Si l’on veut qu’il survive dignement, dans la beauté et non la pourriture, il faudra l’orienter vers la charpente d’un monument prestigieux
Le laisser par terre c’est comme laisser un mort sur le champ de bataille
Effectivement c’est sûrement compliqué techniquement lONF a peut être des solutions que les privés n’ont pas
Pour l’aspect écologique, les forêts gérées durablement et certifiées PEFC doivent contenir au moins 2 gros arbres morts sur pied à l’hectare seuil qui est largement dépassé un peu partout à cause des dépérissements dus aux sécheresses successives
Bonjour Tom, merci pour ton post de persienne. ça m'intéresse beaucoup car je m'apprête à en réaliser une paire (pour commencer) et j'ai en publié les plans . J'ai anticipé le risque d'écart entre lames, même infime, mais multiplié par le nombre de lames. Pour limiter le problème, j'ai conçu un gabarit pour six rainures à la fois. Les 3 registres contenant chacun 17 lames, le report d'erreur (éventuelle) ne se fera que 2 fois
Merci d'avoir posté cette vidéo, c'est vraiment très intéressant.
Cela dit ça ne donne pas envie d'acquérir un produit, si beau soit-il, qui est produit dans un processus industriel digne du XIXème siècle, tout au moins pour la partie fonderie, avec une sécurité et des conditions de travail parfois choquantes. Pour le reste du processus, beaucoup d'opérations répétitives manuelles, où tout dépend du geste et de l'œil de l'ouvrier. Là c'est plus de l'artisanat que de l'industrie, ce qui pour de l'outillage de série n'a pas beaucoup de sens. Paradoxalement, c'est la partie travail du bois qui semble la plus moderne et la plus convaincante.
Le produit fini est tout de même très beau. Pour y arriver, le service contrôle final joue probablement un rôle de filtre important et on aimerait avoir une idée du taux de rebut qu'il génère pour assurer cette qualité.
j'ajouterais mais c'est de la capillotraction comme dit savamment Chaluthier :
La désignation normalisée des boulons (pas très menuiserie ...) en mesure métrique, soit M8, M10 etc. fait penser à la numérotation des objets célestes, créée par Messier en 1774 et toujours utilisée, de M1 à M110. Ex.: M42 = Nébuleuse d'Orion
Merci Boris pour ce magnifique travail que tu fais et pour ta patience à répondre à chacun.
A partir d'une des images de la photothèque (chêne), que j'ai importé sur Paint, j'ai créé une texture de la façon suivante :
- en copiant (donc en doublant) une sélection appropriée de l'image, à droite de l'original, et en la retournant horizontalement,
- puis en copiant le tout en dessous, en le retournant verticalement.
Le résultat est beau.
Une fois importé dans SketchUp/palette par défaut/Matière-créer un matière
j'ai travaillé la coloration. Le résultat me plait beaucoup ... Mais :
Un fois appliqué sur un meuble avec l'outil colorier, le fil du bois (vertical sur Paint comme sur la photothèque) va bien pour les montants mais pas pour les traverses, On est à contre fil !
As-tu pu résoudre ce problème ?
Bien cordialement
Merci Boris pour ta réponse. Malheureusement je n'arrive pas à télécharger (l'âge ...).
Tant pis, je suivrai ma méthode qui me suffit pour les 3 ou 4 textures dont j'ai besoin réellement.
J'ajoute que pour avoir le fil dans le sens des traverses ou des montants, il suffit de faire une simple rotation de 90° sur une copie du fichier Paint de la texture (ci(dessous). Depuis SketchUp, on choisit celle qui est appropriée.
Cordialement
Lien du plan
Concernant la meule de Scheppach, je l'utiliserai jusqu'à usure, après on verra.
Je n'ai pas d'idée sur le redresse meule de cette marque, je ne savais pas qu'il existait !
Concernant la réponse de Nicoel, qui semble être un bon tourneur d'après ses belles réalisations, je dirais que l'affutage des gouges de tourneur est pour moi très délicat et que j'en avais assez du travail de cochon que je faisais, long, fastidieux et massacreur d'outils.
Grâce à ma Scheppach, j'ai de beaux tranchants qui enlèvent bien la matière et font de beaux copeaux. Cordialement
Mon avis est qu'il n'y a en France qu'une seule espèce de frêne : fraxinus excelsior, dont, dans les parcs et jardins, une variété dite "pendula" (pleureur). Il est malheureusement attaqué par la chalarose.
j'ai fait scier des frênes récoltés dans une même parcelle forestière. Ils ont fournis des coloris différents d'un arbre à l'autre et même d'une partie à l'autre d'un même arbre. Tantôt légèrement rosé, tantôt blanc crème. Parfois de grande coulures noirâtres apparaissent, zone à réserver aux parties cachées du meuble ou à la cheminée. Du coup j'ai du stock et j'en travaille beaucoup, avec plaisir.
Autrefois on valorisait ses fibres longues en fabriquant des lances pour la cavalerie, des brancards de voitures, des rayons de roue et même des skis (mes premiers skis étaient en frêne massif fin des années 50...).
Merci de ta remarque. Le trait de Jupiter, qui effectivement travaille en traction, permet donc de fabriquer un entrait (= tirant) avec deux bouts de bois trop courts. C'est le cas chez moi où il a plusieurs traits, le bâtiment faisant environ 10 m de large H.O., ce qui nécessitait apparemment plus des chênes de 10 m que disponibles.
Le charpentier a choisi de faire les traits au droit du poinçon et les a accroché à la charpente supérieure au moyen d'un étrier en fer plat costaud passant par dessous. Mais cela ne semble pas une nécessité. En effet, dans une église voisine, refaite au début du XVIe siècle, il y a la même utilisation des traits de Jupiter, mais là sans ferraillage. Cordialement.
Merci Sylvain de tes encouragements. Mais ça m'intéresse aussi de connaitre ces pistes d'amélioration !
Concernant les chevrons, j'ai dessiné des chevrons modernes par paresse. mais j'y reviendrai plus tard. Car chez moi c'est bien différent:
1- ils sont en plusieurs morceaux allant d'une panne à l'autre
2- retenus en amont des pannes par de grosses chevilles
3- non rectilignes
4- dégauchis à la main sur deux faces opposées, celle côté pannes et celle côté lattes
5- réalisés en grosses section (à mesurer)
Cordialement
Désolé pour ma réponse inappropriée, j'avais lu C210b
Dans ton cas, je me formerais à l'affutage des forets pour faciliter une pénétration rapide et je ferais de petites passes pour évacuer les copeaux et refroidir.
j'ai appris l'affutage sur ce lien. Ce n'est pas si difficile.
Et j'affute à chaque nouveau projet. C'est très valable.
Cordialement
La technique de l'agrafage ne me plait pas beaucoup.
Le méthode traditionnelle que j'ai suivie est la suivante :
Le cannage humidifié est inséré dans une rainure pratiquée sur le pourtour du cadre, à l'aide une spatule et d'un marteau. Il est maintenu fermement par un cordon de "moëlle de rotin" inséré également au marteau dans la rainure, après qu'on a encollé le fond de la rainure. En séchant, le cannage se tend.
Suivre le tuto sur le sujet ou d'autres …
Cordialement
P.S. J'ai acheté chez les Rotins Nîmois, bon service, rapide.
Adjugé, vendu !
Bravo !