Dégau rabot, très honnêtement, quand tu bosses que du massif et que tu as goûté à la 510, dégau et rabot séparé, le retour en arrière est compliqué vers des machines moins larges... je te raconte pas le confort pour faire les panneaux massifs. Je colle tout en brut de sciage et je passe en machine après (quand ça fait moins de 500 ) !
Non, en quartier, c'est environ 2 fois moins de déformations de largeur de planche que de la dosse.
Un peu de lecture 
passion.bois.f...TGRAINDESBOIS04
Le tuilage est du à un retrait tangentiel différent entre chaque face sur une pièce en dosse. Plus on l'éloigne du coeur en débit sur dosse, plus le retrait est fort, c'est pourquoi on dit que le bois "tire à coeur"
Le seul vrai avantage de la dosse, c'est vraiment les motifs.
Ah oui ça pour un rabot ça va pas. Rien que ton coin va écraser les fibres échauffées. Tu as besoin de quelles dimensions ? Je dois bien avoir un bout de cormier ou d'alisier à te filer pour faireta varlope, ca fait plaisir de voir qu'il y en a qui fabriquent encore leurs outils, et faut pas que ça s'arrête par manque de bois...
Ah bein moi je l'achète en troncs le cormier, quand j'en trouve je saute dessus comme la misère sur le monde 
Souvent quand il y en a d'abattu, c'est une erreur, et ils ne savent plus quoi en faire, plus personne n'achète ça. Sinon il reste quelques vieux stocks dans certaines scieries, surtout en très grosses épaisseurs. C'était utilisé aussi pour tourner de gros pieds de lampe.
Bein déjà fait :
Mais j'ai pas eu l'impression q'il y avait besoin de faire la queue en sifflet, de mon côté c'est bien rentré (mais en enfilant les 3 en même temps par contre). Après en longueur plus courte c'ets peut être plus problématique.
Ah mais non c'est pas la même chose je suis con.
Mais c'est un dérivé de nejiri arigata en fait. C'est le même principe. J'ai pas essayé ces trucs là en plans non d'équerre encore. Mais à l'équerre c'est bon !
trente six seb Dans l'idée c'est pareil, mais c'est pas une simple queue d'aronde sur le plan, moi si sur ma boîte. Là c'est une queue d'aronde "biaise", comme les queue de l'autel juste au dessus, mais pas avec les même angles.
JPA33 Il faut que je pige l'enfilement et le traçage, après la réalisation, ça m'inquiète pas.
C'est top en kit transportable comme ceci, tu arrives à quell poids finalement pour le tout avec la lentille ? c'est rigolo, ces téléscopes, il y a vraiment un truc esthétiquement parlant.
En effet, le platane c'est très beau, mais plus trop utilisé, déjà parce que c'est peu scié en bois de débit. Souvent ils sont en bords de route, et on peut trouver pas mal de gravillons dedans. Par contre c'est un bois sans surprise, franchement stable, et extrêmement agréable à travailler. t effectivement la couleur rosée se marrie très très bien avec des noyer foncés type noyer américain, ou ronce de noyer européen. Avec le wengé si on en a. Par contre si placage, je te conseillerai plus un CP, ce sera plus stable dans le temps, et tu pourras te permettre de faire une belle ceinture massive moulurée, assemblée en coupe d'onglet par exemple. Et c'est mieux de plaquer l'autre face, celle du dessous, pour compenser les tensions engendrées par les placages+colle d'un seul côté. Mais sinon noyer/érable, c'est une combinaison gagnante, qu'on voit très souvent sur les meubles d'ébénistes.
Ah bein si c'est droit, ce n'est pas des queues d'arondes, mais des queues droites.
Sinon pour faire ton dossier en lamellé (celui de la photo en épaisseur non constante), tu colles des lamelles brutes de sciage (sciage de qualité tout de même), tu le travailles en sifflet (ou alors au fur et à mesure, coller des lamelles de moins en moins longues), et ensuite tu replaques une belle feuille de bois par dessus, de même que les chants. Et cette solution permet de passer plein de chutes pas belle dans l'âme du dossier.
Beau travail ! C'est vrai que ceux là ont une belle ligne en plus d'être confortables à l'usage.
Oui c'est vrai que le hêtre c'est fragile pour du rabot. Un fruitier c'est déjà mieux, idéalement en semelle cormier,houx,aubépine ou autre bois dur exotique.
Albert Kloster Les rabots tout hêtre c'est typiquement anglais, Marples, Mathieson pour ne citer qu'eux on fait des rabots de ce genre, même les premiers Norris ce me semble. C'est facile à creuser et quasi exempt de défauts. Mais clairement, niveau durabilité et dureté, rien à voir avec les fruitiers et autres cormiers (typiquement français le cormier, ou hêtre+gaïac. Mais l'approvisionnement du gaïac est devenu très règlementé, on peut remplacer par de l'azobé par exemple, je crois même que chez Goldenberg il y a eu de l'azobé en semelle). Bon hein ton rabot va fonctionner c'est pas le problème 
foal Ah une colombe J'en ai jamais utilisé, mais ça doit être un crève bonhomme ce truc, dans le genre rabot géant, on fait pas mieux. Faut voir le topo, un rabot à l'envers d'1m de long où tu es assis dessus, ça doit faire les bras
Bein pas collé ni chevillé, ça permet déjà de voir si les assemblage sont suffisamment ajusté ! Déjà sans rien, rien ne doit se casser la figure de l'ouvrage.
kaj Tiens d'ailleurs, sur ce genre d'épreuve, comment ça se passait niveau préparation des bois, vous aviez des "kits" à corroyer où il y avait ce qu'il faut, où on vous filait des plots et en avant la musique ? parce que établir ses bois et ses différentes pièces à partir de plots, c'est vachement important aussi.
Et bah, ébène du Laos ! Il y en a qui ont des goûts de luxe 
Tu n'aurais pas mis ta feuille de placage à gauche à l'envers par hasard ? La continuité de fil sur des bois comme ça, ça pardonne pas C'est joli et bien executé, bienvenue sur l'adb !
Et bien avec le ciseau qui va dedans, comme une mortaise faite au bédane.
Ce qu'on appelle queue de renard, c'est le petit coin ajouté (ici en érable, sur tenon en wengé) dans le tenon, après avoir fait un trait de scie sur le tenon, et en ayant dégraissé la mortaise en leger trapèze. L'insertion des coins entraîne la formation d'un tenon en queue d'aronde.
Mais très honnêtement, je ne sais pas exactement d'où vient ce terme, dans les vieux bouquins de menuiserie de chez nous, ils appellent ça seulement des coins (couverts ou découverts, ici découvert). J'ai vu ce terme dans quelques bouquins traitant des assemblages japonais, peut être que c'est eux qui ont donné ce nom à ces types de coins.
Merci !
Il faudra lui demander à lui ! Le cuir je le bricole, mais sans plus, quand à Alexis il me semble que c'est son job, il sera mieux à même de te répondre !
Merci, là c'est du cuir de vachette, à peu près en 2 mm. Je trouve ça en brocante industrielle (BGF à Glos La Ferrière) , des peaux déclassées de maroquinerie (mais souvent il n'y a pas masse de défauts).
Merci !
Ce genre de presse à panneaux, c'est juste excellent. Ce n'est pas très dur à fabriquer soi même. Du tube acier, des chevrons, et des coins en bois, ça suffit.
Il est vrai qu'on privilégie du quartier pour les grands panneaux. C'est moins susceptible au tuilage, et surtout, ça se déforme 2 fois moins en largeur que la dosse, sur la même essence. Cependant, dans les vieilles armoires, j'en ai jamais vu avec des portes en massif non cadrées... Dans les années 50, c'était majoritairement de l'agglo ou du CP plaqué. Et quand c'est bien fait, ça peut faire illusion de massif.
C'est toujours bien d'en avoir plusieurs trusquins, ne serait-ce que pour avoir plusieurs pointages différents, sur un truc que t'as pas fini, c'est bien de garder les réglages. Les compas c'est pareil.