J'en ai fait un avec un bout de frêne, il y a quelques semaines, à l'arrache, et beaucoup moins classe que celui-ci (bravo !). A l'usage, effectivement, à part pour un jeu de devinette en société ("devinez à quoi ça sert"), c'est un gadget qui ne sert pas à grand-chose sauf à relever le défi de faire un joli petit-objet. C'est toujours ça...
Ça ne gêne pas le pouce, mais je n'ai pas vraiment vu le progrès pour tenir confortablement un livre ouvert. Et possiblement, suivant la mise en page, ça peut cacher les dernières lignes de pages.
La mienne qui doit être de la même gamme est équipée d'un kit pour la déplacer dans l'atelier. 2 roues d'un côté. De l'autre côté, on peut engager un grand levier avec 2 roues pour soulever la machine et la déplacer "comme sur des roulettes". Enfin presque ! Même sur quelques mètres à plat, c'est déjà laborieux. Inutile de penser une seconde la monter dans un véhicule comme ça. Les livreurs ont utilisé un plan incliné à partir de leur camionnette plus un treuil pour faire grimper l'éléphant et le faire descendre de façon "contrôlée". 300kg qui descendent tous seuls, c'est un petit peu dangereux.
J'ai déjà monté un meuble de ce type chez mon fils. L'avantage supposé, c'est que le montage est plus rapide. L'inconvénient, c'est que ce qui venait autrefois en 3 morceaux (les 2 côtés et le fond) devient 1 seul morceau... qui pèse un âne mort.
Le deuxième inconvénient c'est évidemment que les modifications deviennent acrobatiques. Mon fils avait besoin d'en diminuer la largeur, il a trouvé une solution, mais je ne me rappelle plus laquelle...
Je suppose que ce n'est pas destiné à demeurer sur le truc en béton qui lui sert de support ? Ou bien en l'habillant (le support) ?
Jolie réalisation en tout cas
Merci Chatongris !
À la lumière de vos explications, je comprends effectivement maintenant que si la lumière est étroite, la semelle du rabot appuie sur le bois à proximité immédiate de la lame, ce qui limite la possibilité laissée aux fibres de bois de se soulever pour s'arracher. Inconvénient: un passage trop étroit peut gêner l'évacuation des copeaux et causer du bourrage.
Je suis d'accord..."jeter sans regret" s'entend: "du point de vue du portefeuille". Mais bon, je pense que mon voisin n'a encore rien mis à la poubelle.
Quelques illustrations en plus:
- mon aspirateur à copeaux fait une centaine de litres, et il est facile de le remplir avec la dégau...
Une anecdote qui me revient à l'esprit pour illustrer pourquoi il faut acheter, et inversement pourquoi il ne faut pas acheter ces outils. Une personne de ma famille qui me montre son magnifique rabot électrique pas cher, du genre 20€ en grande surface.
- Bon: 3 mois après l'achat, le rabot était déjà mort. Pas de problème: il l'a ramené au magasin, et il est reparti avec le même, neuf de stock en rayon
- bon: quand j'ai inspecté la chose, j'ai vu au premier coup d'oeil que les fers étaient aussi dangereux pour les doigts qu'un inoffensif couteau à beurre. Ben oui: un jeu de fer de qualité normale doit coûter plus cher que l'outil. Impossible que ça tienne l'affutage très longtemps. Je me demande encore comment ça pouvait encore faire des copeaux. A la seule force du moteur, sans doute...
Mais inversement: il surélevait sa maison et devait construire toute la surface intérieure du 1° étage. Ce n'est pas un fan du travail du bois. Il n'avait pas d'usage à long-terme d'un tel outil. Donc: bon calcul économique! Pourquoi dépenser des centaines d'euros. Si l'outil meurt pendant les travaux, il est sous garantie. S'il meurt après les travaux, il part sans regret au recyclage.
C'est aussi mon avis pour MES outils. Je n'achète d'ailleurs plus que de la gamme PRO. Même pas du Black & Decker depuis qu'une ponceuse de cette marque avait fini par éjecter son plateau sur mon établi (tenu par un rivet...), remplacée par une Festool.
Mais bon, je peux aussi comprendre que d'autres personnes aient d'autres approches et d'autres contraintes, en particulier financières. Seulement prêter attention au long-terme. Un proverbe dit: "nous ne sommes pas assez riches pour acheter du bas de gamme", parce que mettre à la poubelle et remplacer, cela a aussi un coût... plus tard.
Merci Neiru !
Joli petite boîte! Sympathiques les portes de placard en chêne massif dans la rue. Quand je recycle, je dois généralement me contenter de bois de palette. C'est beaucoup moins joli. Il faut nettoyer à la loupe (pour les clous ou les micro-morceau de gravier. Et les queues d'aronde dans du bois un peu mou, c'est plus galère pour la précision.
Avec du chêne, c'est vraiment top.
"Doit-je certifier quoi que se soit pour le commercialiser ?". La réponse est sans aucun doute possible: Oui ! Tu DOIS certifier que ton produit est conforme, ce qui correspond à une "auto-déclaration", au minimum en apposant une étiquette CE au format réglementaire. La question est seulement: qu'est ce qui étaye ta certification? Dans un cas d'imprudence extrême: rien! Tu fermes les yeux, tu mets ton étiquette, et tu espères que le ciel ne te tombera pas sur la tête si par hasard un client s'électrocute (par exemple...).
Bon... électriquement, ton fil électrique n'a aucune chance d'aller mettre tes tuyaux de cuivre sous tension. Donc, si tu achètes un appareillage CE sans le modifier ni l'endommager, tu es couvert. Mais il faut conserver un justificatif (pendant 10 ans, je crois, à vérifier), c'est à dire la déclaration CE du fournisseur du câble.
Mais, la question ne se limite pas aux problèmes électriques. Par exemple: est-ce stable ? Et aussi, ii tu livres une ampoule "moderne", avec circuits électroniques qui posent des problèmes de recyclage (matériaux problématiques), tu dois livrer AUSSI une notice expliquant à l'acheteur qu'il ne doit pas mettre ça à la poubelle. Tout cela se trouve nominalement sur l'emballage de l'ampoule, à conserver et à recopier sur ta propre notice. En profiter pour écrire que c'est lourd et que ça ne doit pas être posé sur une surface instable, pour qu'un jeune enfant se prenne ça sur la tête.
On pourrait rigoler du nombre de bafouilles stupides que j'ai dû pondre au boulot (en Anglais) pour accompagner le produit que nous livrions. Y compris qu'il fallait veiller à ne pas faire chuter les écrans par qu'on peut se blesser et produire des morceaux de verre coupants. Sauf que ce n'est pas stupide, mais très sérieux...
Je fais toujours des avant-trous, et il m'est aussi déjà arrivé, malgré ça, de casser une vis dans un avant-trou dans du bois dur (orme). L'avant trou était probablement mal dimensionné par rapport au bois, et je n'avais pas lubrifié la vis.
Si ça force, il est prudent de faire marche arrière et d'adapter la stratégie. Ça devrait rentrer tout seul ou presque.
Je crois qu'on peut aussi lubrifier en frottant le filetage dans de la cire de bougie.
Pour prolonger ma réponse dans le sens de Nicoel, je possède en fait 2 outils
- le truc SUR LEQUEL on monte une perceuse pour la transformer (imparfaitement) en perceuse à colonne
- le truc (poids plutôt léger) qui se monte SUR la perceuse pour guider le perçage perpendiculairement à une surface d'appui.
Le deuxième est d'une rigidité encore plus douteuse que le premier, mais cela ne l'empêche pas d'être super-méga-utile, parce que rien ne limite sa mise en oeuvre. On peut percer dans une porte sans la démonter (pour monter un judas), percer les flancs d'un meuble pour loger des tourillons d'étagère autrement que de travers, etc, etc... Tout ça, avec une perceuse à colonne, c'est impossible. Si je faisais des statistiques depuis que je dispose des deux, je pense que cet accessoire branlant m'a beaucoup plus servi que mon Ersatz de perceuse à colonne. Avec un peu de doigté, on éloigne efficacement la peur du perçage de travers...
Peu de risques d'en trouver une autre identique ! Bravo !
J'imagine la tête de l'agence de voyage quand on s'amène avec ça pour payer...