Les 4 mètres qui sortent du chapeau à l'improviste changent la donne. Une cave de 4 m de haut, ça laisse pantois, sinon dubitatif !
Cela dit, il me semble que les assemblages en trait de Jupiter ou queue d'aronde sont conçus pour travailler en traction et non en pression.
Pour le trait de Jupiter, le but est d'allonger un entrait de ferme lorsqu'on ne dispose pas de chêne de bonne longueur, cas assez fréquent dans les églises. Comme son nom l'indique, l'entrait est un tirant, il prévient l'écartement de l'arbalétrier sous la pression de la couverture.
Quant à la queue d'aronde, elle contraint le reste d'un tiroir à suivre quand on l'ouvre par traction. Cordialement
De toutes façon je pense qu'une guimbarde ne devrait être utilisée que pour une finalisation en petites passes de 1 ou 2/10e
Pour l'avenir, je te suggère de réaliser cet outil toi-même, c'est assez simple. Voir le plan SketchUp, que j'ai publié sur L'Air du Bois sous le titre : quelques outils à fabriquer soi-même"
Salut ! Comme le dit justement notre maitre-menuisier préféré, c'est un bois extraordinairement et délicieusement odorant. Le régal des princes orientaux de jadis dont les palais en étaient garnis.
J'en ai tout un stock que je le travaille avec plaisir, venant d'un arbre dépérissant que j'ai fait débiter sur place il y a 10 ans. J'ai réalisé notamment mon établi avec ce bois, piètements, presse, dead man et plateau, ce dernier toutefois ceinturé de chêne (voir le plan que j'ai publié).
Petit bémol, le cèdre poinçonne facilement : c'est un bois tendre. Sur une table ça pourrait se voir assez vite et gêner. Idem d'ailleurs pour mon établi, mais je l'ai fait en connaissance de cause pour utiliser mon stock, d'où le chêne en périphérie et pour le porte outil central !
Cordialement
ça n'est pas interdit, semble-t-il ! ça s'appelle d'ailleurs un valet, je crois, et c'est d'une forme un peu différent avec le haut formant cintre pour ne pas froisser les vêtements les plus susceptibles …
Pour la création de mon projet, encore un peu de patience. L'assemblage/collage est en cours de séchage, restera la mise en teinte (pour demain samedi je pense) puis la mise en place du cannage. Le matériel vient de ma parvenir. Ce sera une première : pourvou qué za marche !
Merci Olivier Vernhettes ! Effectivement, l'huile jaunit un peu et ça peut faire un peu sale à la longue. Je garde ton idée du vernis. C'est pour bientôt car je commence le collage !
Cordialement
Merci foal ! Je ne connais ce produit que de nom, je vais faire un test. Cordialement.
Chacun voit midi à sa porte. C'est votre droit le plus strict de trouver ce projet "sans aucun intérêt", quoique porté par Ara , Thom38 et bien d'autres utilisateurs intensifs de la dégau/rabot... Pour mon compte, petit menuisier amateur et éternel débutant (depuis 45 ans), je dispose d'un jeu de fers de rechange et ça me suffit.
Cordialement
Merci pour ce partage de votre compétence. La notice d'utilisation de la Lurem C210b recommande ce que vous faites afin d'espacer les démontages-réglages fastidieux et consommateurs de temps. Je l'avais lu jadis mais complètement oublié. Et relu ce matin ... grâce à vous.
Peut-être avais-je peur de travailler à main levée et de ne pas retrouver l'angle du biseau d'origine.
Quelques questions si vous permettez :
Quelle pierre utilisez vous ?
Comment bloquer l'arbre de dégau dans une position adéquate ?
Y a-t-il un truc pour faire des passes régulières ?
Merci de votre aide précieuse
Excellente restauration ! Je partage aussi ton goût pour la remise en état : économiser les ressources plutôt que de jeter à tout va et faire revivre les objets, beaux ou utilitaires, c’est un beau programme.
Par contre, pas de panique, pour ce qui est de la France il n’y a pas de déforestation mais au contraire, depuis 150 ans environ, une progression considérable de la forêt, en grande partie due aux déprises agricoles qui ont été, spontanément ou non, colonisées par les arbres.
La forêt française, publique comme privée, est de plus gérée durablement et de façon responsable, pour nous offrir un matériau entièrement renouvelable et recyclable. Pour cette raison, il convient d’opter pour le circuit court et de privilégier le bois français.
Un forestier et menuisier (amateur), Etienne
Vous avez raison, le dépérissement en forêt est un sujet qui préoccupe beaucoup les forestiers et qui devrait concerner aussi un plus large public. Cela n’a bien sûr rien à voir avec le sujet précédent.
En cause deux calamités :
- Des étés caniculaires à répétition, accompagnés d’un grave déficit hydrique, fragilisant et même condamnant à terme les arbres peu vigoureux ou sur sol exposé à la sècheresse, de même que les essences gourmandes en eau (frêne, trembles., etc.). Les arbres en bords de routes exposés au soleil, en sont les premières victimes, mais les dépérissements de chênes et de frênes commencent à être bien visibles en forêt. Les coupent de bois commencent à prendre en compte ce phénomène et doivent éviter de laisser entrer trop de lumière susceptible de griller le repeuplement naturel.
- Deuxième préoccupation, certaines essences subissent des attaques massives d’insectes : le scolyte pour les résineux (épicéas) avec en particulier des dégâts considérables dans les forêts de l’Est de la France, et la chalarose qui s’en prend aux frênes, contaminant progressivement la France depuis du nord-est vers sud-ouest.
Quelle forêt, avec quelles essences, verront nos petits-enfants ? Question angoissante.
Cordialement, Etienne
Etant abonné à la revue "La forêt française", je suis ces questions avec beaucoup d'intérêt. La station du douglas se situe (actuellement) au dessus de 500 m. Les tentatives (anciennes, il y une cinquantaine d'années) de l'adapter en plaine ont été des échecs et plus personne de sensé ne prendrait ce risque aujourd'hui.
Les résineux sont mal vus des écolos, sans raisons scientifiques établies : si l'on veut une matière première française, renouvelable et recyclable, de grande qualité, le douglas est une excellente option. NB : pub désintéressée, je n'en produit pas.
Pour le chêne, les plantations actuelles se font avec la variété "sessile", supposée plus résistante aux périodes sèches, des essais se font également avec le pubescent déjà présent dans le sud. Certains espèrent que la sélection naturelle favorisera les sujets les plus résistants et les hybridations naturelles rouvre/sessile (déjà observée y compris chez moi). On verra.
Se méfier de la presse avide de drames, des idéologies en tous genres et rester factuel, modeste et prudent. Vive la forêt !
Une cave de 4 m de hauteur ??? C'est un bastion de la ligne Maginot ?
ça demande des explications ...