Nicoel Kentaro la protection concerne seulement le principe de support au sol quelque soit le matériau et la finition, adapté à recevoir un abat-jour du commerce (lui-même exclu de la création mais tout le design tourne justement autour de ce lien). Effectivement la démarche peut sembler dérisoire en rapports aux risques de plagiat et à la potentielle visibilité avec les réseaux. Mais c’est déjà une preuve d’antériorité officielle.
Pour moi le but n’étant pas de se noyer dans des formalités ou gagner un procès ce qui est peine perdue mais plutôt de sensibiliser au droit d’auteur et à la valeur artistique d’une création. J’en ai eu l’expérience également en design d’interfaces graphiques. La mention fait réagir comme c’est le cas ici et c’est le but. Et merci d’aborder le sujet !
Nicoel et pour aborder l’upcycling, il se différencie par l’utilisation brute de matériaux avec un minimum de transformation, sans destruction, et donc au coût carbone ultra limité. Dans le cas présent, le projet utilise systématiquement des chutes de bois en circuit court, et tant que possible des abats-jour en seconde vie issus d’une commerce solidaire.
Le recyclage transforme beaucoup plus la matière pour un ré-usage potentiellement éloigné avec plus d’énergie nécessaire à la transformation. (Copeaux de bois > mdf ou bouteilles plastiques > fibres textiles, métaux > refonte).
Nicoel bien vu. On devrait d’ailleurs même parler de surcyclage
Il m’arrive de dessiner le même concept pour des aménagements de jardin. Quelques remarques, utiliser absolument un bois classe 3 minimum et protéger la face intérieure par une membrane étanche et respirante. Pas trop le choix que des matériaux type delta MS. Cela fera vraiment la diff en longévité. Une contrainte de ce design reste l’arrosage régulier impératif, voire goutte à goutte autonome. Et pour l’amendement en matière organique, une solution est de créer au centre une cheminée en galva micro-perforé à usage de compost, qui nourrit progressivement tout le volume.
Oui nous en utilisons régulièrement. Ultra stable mécaniquement, des teintes chouettes et sans produits chimique. Petit bémol parmi parmi les essences que je travaille, à usiner en douceur car la fibre devient vite cassante.
Le dépôt de modèle est une démarche réalisée auprès de l’INPI pour protéger ta création (en France) par périodes de 5 ans à renouveler. Tout peux se faire en ligne avec un dossier descriptif et photos, et l’INPI retourne un certificat daté, pour un budget d’une centaine d’euros, il me semble. Toutes les infos sont assez claires sur leur site.