Vous avez raison, le dépérissement en forêt est un sujet qui préoccupe beaucoup les forestiers et qui devrait concerner aussi un plus large public. Cela n’a bien sûr rien à voir avec le sujet précédent.
En cause deux calamités :
- Des étés caniculaires à répétition, accompagnés d’un grave déficit hydrique, fragilisant et même condamnant à terme les arbres peu vigoureux ou sur sol exposé à la sècheresse, de même que les essences gourmandes en eau (frêne, trembles., etc.). Les arbres en bords de routes exposés au soleil, en sont les premières victimes, mais les dépérissements de chênes et de frênes commencent à être bien visibles en forêt. Les coupent de bois commencent à prendre en compte ce phénomène et doivent éviter de laisser entrer trop de lumière susceptible de griller le repeuplement naturel.
- Deuxième préoccupation, certaines essences subissent des attaques massives d’insectes : le scolyte pour les résineux (épicéas) avec en particulier des dégâts considérables dans les forêts de l’Est de la France, et la chalarose qui s’en prend aux frênes, contaminant progressivement la France depuis du nord-est vers sud-ouest.
Quelle forêt, avec quelles essences, verront nos petits-enfants ? Question angoissante.
Cordialement, Etienne
Etant abonné à la revue "La forêt française", je suis ces questions avec beaucoup d'intérêt. La station du douglas se situe (actuellement) au dessus de 500 m. Les tentatives (anciennes, il y une cinquantaine d'années) de l'adapter en plaine ont été des échecs et plus personne de sensé ne prendrait ce risque aujourd'hui.
Les résineux sont mal vus des écolos, sans raisons scientifiques établies : si l'on veut une matière première française, renouvelable et recyclable, de grande qualité, le douglas est une excellente option. NB : pub désintéressée, je n'en produit pas.
Pour le chêne, les plantations actuelles se font avec la variété "sessile", supposée plus résistante aux périodes sèches, des essais se font également avec le pubescent déjà présent dans le sud. Certains espèrent que la sélection naturelle favorisera les sujets les plus résistants et les hybridations naturelles rouvre/sessile (déjà observée y compris chez moi). On verra.
Se méfier de la presse avide de drames, des idéologies en tous genres et rester factuel, modeste et prudent. Vive la forêt !
Merci Ara pour ce partage. Je serais tenté d'en réaliser un si j'avais un plan SketchUp. Ma solution d'attente est d'avoir un jeu de fers d'avance et de porter le jeu à affuter à GamVert à 8 km de chez moi chez qui l'affuteur (qui est à 50 min de voiture de chez moi !) passe chasse semaine collecter et rapporte la semaine suivante.
Cordialement
Désolé d’avoir ignoré que vous étiez pro, j’ai peut-être enfoncé une porte ouverte !
Néanmoins assurez-vous d’un strict parallélisme. Si le problème persiste, je suppose qu’il faudra regarder le parallélisme de la table de rabo ce sera nettement plus délicat ; là je n’ai pas d’expérience…
Tenez nous informés de vos progrès
Cordialement
Salut il te faudra des machines et des outils c’est bien clair, encore te faudra-t-il savoir les utiliser
Un de mes amis, jeune retraité, était dans ton cas, il a suivi une formation de menuisier avant de se lancer et maintenant il réalise ses volets intérieurs
Bonne chance dans ton projet, cordialement
Merci de ton commentaire.
Sur un tuto asiatique on préconise de poser à plat dos les lattes sur un ou deux rubans adhésifs, d'encoller puis de rouler l'ensemble. Jai tenté mais ça n'a pas marché comme souhaité. Du coup j'ai travaillé en vertical latte par latte. Un fois le rond à peu près terminé, on le travaille en poussant les lattes pour supprimer les désaffleures. Eviter les colles à prise rapide pour plus de sérénité.
Une fois le tout collé et séché, on vérifie que les deux bases sont dans un plan strictement perpendiculaire à la génératrice du cylindre. Première tentative sur la scie sur table en faisant tourner la colonne d'un angle de 18° à chaque passage. Peu concluant car la base de référence n'est pas encore rectifiée. Finalement, contrôle à l'équerre en couchant la colonne à l'horizontal sur l'établi et en rectifiant à la ponceuse les débords. Pour assurer un maximum de solidité, il est en effet souhaitable que toutes les lattes touchent le fond de la rainure, en tête et en pied de colonne.
Bonjour! J’aimerais savoir comment tu t’y prends pour contrôler avec précision le parallélisme scie/rainure
Pour ta question, j’ai répondu par erreur en commentaire d’une réponse
Cordialement
Grâce à toi je viens de faire la vérification sur ma c219b et oh surprise j’avais un écart important ! Vérifié en comparant l’écart entre la lame et l’équerre, à la pige, en utilisant des forets de 6 et 6.5, à l’avant et à l’arrière de la lame. J’ai donc desserré les 3 boulons et rattraper le jeu !
Maintenant c’est nickel
Merci d’avoir soulevé le sujet
Cordialement
Le bloc scie sous table de la c220b (scie et moteur) est fixé sous la table en fonte d’aluminium par trois boulons dont l’un maintient le système de bascule de la scie. C’est donc sur ces points qu’il faut agir. Tout pivotement du bloc scie (sur l’axe Z) a une incidence sur le parallélisme scie-table donc rainure.
La difficulté est que le bloc scie moteur suspendu par les 3 boulons est lourd. Au démontage je m’étais aidé d’un cric de voiture pour maîtriser la descente mais c’était peu efficace. Regarde si l’idée de STphane est
applicable à la c210b ce qui serait l’idéal Cordialement
Merci de votre retour. je pense que vous pointez un risque important. J'envisageais d'utiliser du frêne pour profiter de sa relative souplesse due à ses fibres longues, propriété de jadis exploitée pour les lances, les brancard, les rayons de roue et les manches d'outils. Après votre mise en garde, je vais me remettre ne question, à commencer par les cales de blocage, car l'entaille en V est effectivement une "amorce de rupture" qui ne demande qu'à prospérer. Je vais toutefois faire un essai en plaçant la fibre perpendiculairement à la force exercée et observer son comportement. Préalablement, j'usinerai, avant la découpe du V, un percement de Diam 8 à sa base (j'ai oublié de le dessiner). L'idéal serait de mesurer au dynamomètre la force exercée et de la noter lorsque le point de rupture est atteint. Pour les autres pièces, le problème me parait moins sensible. Je vous tiens informé de la suite. Bien cordialement.
Excellente restauration ! Je partage aussi ton goût pour la remise en état : économiser les ressources plutôt que de jeter à tout va et faire revivre les objets, beaux ou utilitaires, c’est un beau programme.
Par contre, pas de panique, pour ce qui est de la France il n’y a pas de déforestation mais au contraire, depuis 150 ans environ, une progression considérable de la forêt, en grande partie due aux déprises agricoles qui ont été, spontanément ou non, colonisées par les arbres.
La forêt française, publique comme privée, est de plus gérée durablement et de façon responsable, pour nous offrir un matériau entièrement renouvelable et recyclable. Pour cette raison, il convient d’opter pour le circuit court et de privilégier le bois français.
Un forestier et menuisier (amateur), Etienne