Bonjour, je ne suis pas sur a 100 % mais
En pratique, lorsqu’on installe un variateur de fréquence sur un moteur deux vitesses (dit « deux enroulements » ou « Dahlander »), on se retrouve généralement dans l’un des deux cas suivants :
On choisit de n’utiliser qu’un seul des deux enroulements (donc une seule des deux vitesses nominales) et on laisse le variateur gérer la variation de fréquence.
- Cela signifie qu’on câble le moteur sur la vitesse qui nous intéresse (par exemple la plus rapide).
- On « sacrifie » alors l’autre vitesse, puisque le variateur permet déjà de faire varier la vitesse en continu de 0 Hz à 50 Hz (voire 60 Hz ou plus, selon les modèles).
- Avantage : le câblage est très simple, on n’a plus besoin du commutateur mécanique 2 vitesses.
- Inconvénient : on perd la vitesse nominale « basse », qui pouvait être intéressante pour un couple un peu plus élevé à faible régime (selon la conception du moteur).
On cherche à conserver les deux enroulements et leur sélection** via le variateur.
- C’est nettement plus complexe (il faut une logique de commande et de sécurité pour éviter de basculer d’un enroulement à l’autre « à la volée »).
- Normalement, on ne commute pas un enroulement à l’autre pendant que le variateur débite : il faut couper ou arrêter le variateur, basculer l’enroulement, puis relancer le variateur.
- En pratique, ça n’a pas grand intérêt (sauf usage très spécifique) parce que le variateur donne déjà une large plage de réglages de vitesse.
Conclusion pratique
- La solution la plus simple (et la plus courante) consiste à câbler uniquement la vitesse « haute » (ou celle que vous jugez la plus adaptée) et à gérer toute la variation de vitesse via le variateur de fréquence.
- Le commutateur 2 vitesses d’origine devient alors obsolète : on le supprime ou on le court-circuite pour ne garder qu’un seul enroulement.
- Vous réglez ensuite les paramètres du variateur (rampe d’accélération, fréquence maxi, etc.) pour obtenir les performances souhaitées.
C’est ce qu’on fait par exemple sur une scie à ruban, une SAF, etc. : on prend la vitesse nominale la plus haute, et le variateur couvre tout le reste.
Idem sur la rabot-dégau : on sélectionne l’enroulement qui vous donne la vitesse nominale nécessaire pour usiner dans de bonnes conditions, et on ajuste au besoin avec la fréquence.
Voilà pourquoi, dans la plupart des cas, on « n’utilise qu’une seule vitesse » lorsqu’on passe en variateur : c’est à la fois plus simple électriquement et plus sûr.
Bonjour
Je ne suis pas un pro de l'escalier ni même un pro tout court mais je me suis intéressé il y a peu aux tracés d'escalier et j'ai trouvé quelques vidéos que j'ai trouvé très utiles.
Les voici en espérant qu'elles répondent à quelques unes des questions que tu te pose :
youtube.com/pl...ttT8oYnfb6Em98F
youtube.com/pl...n6hRi_oHWvVN7Sh
Bon courage !
Bonjour tu peux trouver un exemple pour l'épreuve Épreuve EP1 : Préparation de la fabrication de juin 2023 ici :
eduscol.educat...023#description
Ainsi que pour l'Épreuve EP2 : Fabrication d'un ouvrage de menuiserie, agencement ou mobilier ici :
eduscol.educat...023#description
Voici ce qu'on appelle dans le jargon des formateurs le référentiel officiel du CAP Menuisier fabricant :