
L'ensemble doit être assez léger, et n'est pas fait pour supporter une charge lourde.
Je ne m'inquiète donc pas pour ses pieds.

Cette quincaillerie d'inclinaison en laiton s'appelle un "compas à tringle". Superbe en effet.
Quant au gabarit pour la coupe du "kumiko", il doit être d'une précision redoutable !
Et encore son motif est un des plus simples.
Voir ici pour plus de complexité

Il n'y a rien de déshonorant à ajuster un tenon au rabot...et si tu tiens compte de toutes les remarques de sanglier du genre "de mon temps on savait travailler", t'es pas près de sortir un meuble qui lui plaise ! Est-ce que au moins tu as abattu ce noyer à la hache et fait sécher le bois vingt ans ?

Merci Stef64 !

Merci sylvainlefrancomtois !
Oui c'est ce que je me dis aussi, mais... que penses-tu de ma solution ?

Tu as fait là un travail considérable, surtout pour la remise en état de cette machine en fonte, et le résultat est très original, mais...au risque de gâcher ton plaisir et ton enthousiasme, je crains que la loi de la pesanteur ne rappelle très vite son existence en faisant ployer les extrémités du plateau sous son propre poids.
A mon avis, même avec du 42 mm d'épaisseur, le porte-à-faux est beaucoup trop grand. L'épicea est un bois tendre et flexible, et surtout les lattes constituant l'âme du panneau sont dans le sens de la largeur et non de la longueur, elles ne vont donc pas s'opposer à la flexion.
Tu pourrais peut-être combattre celle-ci en fixant sous le plateau deux renforts longitudinaux (faisant la longueur totale - 300 mm env. à chaque bout). Renforts en bois dur et rigide comme hêtre ou chêne, section l.50 x hauteur 80 à 100 mm, vissés et collés.
Ou mieux encore, des tubes d'acier rectangulaires.
Par ailleurs le dessus du plateau va prendre facilement les coups et rayures.
Désolé de faire le rabat-joie, mais je me sens obligé de dire la vérité...

Le "brigadier" utilisé au théâtre pour frapper les trois coups avant le lever du rideau, n'est pas un maillet mais un simple bâton.

BastienLB
dans la tête, une mortaise de 30 x 20 x 50 de profondeur environ, faite à la mortaiseuse à bédane carré, puis légèrement évasée au ciseau vers le fond. Au bout du manche, un tenon de même dimension, scié à la main, avec 2 fentes dans lesquelles j'ai inséré des "queues de renard", qui viennent en butée au fond de la mortaise, ce qui écarte le tenon (dans le sens de sa longueur) et le rend indémontable. L'ensemble est bien sûr collé.

Une chose est sûre : celui qui a conçu et réalisé ce banc n'est pas un âne.
D'ailleurs les ânes sont des animaux très intelligents.

dependancesbois
Ah oui zut, tu as raison, ton raisonnement est logique : celui qui a conçu ce banc est donc... un âne !

Tout ça paraît bien pensé et très solidement construit, bravo !
Cependant, le guide parallèle de la scie me semble un peu trop long : il est préférable qu'il ne se prolonge pas beaucoup au-delà de l'axe de la scie, pour que le bois "s'écarte" librement une fois coupé. Les spécialistes diront ce qu'ils en pensent.

hubert
Ah en effet. Je n'avais pas bien regardé les photos ! Donc je retire ma remarque.
Oui, c'est aussi mon avis.