Les ondes il faut un maximum les attaquer en travers. Bon après en machine, hors raboteuse à arbre hélicoïdale à plaquettes carbure ou ponceuse large bande, certains bois sont inattaquable sans arrachements.
Pour le travail à la main, le plus efficace, ça reste un angle d'attaque assez fort, dans les 50°, et un contrefer ajusté à environ 1/10 ème de mm du tranchant.
Avant rabotage tu arrives à les décoller à l'ongle ? Si c'est après rabotage, il est possible que l'usinage fragilise les ondes sans pour autant les arracher. Mais après, il est tout à fait possible que des cohésions entre cernes se soient mal faites aussi. Normalement on appelle ça des roulures, mais c'est bien visible en bois de bout, et ça suit parfaitement les cernes.
Oui enfin dire qu'un affûtage à 25°, c'est pareil qu'un affûtage à 40°, quelque soit l'angle d'attaque, faut pas trop être exigeant sur la qualité de la coupe... La capacité tranchante à 25° et 40, bein c'est pas du tout la même, il suffit de raboter du bois de bout pour s'en rendre compte très simplement. "ne pas se prendre la tête" avec ces histoires d'angles, c'est quand même un raccourci bien simpliste.
Bein si j'ai bien lu. Et comme je dis, un affûtage à 40°, comparé à un affûtage à 25°, avec un angle d'attaque similaire, bah ça coupera moins bien. Et ça c'est pas moi qui l'invente, c'est de la physique.
Mais bon quand je lis ça
Sinon en dehors de ça, une arrête tranchante reste une arrête tranchante, quelque soit l'angle auquel les plans de rencontrent.
Je crois que je vais arrêter la discussion à cet endroit en ce qui me concerne. Merci pour les conseils, mais je ne crois pas avoir encore grand chose à essayer en ce qui concerne les angles d'attaque et les angles d'affûtage.
Bon pause café sur les angles de rabot. Où diantre ai-je dis que l'angle de dépouille modifiait la qualité du rabotage ?
L'angle d'attaque. Pourquoi 45° sur la plupart des rabot. Et bien c'est un angle où le rabot n'est pas trop dur à pousser, avec un état de surface de rabotage correct, sans arrachement dans les bois de fil. On y ajoute un contrefer pour briser le copeau, et donc éviter des arrachements dans les contrefils localisés, ou lors de grosses passes. Et il s'avère que le meilleur compromis d'affûtage entre tenue de coupe et qualité de coupe, c'est 25° d'angle d'affûtage. Plus on descend cet angle d'affûtage, plus le fil est fragile, mais plus l'arrête est tranchante. Plus on l'augmente, plus l'arrête est solide, mais moins elle coupe, à affûtage à grains égaux. Je crois que c'est ça qui passe pas. Une capacité de coupe est forcément différente à 25°, 30°, 40°. Et ça c'est de la physique, plus votre angle d'affûtage est grand, plus le rayon de courbure de votre fil (l'aiguisage, on a jamais une pointe parfaite, c'est un microscopique arrondi), est grand, et moins ça coupe. C'est pas compliqué à mettre en oeuvre. Essaye de couper une citrouille avec un grand couteau avec un biseau à 40°, et et l'autre à 15°. J'ai jamais vu de rasoir avec des gros angles d'affûtage. Encore une fois, c'est parce que ça coupe moins bien. C'est pareil pour les fers de rabot. Là on parle de "capacité tranchante".
Et là si vous ne faites pas la différence, soit vous n'affûtez pas correctement, soit vous travaillez des bois ultra faciles au rabot.
Pourquoi donc les rabots dits à angles faible ? Et bien à la base c'est pour couper du bois de bout, où les fers classiques, mis à 45° d'attaque, on tendance à vibrer et brouter sur le bois de bout. On a donc décider de baisser l'angle d'attaque, pour une coupe plus facile, et qu'est-ce qu'on a donc fait pour limiter les vibrations ? Et bah c'est tout simple, on a retourné le fer pour que les résultantes d'effort de coupe se retrouvent un maximum dans l'axe du fer de rabot, dans sa longueur. On peut très bien faire un angle faible avec un fer biseau en bas, avec un angle d'attaque de 37°. Sauf qu'avec un fer à épaisseur égale par rapport au biseau vers le haut, ça va plus vibrer.
Qu'est-ce qui se passe quand on augmente l'angle d'attaque, on vient de plus en plus racler le copeau au lieu de le "dérouler", ça se voit très bien, la forme du copeau sorti est différente, il est ondulé. On limite drastiquement les arrachements, mais on augmente aussi les vibrations, il est nécessaire d'avoir des fers épais dès lors que l'on augmente l'angle d'attaque. La contrepartie de ces rabots, est qu'ils deviennent très dur à pousser, l'effort de coupe est prononcé, lumière ajustée et petites passes donc. ce sont des rabots de finition dans les bois difficiles. Au dessus de 60°, sans passer par des fers dentés, c'est très difficile.
Passé 90° d'attaque, on est à proprement parlé dans le raclage. Là on peut affûter classiquement, mais le fil ne tient pas. Il vaut mieux affiler comme un racloir.
T'y est toujours pas, a qualité d'affûtage égal (grain, talent de l'affuteur) le rayon de courbure est le même quelque soit l'angle du biseau et ça coupe "aussi nettement".
Et bien je te laisse croire cette ineptie, mais comme tu as l'air de savoir, je te laisse avec tes certitudes.
J'adore ceux qui remettent en question des milliers d'années de travail de l'acier, et de son affûtage. Attention à ne pas réinventer la roue en la faisant carrée aussi. Il y en a qui doivent se retourner dans leur tombe tiens...
L'Ecorce du Sycomore Oui, cela m'énerve qu'on me soutienne mordicus que pour n'importe quel biseau de coupe, la capacité tranchante est la même. C'est pas vrai une seconde, ou alors dans la 4ème dimension des bisounours.
En ce qui concerne l'angle de dépouille, on s'en fout, c'est juste un angle résiduel en fonction des deux angles d'attaque et d'affûtage.
Mais franchement je ne vois pas ce que tu comprends pas...
Pour l'angle d'affûtage, pour faire simple : plus c'est petit, plus ça coupe et plus c'est fragile, et plus c'est gros, moins ça coupe et plus c'est durable.
L'angle d'attaque ce n'est qu'une histoire de facilité de rabotage, et d'état de surface de la coupe. Le meilleur compromis trouvé pour les bois classiques et usuels, c'est 45° d'attaque avec contrefer brise copeau ou lumière ajustée voire les deux pour éviter le soulèvement des fibres=arrachements, et le meilleur compromis pour l'angle d'affûtage entre "capacité tranchante" du fer et durabilité de son fil, c'est 25°. C'est à adapter en fonction des différents bois qu'on travaille, et c'est pour ça qu'il y des rabots particuliers.
Impec tu as bien l'ondulation du copeau qui doit être avec cet angle d'attaque A essayer sur des bois très contrefilés, et comparé l'état de surface avec un rabot classique avec attaque à 45°, normalement la différence est notable. La surface sera moins glacée, mais avec un bien meilleur état de surface.
On ne voit pas assez de touret à meuler dans les ateliers ! Ca me paraît vraiment indispensable pour l'affûtage. Modifier un biseau, ça prend une petite dizaine de minute (le temps pour faire ça proprement sans détrempe) avec n'importe quelle drouille de grande surface bricolage à pas cher (et on se fiche totalement de la taille des grains de la meule, c'est uniquement du dégrossi ! ). Ensuite finir à la pierre un biseau creux fait au touret, ca va super vite. Faudrait vraiment que je fasse un dossier sur l'affûtage... Comment faire ça efficacement, et sans papier de verre...
Merci, pour les facades, à peu près 2 fois l'épaisseur des joues, rien de choquant en ce qui me concerne.
Ce serait mieux, certes. Mais bon c'est du carbure de tungstène, ça prend pas des beignes comme ça. Et ce sera en fixe, elles ne seront donc pas secouées dans tous les sens. Et à vrai dire, je passe souvent mes fraises sur pierre diamantée avant de m'en servir, histoire d'avoir toujours une coupe fraîche.
Niouniou laquelle, j'en ai au moins 6 si j'y pense je te les prends en photo, mais elles sont très classiques.
Merci, des bouts de hêtre de même section que les espaceurs de devant, collés à la frotte sur les parois, à plat joint. Vu la faible profondeur de caisson, je me le suis permis. idéalement faudrait embrever et mettre un renfort à l'arrière (un cadre en somme)
Guilh63 Oui tu encolles une face, et tu maroufles ta pièce encollée sur l'autre. Si tes joints sont parfaitements concordants, à un moment ça va se bloquer en place (effet ventouse). Tu peux même coller des petits panneaux sans serrer comme ça, le panneaux acajou 4 pièce a été collé sans aucun moyen de serrage, et bien malin celui qui voit les joints (hors changement de fil). Mais faut vraiment des joints parfaits, contrôlés à la lumière.
Et oui ça va être pendu sur un panneau, et toujours dans le sens de travail prépondérant les queues d'arondes.
Ton bois là, c'est de l'iroko. Et c'est une sainte merde à travailler. Effectivement, c'est très désaffûtant. (le niangon assez peu par contre comme dit plus haut, enfin sans commune mesure comparé à l'iroko).
Par contre pour le collage, pour des larges épaisseurs, tu peux pas vraiment te passer de serre joints. La colle fait un apport d'humidité sur les pièces et à tendance à les faire tuiler, la chambre à air c'est pas assez costaud pour contrebalancer.
Sinon pour les panneaux assez épais, faut privilégier de la corde et des coins en bois. la chambre à air c'est bien pour les petits trucs.
Et gaffe au collage de l'iroko, c'est gras comme bois. Un coup d'alcool ménager pour dégraisser un poil la surface de collage, c'est pas du luxe. (l'acétone c'est plus efficace, mais c'est une saloperie pour la peau, ça passe à travers)
Mais sinon oui le marouflage des pièces, ça simplifie la vie pour les collages. Après à essayer, collage à la frotte, sans serre-joints ;) Bon ça marchebien pour les trucs pas très long, et pas trop épais.
dependancesbois Oui, et personnellement, je trouve que ça ne sent pas très bon l'iroko. Mais ça reste un bois très intéressant niveau stabilité/dureté. Et pour les instruments, c'est très sonore, mais un peu moche, au grain grossier (enfin surtout quand il s'oxyde vers un marron caca aux UVs).
Pour les essence de chez nous, non pas de précautions spéciales à prendre. Enfin j'en connais pas une où j'ai eu des soucis de collage, et je crois que sauf résineux, j'ai déjà collé une bonne partie des feuillus de nos contrées
Tiens je pense que le cormier, c'est royal pour les vis en bois. Mais j'ai peur que la qualité des trucs de chez Bordet soit juste pour ce genre de bois. Ceux de chez Fina tools ont l'air bien meilleur, mais ouille le tarif.
dependancesbois Oui bois trempé ça s'usine toujours mieux. c'est d'ailleurs une technique pour raboter le bois de bout plus facilement, de le mouiller un peu. par contre pour du filetage, ça va laisser du jeu en reséchant.
Franchement moi je commence à en avoir marre d'avoir des rubans mal préparés... c'est quasi systématique que ce soit du boulot de merde. Toutes les scieries que je connais se plaignent aussi. Je suis pas partisan de dire tout le temps "c'était mieux avant", mais en ce qui concerne l'affûtage et préparation des outils, c'est devenu franchement mauvais...
Alors l'ébène ce n'est pas spécialement plus fendif qu'autre chose. Souvent ça fend à cause du séchage. C'est très souvent séché en grume, et le séchage en grume occasionne une multitude de gerces dans le tronc, et quand on le scie elles sont là, et parfois complètement invisibles tellement elles sont petites. Mais une seule suffit à ce que une planchette de 10 mm fende pour pas grand chose. Mais sinon, vis à vis de sa densité, j'ai envie de dire que ça va. Et ça dépend des ébènes aussi.
Non il n'est pas noir, mais ça peut arriver pour cette variété (avec des nuances très discrètes de vert).
Pour la discussion, je crois savoir de qui tu parles. En l'occurence je le connais bien (et en vrai) c'est une de mes bonnes connaissances (j'ai appris beaucoup de choses de lui en ce qui concerne la lutherie), et très honnêtement, ce qui est ébène, palissandres, et bois très précieux en général, il est plutôt érudit, pète sec dans le ton, mais clairement érudit dans ce domaine, et il n'est pas prétentieux pour deux sous, quand il sait pas, il sait pas
Pour l'ébène, il y a du macassar tout noir, comme de l'ébène du Gabon veiné, il faut se méfier des photos du net, qui sont toutes bateau. Globalement, les ébène, tant qu'on ne connaît pas la provenance, c'est assez compliqué à identifier. Déjà rien qu'à Madagsacar (oui oui il y des ébène à Madagascar), il y en a plusieurs espèces. par contre, des fois il y a quelques indices qui ne trompent pas, l'odeur notamment, certains veinages spécifiques, comment il se comporte au sciage. Par exemple le grenadille, l'ébène du mozambique (qui est en fait du genre des palissandres), est un palissandre tout noir, à s'y méprendre avec un ébène du Gabon. Sauf que le premier est une chienlit à scier, il exsude une résine collante dès su'on le scie (à cause de la chaleur) et encrasse les lames direct, quelque soit l'affûtage, alors que l'ébène du gabon se scie tout seul sans souci. souvent la couleur, c'est rarement fiable.
Oui traditionnellement on met les queues sur les panneaux latéraux. C'est plus une histoire de gravité et de sens d'effort. Globalement on les met toujours dans le sens de travail. Là si poid très lourd sur le dessus du meuble, tes queues pourrait ressortir sur les bouts de panneau si celui subit une flexion trop importante. Ce ne serait pas le cas si elles étaient dans l'autre sens. Pour un bas de meuble, pour éviter que ça défonce. Pareil sur un tiroir, queue orientée dans le sens d'effort prépondérant.
Et en ce qui concerne le tuilage, c'est souvent le panneaux supérieur horizontal qui peut faire l'âne. Les latéraux, ils sont normalement bridés par les tablettes, si on veut faire de la construction qui dure très longtemps. (languette queue d'aronde, ou tenons par exemple)
Il y a des techniques pour dégauchir du long comme ça, je suis même pas sûr que ça existe les dégau avec table d'entrée de 2m. Pour les première passes, tu regardes à l'oeil sur le chant où ça plonge, et tu commences par dégauchir chaque bout sans essayer de passer la planche entière. une fois que ça te paraît déjà à peu près droit à l'oeil (faut en fermer un pour ce soit efficace, notre vue binoculaire quand les deux yeux sont ouverts, ça faussse tout), tu passes la planche entière.
je reste mitigé quant au bilan carbone d'une pièce de fonderie de 500kg
A mon avis beaucoup moins que les machines récentes, où déjà toute l'electronique vient de Chine, et probablement la plupart des pièces de fonderie (quand il y en a). Et si on compte la durée de vie des machines, c'est même plus comparable. Ces vieilles bécanes là, c'est pour dire indestructible, ca peut faire 150 ans de menuiserie sans problème, et c'est recyclable à l'infini, c'est que de la fonte et de l'acier...
trente six seb Et il faut compter aussi les déchets industriels annexes à la fabrication. Je suis pas certain qu'actuellement, ce soit plus propre qu'une veille fonderie du 19ème...
L'Ecorce du Sycomore 1 an en un coup, mais pour une machine qui va faire au bas mot 3 vies, moi ça me va
L'Ecorce du Sycomore ah non, et c'est bien bas du front que de penser ça.
Haha la Paix Dieu, c'te bière traître brassée les nuits de pleine lune...