, la scie à ruban, c'est ultra puissant. Ca permet énormément de choses. Rien que pour le délignage, la refente, et la coupe de courbes. Et quand c'est bien réglé et affûté, bah ça scie bien plus vite qu'une circulaire, et sans vraiment plus de pertes quand on a un trait de coupe à 1,5mm. De plus, avec des volants de 500/600 (pas des énormes scies, donc), on peut refendre sans problème du 25 cm de haut. On peut même faire ses propres placages et ses lamellé collé. En fait, cette machine, quand on s'en sert pas, c'est que c'est mal réglé/affûté, parce que quand on a goûté à une scie à ruban qui tourne au poil, je peux vous dire que la circulaire, on la met de coté pour tout ce qui est délignage, et on utilise beaucoup moins la raboteuse (moins longtemps en tout cas)
trente six seb C'est normal que ton guillaume n'éclate pas, ton biseau est vers le haut, ça fait qu'il engendre un angle de coupe d'au moins 80° par contre il doit être raide à pousser ton guillaume, mais tu l'a constaté toi même : il faut appuyer très fort dessus. Quand t'es dans du bois de fil, facile, change de sens ton fer, tu verras qu'il sera plus facile à utiliser. En fait, j'ai envie de dire que pour limiter les arrachements, il y a le contrefer qui entre en jeu, et aussi la lumière, tout aussi importante. Avec une lumière très ajustée, un fer épais qui limite les vibrations (dans les bois noueux, c'est loin d'être inutile, mais à noter que les vibrations sont assez peu présente avec des angles de coupe de 45°, c'est surtout sur les rabots pour bois difficiles, avec angles de coupes supérieurs à 60°), je peux me passer de contrefer en ce qui me concerne, mais une lumière très ajustée limite l'utilisation du rabot, c'est à privilégier sur les rabots de finition. Pour parler du rabot de la vidéo, bon je le trouve très beau, mais comme dit Etienne, c'est vrai que je ne vois pas tellement pourquoi il l'a fait en version guillaume. Pour reprendre un arasement de tenon, il n'y a aucune prise pour le prendre, et il est beaucoup trop long. Ca limite son utilisation aux... feuillures. Et effectivement, quitte à faire un système de réglage Norris, autant faire en sorte de pouvoir régler le fer latéralement.
Magnifique ! Super boulot. Tu te fournis où en quincaille de batterie ?
C'est pas encore décidé
Merci ! Ca demande un peu d'application, mais rien d'insurmontable
Au rabot. Dégrossi au riflard et finition au à la demie varlope, ça ne prend que quelques minutes.
trente six seb Alors vu que j'ai deux pentes, j'ai collé les filets après rabotage des deux pentes. Mais effectivement, j'ai travaillé sur deux tasseaux identiques, où dans chacun, j'ai pu faire deux côtés de cadre. Mais quand on ne fait qu'une pente, il est clairement plus intéressant de coller les filets avant de la faire, ca fait moins de trucs à affleurer ensuite !
trente six seb Non pas vraiment, faut repérer sa fin de pente au trusquin partout, l'autre limite c'est l'arête du tasseau.
Dans ces dimensions là, j'en mettrai même 4, sur une structure à cadre, histoire de séparer les 1m de large en 2 petits 50 cm. Sur 1m de large, c'est susceptible de beaucoup bouger.