54 litres, je pense que ça passe pour de la sciure, mais pour des copeaux derrière une dégau, je crains que ce sera très (trop) vite rempli.
J'avoue avoir peur du matériel Parkside. A ce prix-là, peut-on croire au miracle ? C'est souvent du one-shot. Si ça tombe en panne dans un nombre réduit d'années, ils ne se rappelleront même plus avoir produit ce truc. Alors pour la réparation, à ce prix, c'est du jetable
Mais j'ai un voisin grand bricoleur qui n'achète plus que ça. A cause du prix, et parce que ça semble tenir un certain temps. A ce prix, quand c'est en panne, on peut jeter sans regret...
J'ai déjà trempé dans ce sujet côté boulot, et dans un cadre beaucoup plus complexe (baies informatiques à plusieurs centaines de milliers d'euros...). Ce qu'il faut retenir, au moins
- c'est que TOI qui certifie la conformité.
- tu peux te faire aider, mais tu dois conserver les preuves. Utiliser des composants estampillés CE entre dans ce cadre.
- s'il y a des parties métalliques et une raison crédible qu'elles entrent en contact avec un conducteur sous tension, un fil de terre et un raccordement de du métal à la terre s'impose.
- les normes CE ont parfois été reformulées de façon très ouverte, avec quelque-chose du genre: c'est à toi d'analyser les risques de toutes natures engendré par ton objet (stabilité mécanique..., éviter une conception hasardeuse qui pourrait endommager les conducteurs en cas de chute, démontage impossible par un enfant, etc...). La logique c'est que le législateur Européen ne souhaite pas que le fabricant se réfugie derrière le respect à la lettre des textes pour oublier des situations dangereuses que les textes n'ont pas prévues.
Le cas échéant, une notice appelant l'utilisateur à respecter certaines règles peut être utile. Par exemple: nécessité de recyclage approprié de composants électroniques (LED...).
L'objet doit être marqué CE avec une étiquette normalisée. Les preuves de la conformité, c'est TON problème. On ne te réclamera des comptes que s'il y a un accident ou de gros soupçons de conception hasardeuse.
En ersatz de perceuse à colonne, j'ai beaucoup utilisé un support vendu en grande surface de bricolage, qui "transforme" une perceuse classique en perceuse à colonne. Côté positif, ce n'est ni ruineux ni encombrant, et ça rend des services très utiles. Côté négatif, la rigidité est modéremment au rendez-vous, et ce n'est clairement pas une vraie perceuse à colonne de ce point de vue. On embarque facilement le foret d'un côté ou d'un autre.
J'ai ouvert une recherche de perceuse à colonne sur Le Bon Coin, "pour voir", sans être 100% convaincu de devoir sauter le pas. Et puis un jour, j'ai trouvé quelque-chose de similaire à ce que je possède déjà, mais plus ancien, plus lourd, et nettement plus rigide. La rigidité demeure un point faible à l'interface de fixation de la perceuse, mais pour le reste, c'est du béton. Ce n'est toujours pas au niveau d'une vraie perceuse à colonne, mais pour seulement 10€, j'ai fait un grand pas qualitatif qui a arrêté ma recherche d'une perceuse à colonne. D'ailleurs, où l'aurais-je mise dans mon atelier?
Tout cela pour recommander avant de sauter le pas, de se convaincre que ce serait vraiment utile...
Manie personnelle: à chaque fois que je pose le guide sur la table, je pose systématiquement mon équerre pour confirmer que c'est nickel, avant de serrer le guide. Bon: le guide est tellement massif que le risque de problème est très faible sur ma machine: quand on pose le guide, il est d'équerre. Mais il pourrait par exemple y avoir un copeau de bois qui se ballade quelque-part et qui m'aurait échappé...
Sur ma machine (qui n'est pas ce modèle), il y a une vis de serrage, au bout d'une longue poignée. Avant de lancer l'usinage:
- je fait le réglage de hauteur, toujours en montant, comme rappelé ici. Si je dépasse la cote, je redescends un chouilla de trop, et je remonte.
- une fois que c'est réglé, je serre la vis mentionnée plus haut, qui évite que les vibrations ne fassent descendre la crémaillère.
Je ne trouve pas à quoi tout cela correspond sur le schéma de ce fil.
Si les fenêtres font un pont thermique avec la température extérieure, et qu'il fait très froid dehors, une condensation me paraît assez normale. A moins de prévoir des fenêtre à "rupture de pont thermique": le métal extérieur est isolé du métal intérieur.
Pour limiter les problèmes, il faut au minimum une VMC qui fonctionne correctement.
Pour boire temporairement un excès d'humidité: un déshumidificateur. Un ventilateur fait passer l'air dans un échangeur froid à effet Peltier: l'eau condense et tombe dans un bac.
Je n'ai qu'une modeste combinée, depuis plus de 20 ans. Mon éclairage à la question serait que des machines séparées peuvent être plus confortables dans la mesure où elles économisent le temps de reconversion de la machine entre 2 fonctions. Par exemple: passer ma machine en version toupie, c'est quelques dizaines de minutes, et autant pour tout retirer et revenir à la raboteuse ou à la scie circulaire.
Mais, il y a un mais: mon atelier est correct, mais pas immense (4x6m). Une combinée au milieu, je m'en accommode sans gros problème. Plusieurs machines, je ne vois même pas comment ça pourrait rentrer et être utilisable. Penser aussi qu'il faut de la place devant et derrière: la place, et même un peu plus, pour introduire et récupérer la longueur du bois à usiner. Avec plusieurs machines, c'est de la place en entrée et en sortie de chaque machine.
Quand on m'avait livré ma LUREM (neuve), le fournisseur l'avait fait exclusivement rouler sur un plan incliné. Il y avait une sangle pour la retenir, et elle était prise sur le gros fût en métal qui assure la montée du plateau de rabotage. Je suppose que c'est le seul encrage solide, sans risque de dé-réglage ou de casse. Il faut bien sûr alléger en retirant tout se qui se retire nominalement, en usage normal de la machine.
Il y a quand même un gros risque à acheter du LUREM, en cas de panne. J'ai eu une fois, une seule, une minuscule pièce à remplacer (une vis qui tient les fers de rabotage qui ne voulait plus sortir...). J'avais trouvé sur Internet un fournisseur qui avait trouvé ce créneau. Je crois même qu'il pouvait refaire certaines pièces. Mais, mais...
- tout n'est probablement pas possible
- quand la solution existe, ça peut coûter un bras, au point ne n'être plus rentable.
- la vis que j'avais remplacée m'avait coûté très cher... pour une vis. Mais comme ce n'était qu'une vis, cela restait d'un prix modique
Comme les autres, je pense que toutes ces marques PRO se valent.
Réflexion: avoir plusieurs équipements de la même marque permet parfois de bénéficier de boites de rangements compatibles (qui s'empilent et se verrouillent entre elles). Cela peut faciliter le rangement et le transport.
Avec Bosch, j'ai déjà remplacé des pièces à coût raisonnable en me connectant à leur boutique en ligne, sur des outils qui avaient de dizaines d'années. C'est à saluer, mais Bosch n'est peut-être pas seul à offrir un tel service.
J'évite personnellement (pour mon usage) les outils sur batterie. La durée de vie n'est pas infinie, et ça s'use même quand on ne s'en sert pas. Certaines de mes perceuses filaires ont 40 ans. Rendez-vous dans 40 ans pour savoir si une batterie est encore vivante et même si tu peux la racheter. Mais bien sûr, pour un usage régulier, intensif, en haut d'une échelle, sur un chantier, j'aurais une autre analyse. Mon fils a une activité artisanale PRO, et il ne jure que par ça, avec d'excellentes raisons.
Je fuis les marques de supermarché. J'avais une ponceuse Black&Decker qui a rapidement éjecté son plateau de ponçage (assemblé avec un rivet !) et dont la vitesse augmentait avec la durée d'utilisation... Remplacée par une Festool. Ce n'est pas le même prix, mais à l'usage, ce n'est vraiment pas la même chose...