Belle réalisation!
C'est du bois comme on aime, bien vivant, de chez nous.
Bravo pour le style original et bien typé.
Heureusement que l'on peut encore faire un escalier, hors norme pour chez soi.
C'est ce qui nous permet de faire des réalisations original et unique.
( Hors norme, je pensais au vide du garde-corps)
Bravo
C'est couillu, de ce lancer dans une réalisation aussi importante, bravo.
Entre le bois "sec à l'air" et entre l'hygrométrie de l'intérieur d'une maison, surtout les mois de février/mars, on passe environ de 15 à 8% d'humidité" dans le bois, cela peut être différent d'une région à l'autre. Seul un séchoir peut faire descendre le bois à 8%.
Un bois qui passe de 15 à 8% (c'est peut-être de 18%, suivant le stockage, à 7%, prés d'une source de chaleur type cheminée)
C'est un retrait de 4 à 7cm suivant les saisons!
Avec de telle épaisseur, il faut au moins une saison de chauffage pour que l'équilibre se fasse.
Pour ce type d'escalier, en porte à faux, seul les ancrages métalliques assurent un vrai maintient, ici l'assemblage de l'arrivée en queue d'aronde est proche de zéro.
Dans le cas présent c'est 2 platines basses et 2 platines hautes, une de chaque côté du limon, entaillée ou pas, replaqué par le placage ou pas.
les platines sont reliées entre elles par des vis de Dia.6, et d'une long. d'au moins 2/3 de l'épaisseur du limon et c'est 30 à 50 vis par platines! c'est mieux que 2 tiges filetées de 16mm. Par contre pour la fixation dans la dalle basse et le linçoir, 4 et 4 tiges filetées de 16 feront l'affaire.
On ne voit pas comment les balustres sont fixés aux marches. Mais on peut amener une stabilité en reliant le devant de la marche avec l'arrière de celle du dessous par une entretoise avec une tige filetée à l'intérieur qui traverse l'ensemble et qui serre l'ensemble, à resserrer après 6 mois de chauffage.
Je dois avouer que je ne suis pas serein, dans le cas présent l'empilage du bois massif est risqué. Certains escalier à noyau finissent avec un plat métallique entaillé au contre parement du limon. Désolé, mais ici c'est une question de sécurité.
Ou une jambe de force……..
Bien à toi
Eric
En Touraine, avant que la maladie, la graphiose frappe tous les ormes, il y en avait partout, autour des fermes, dans les haies, peu en forêt, étant une espèce pionnière, conquérante, elle s'installait rapidement sur les friches. Il y avait aussi de très belles plantations en rangée devant certaine maison de maître, quelquefois plusieurs fois centenaire et de diamètre impressionnant.Poussant spontanément le long des clôture de parc, mon père me disait que les années de sécheresse, ils les coupait à 2 au 3 m de haut au mois d'aout pour donner à manger aux vaches. Ca ne pouvait pas être fait tout les ans, entre 10 et 20ans, ce qui donnait de magnifiques trognes ou têtards. On en avait un devant la ferme d'une taille exceptionnelle, 1.70 de diamètre, il faut dire que la fosse à fumier n'était pas loin et il devait en profiter. Le bois était principalement utilisé en bois de chauffage, un peu en charronnerie, une poutre ici et là, ou en solivage, il ne se conserve pas bien à l'extérieur. Avant qu'il devienne rare, ce n'était pas un bois noble. Le mobilier s'est développé à partir des années 80, en m'étant en avant le décor du grain et des veines en avant, souvent nerveux et pas très uniforme. Je me souvient de la rénovation du bar du village dans les années 76 ou le mobilier avait été fait en ormeau, très rustique, plateau de 60mm pour les tables, 80mm pour le dessus du bar, juste écorcé, poncé, adouci, pas de moulure, un contraste avec certains meubles "Henri" qui trainaient encore dans des maisons.68 était passé par là. J'ai connu un fabricant de meuble "Chapo" et d'un certain à Moncel-les Lunéville. Ils ont fabriquaient que des meuble en orme, beaucoup grume venant de Normandie, pas de moulure parfois de gros assemblages apparents, la couleur naturel et le veinage du bois avant tout.
L'ormeau était le nom utilisé dans nos campagne pour nommer l'Orme Champêtre
Je comprends que le rangement est difficile, mais nous avons souvent besoin de reconnaîte le bois une fois l'ouvrage fait. et là les photos avec des finitions ont toutes leurs utilitées. Je n'y verrais pas d'importance que ce soit dans "Bois de fil", mais il faudrait pouvoir faire un classement des photos par ordre d'intérêt. Les plus caractéristiques en premier.
Mais ce n'est pas grave, on est souvent dans un cas particulier.
le bois brut, c'est chouette, mais quand on a une planche brut, si on a du mal à le reconnaître, on passe un coup de rabot, et il n'est plus brut.... C'est toute cette diversité qui est passionnante.