dependancesbois Pourquoi tu n'as pas pris une petite en fonte avec des volants de 300/400 ? Ca aurait coûté probablement moins que la makita, et ça fait pas le même boulot (le moteur c'est pas un souci, ça se change s'il est en tri).
J'avais vu ce type de rabot en regardant Tom Fidgen (qui travaille très bien à la main, mais à 2 à l'heure ). c'est vrai que pour les grande planches, ça aide beaucoup. Et pour la corne, en général, sur tous les rabots à guide parallèle, ça ne sert à rien, vu que tu tiens le cul du rabot, et le guide parallèle de l'autre main.
J'en profite pour placer un très bon lien sur les scies en général, blackburn tools. blackburntools.com/index.html
Oui la poignée se justifie plutôt sur les bouvets à gros enlèvement de matière. Finalement sur les petits, tu as plus de contrôle en calant la paume entre le dos du fer et le cul du rabot.
Bon après pour la refente, si c'est trusquiné profond, avec un scie à refendre préparée au poil, sans trop de voie, et en retournant la pièce de temps en temps, on scie parfaitement dans le trait de trusquin. Faudrait que je fasse un dossier sur l'affûtage des scies.
Oui les lames à tronconner bourrent et suivent le fil lors de refentes. L'inverse est moins problématique (utiliser une scie à déligner pour tronçonner), même si la coupe éclate en sortie, et que l'état de surface est moins bon.
dneis Changer une denture à déligner en à tronçonner, ça se fait vite, mais l'inverse, faut enlever déjà plus de matière.
Guilh63 Le problème de l'affûtage des scies, c'est qu'il y a autant de méthodes que pour affiler un racloir
Tiens tu fais de la lutherie ? Les éclisses, si ton sciage est nickel, tu peux descendre à 3-3,5 mm. Pour l'épaisseur finale, il y a deux écoles, soit fine (en dessous de 2 mm, vers 1,8) où ça se cintre très facilement au fer à main, les renforts sont pour dire indispensable dans ce cas. Ou plus épais, 2,5 voire 3 mm, mais à la main ça devient compliqué à cintrer, vaut mieux cintrer sur moule avec une cintreuse.
Guilh63 La bonne température de cintrage, c'est comme quand tu saisis une viande dans une poêle inox. Pour voir la bonne température, tu fais le test de la goutte d'eau. Tu trempes tes doigts dans l'eau et tu fais comme le curé sur ton fer. Si l'eau s'évapore aussitôt en vapeur c'est pas assez chaud, si l'eau "roule" sous forme de billes sur le fer, là c'est bon tu peux cintrer.
dependancesbois Un autre niveau : Doucette & Wolf, là c'est de la menuiserie d'excellence, totalement traditionelle.
Florian Gury Entièrement d'accord, les charnières invisibles, ça fait carrément Mobalpa... Les coups et les douleurs ! J'aime bien les charnières pianos sur ce genre de meuble.
J'ai pas mieux à dire. Au tout départ, avec un caddie de chutes de panneaux (CP/medium/agglo) à 15 balles de grande surface bricolage, quelques planches pour le plateau, Quelques vis, tu peux te faire un truc ultra rigide, ultra moche, mais ultra rigide. Le tout est de bien placer les contreventements.
Pour l'établi présenté : c'est de l'argent jetée par les fenêtres.
Oui ca à l'air d'être du très bon matériel, le socle c'est de la fonte ! Et oui les guides rouges sont en acier, piles à l'épaisseur de la lame plus quelques pouillèmes. Ceci dit, je ne sais pas si les 550€ neuf sont justifiés. Je ferai part de mon ressenti une fois restaurée/affûtée !
Quand tu affûtes en denture isocèle (qui coupe dans les deux sens) pour le tronçonnage, ça va quand même assez vite. C'est un poil plus long que du délignage, mais c'est pas insurmontable. Avec une denture isocèle toute simple, j'arrive à des état de surface largement aussi bon que les scie japonaises hyper fines avec leur denture avec pleins de biseaux partout, et en tronçonnant au bas mot 2 fois plus vite.
Ca dépend, mais les machines que j'utilise le plus c'est dégau/rabot et ruban. J'ai un petit combi circulaire/toupie mais je m'en sers jamais, même de la scie sur table. Sinon un peu de défonceuse et de ponceuse (même si j'essaie de bannir le ponçage de plus en plus) et puis c'est à peu près tout. Ah j'ai une grosse radiale pendulaire aussi, mais pareil, ça sert tous les 36 du mois.
Très beau travail, très soigné comme tu t'es habitué à nous montrer, bravo ! Bon je suis moins fan de l'allure général, mais l'essentiel est que ça te plaise à toi, et que tu en soi fier (et tu peux).
Ceci dit, j'aurais quelques réserves sur la rigidité dans la longueur. J'aurai personnellement rajouté un grand longeron, assez haut, affleurant au sol ou non, entre les deux poteaux intermédiaires. Il aurait été très discret entre les deux rangées de tiroir. A voir à l'usage également, les coulisses qui supportent les tiroirs, j'aurai un poil peur à long terme qu'elles fendent, vu la hauteur de tes tiroirs, il y aura potentiellement lourd.
Sinon tes tenons, tu les fais à l'américaine ? En laissant deux mm de gras sur les joues et les arasements ? Faut s'entraîner à scier direct bord trait de trusquin, que ce soit les joues ou les arasements, tu vas gagner un temps fou.
Les queues d'arondes en deux essences, j'ai toujours appelé ça des queues d'arondes doubles, mais je ne suis pas certain que ce soit le terme exact.
je manque encore de confiance
Prend là la confiance, si tu te rates, tu feras mieux la fois d'après ! Tu fais tout tes assemblages à la main, tu serais surpris de voir ta précision en traçant 2 fois moins. La mémoire musculaire pour scier d'équerre ou droit sans trait, c'est pas des conneries.
Pour les pieds, oui je les ai vus, ils contrent la gravité, mais il n'ont aucun effet en ce qui concerne le contreventement
Ah oui le design, c'est subjectif et personnel. Mais déjà de base, les tiroirs suspendus, c'est pas mon truc. j'ai toujours l'impression que ça fait casier en méla avec des caisses en tissu dedans, j'y peux rien Quand tiroirs, j'aime bien avoir un cadrage en dur autour, ou on voit les queues d'arondes que quand le tiroir est ouvert.
Et pour un lit, j'aurais bien vu des excroissances sur les longerons, avec un bon mi bois des familles, pour casser le cubisme général, et avec des sections plus grosses que tu n'as utilisé. Dans le genre de la photo. pinterest.fr/p...46906281379045/
Kendra Pour illustrer le contreventement, avec des tréteaux.
Ca niveau contreventement, c'est le dégré 0. Hyper fragile sur des forces latérales.
ca c'est un peu mieux contreventé, mais encore fragile, car des tréteaux, c'est haut sur patte.
ca, c'est bien contreventé dans un sens (le sens où c'est le plus nécessaire).
Et ça, c'est indestructible sous la charge, dans tous les sens.
Pour assimiler ça à ton lit, tu as une structure en U inversée (premier cas de tréateau), En rajoutant rien qu'un longeron, tu donnerais de la rigidité dans le sens de la longueur, comme le cas du tréteau 2.
J'ai peur, si je ne scie pas parfaitement j'ai pas envie de recommencer la pièce, même pour un petit défaut, je suis un peu fou sur les bords, à ce niveau là.
Du coup je tente de scier parfaitement droit mais à côté de mon trait
En fait pour le tennonage, quand tu respectes ce mode opératoire (traditionnel de chez nous), tu peux pas te planter. Tu vois tout le temps ce que tu fais.
Salut, il est où ton orme sur le meuble ? Parce que le bâti, c'est du frêne, pas de l'orme. Tu as assemblé les tiroirs comment ? Et pour le texturage, si tu veux qu'il ressorte plus, il faut vraiment faire des arêtes presque vives, ça joue plus avec les ombres et elles ressortent mieux.
rbizard17 Ah mais non, les 3/4 de ce ue je vois en ce qui concerne le bâti, c'est du frêne. Pour identifier le tout faudrait voir de plus près, mais rien que les montants arrière et au moins la traverse haute arrière, c'est du frêne, et je suis absolument formel en ce qui concerne la traverse haute.
Si, si l'huile est suffisamment polymérisé. J'ai déjà fait des fonds à l'huile avant un vernis au tampon, aucun souci d'adhérence. mais faut vraiment que l'huile soit parfaitement oxydée. L'huile de tung polymérise beaucoup mieux que l'huile de lin.