Ce bouquin permet de faire le point sur l'évolution historique des différentes sources d'énergie (bois, charbon, pétrole). L'auteur montre notamment qu'aucune énergie ne s'est substituée à une autre, mais plutôt que les différentes sources d'énergie se sont ajoutées les unes aux autres, sans diminution de l'usage des "précédentes".
L'auteur relie également cela à l'usage de différents matériaux (brique, bois, béton).
Avec par exemple l'usage important de bois pour étayer les mines, pour les coffrages du béton ou pour le transport des marchandises (palettes, caisses, tonneaux).
Il montre que tout es relié (matériaux et énergies), montre les synergies.
Instrument bien pensé, à la fabrication soignée, le système de blocage par quart de tour est rapide est efficace.
La mienne est identique à celle de la photo de Wolfie
Notez que ceci est la vasion originale de
Le livre est organisé en 5 grandes parties.
Chaque partie est une succession d'articles courts de quelques pages.
Sur la forme, on a l'impression que l'auteur (qui par ailleurs est journaliste) a rassemblé tout ce qu'il avait écrit sur les rabots dans sa carrière et en a fait un livre. Mais à part orgniser les articles en chapitres, je ne vois pas trop la cohérence globale, cela fait plutôt juxtaposition.
Sur le fond, je n'aime pas la prose de Christopher Schwartz, c'est long, alambiqué et il raconte beaucoup trop d'annecdotes (et aussi sa vie !).
Bref, vous l'aurez compris, je n'ai pas du tout accroché à ce bouquin.
Très peu de choses sur les rabots en bois, le livre est de culture anglo-saxonne et donc rabots en fonte...
Je préfère de loin
Utilisation
Bête comme chou (!): on pince l'outil entre le pouce et l'index, il ne reste plus qu'à le plaquer sur la surface à raboter et à le tirer vers soi. Attention aux doigts de l'autre main qui généralement maintiennent la pièce à raboter.
La profondeur de passe est constante, non réglable; tout comme la lumière.
En général, une seule passe suffit.
Rincer après usage.
Constitution
Corps en acier inox, tige en aluminium: le tout est inoxydable, ce qui est parfait pour les conditions humides.
La lame est en acier trempé, il est possible de l'affûter si le fil s'est émoussé (mais il faut un moment). Pour cela, simplement passer le dessous du biseau sur une pierre fine.
Avis
Un grand classique, qui existait déjà chez mes parents. Attention aux imitations, de moins bonne facture. Préférez le Castor Inox original. On le trouve pour quelques euros -bien dépensés- sur les marchés.
Simple, robuste, efficace: que demander de plus.
Une valeur sûre, pour peu que l'outil soit en bon état.
Ma marque de coeur, on en trouve à la pelle d'occasion, pour 10€ ou 20€ on a un outil au top.
A cet effet, vérifier:
- que la planche du fer n'est pas piquée de rouille;
- que la semelle, si elle est rapportée, ne se décolle pas.
Privilégier les modèles plus anciens, sans semelle rapportée et en cormier massif (le top de la glisse) et avec un fer bien épais.
Le modèle à semelle rapportée en azobé est intéressant car c'est un bois très dur, ce qui limite son usure. En revanche, ça glisse un poil moins bien que les semelles en chêne vert ou en cormier.
On en trouve avec des lumières relativement étroite, parmi les mieux finis (dans mon cas, c'était des rabots relativement récents en cormier massif avec fer mince et contrefer vissé).
Pour aller plus loin:
Petit livre d'apprentissage très complet, format presque pohe.
L'ouvrage fait partie de la Collection de l'enseignement technique et professionnel et comme tel est dit
à l'usage des ouvriers et apprentis des professions industrielles, des candidats aux divers C.A.P., des Écoles de Métiers et des Centres de formation professionnelle.
Vraiment un bon point de départ pour démarrer le travail du bois. Voyez la table des matières, elle est plutôt complète (le bois, l'outillage, construction des ouvrages d'ameublement -assemblages-, placage, parties mobiles et finitions). J'ai bien aimé les parties sur l'outillage -qui contient des explications sur l'usage et l'entretien des outils- et les assemblages -qui contient tout ce qu'il faut savoir et détaille notamment la taille de l'assemblage tenon-mortaise.
Pour ce qui est du placage et de la finition, je pense que les explications sont un peu justes et le lecteur qui voudra approfondir le sujet pourra se tourner vers les deux tomes de Deheurles, Pour finir un meuble, Dunod.
Dans la même collection, il y a au aussi Le Menuisier, de Gaillard et Muron. On y trouve plus d'outils montés (car le menuisier à besion d'une plus grande variété de tels outils) et il y a également une section sur les machines. En revanche, l'outillage manuel et les assemblages sont traités de manière similaire.
(ceci est la critique pour les deux tomes).
Format 11cm x 17cm. Deux tomes de 150 pages chacun. Quelques illustrations.
Texte bien écrit. Je pense que c'est une très bonne introduction à la finition.
Toutes les méthodes sont abordées (cf table des matières détaillée plus bas).
Je n'ai pas mis en pratique les méthodes décrites car je ne fais pas de meubles avec finition, donc je n'ai pas pu tester les conseils. En revanche, les finitions me semblent très bien décrites, l'auteur a l'air d'avoir une grosse expérience, et les livres des éditions Dunod de la série "les manuels professionnels" me plaisent bien.
En ce qui concerne les finitions traditionnelles (vernis tampon, cire), je pense que les méthodes et recettes n'ont pas changé. Pour ce qui est des recettes des autres vernis, elles ont probablement changé depuis...
J'aime beaucoup de livre. Format poche, il est bien organisé en 7 grandes parties, chacune divisée en courts chapitres
- bois 4
- outillage 9
- notions pratiques de géométrie 17
- géométrie descriptive 51
- quelques notions sur les efforts supportés par les poutres 71
- assemblages et ouvrages de charpente 76
- tracé et établissement des ouvrages de charpente 107
Le déroulement est pédagogique, clair, synthétique et bien illustré.
J'aime particulièrement la dernière partie sur le tracé et l'établissement des ouvrages, car cela permet de comprendre comment cela il faut procéder en pratique.
Je vous en ai fait un PDF.
Bien entendu, l'ouvrage est court et si on veut plus de détails, il faut dans ce cas se tourner vers un ouvrage plus conséquent. Auquel cas je suggère fortement
ou alors
qui sont des ouvrages plus anciens (il faut naviguer entre planches et texte), mais avec des explications très fournies et détaillées.
On trouve sur Gallica 10 tomes de cette revue paraissant tous les ans (de 1863 à 1873, avec un trou en 1871).
Dans chaque tome, deux parties, avec pour chacune des figures dans le texte et des renvois vers des planches à la fin:
- menuiserie moderne (ex. tome 9, 36 pl., manque la no 1);
- menuiserie ancienne (ex. tome 9, 12 pl.).
Le tome 9 est intéressant car il comporte une TABLE GÉNÉRALE DES MATIÈRES CONTENUES DANS LES NEUF PREMIERS VOLUMES (1863-1872).
En voici les grandes lignes.
TM, p1
Menuiserie Moderne
Amphithéâtre, Armoires, Autels, Bahut, Balustrades, Bancs, Barrières, Basse-Cour, Bibliothèques
TM, p2
Bois, Boutiques, Buffet, Buffet D'Orgues, Bureaux, Buvette, Cadres, Café, Caisses, Chaires
TM, p3
Chaise, Chalets, Chambranles, Cloisons, Clotures, Colonnes, Comble En Bois Découpé, Comptoir, Confessionnaux, Corniche, Crèches, Croisées, Devantures, Dressoirs, Écoles
TM, p4
Écuries, Églises, Escaliers, Étagères, Fenêtres, Grilles, Jalousies, Lambris, Lit, Lutrins, Moulures Et Coupes Diverses
TM, p5
Niches, Paravents, Parquets, Passerelles, Pavillons, Peinture, Plafonds, Portes
TM, p6
Porte-Harnais, Porte-Modèles, Porte-Parapluies, Poteaux, Pouponnière, Principes, Pupitres, Salle A Manger, Salle D'Étude, Salon, Selleries, Stalles, Tables, Tabourets
TM, p7
Tambours, Tribune, Vestibule, Vitrines, Volets
Meniuserie Ancienne
Alcoves, Armoires, Assemblages, Baguettes, Balustres, Bancs, Bibliothèques
TM, p8
Bois, Boudoirs, Buffets, Buffets D'Orgues, Bureaux, Cabinets, Chaires, Chaises, Chapiers, Chapiteaux, Cheminées, Cloture, Coffrets, Colonnes
TM, p9
Confessionnal, Corniches, Crédences, Devantures, Dressoirs, Étagères, Fenêtres, Guichets, Impostes, Lambris, Lits, Lutrins, Niches, Panneaux, Plafonds, Portes
TM, p10
Principes, Retables, Roubo (Extraits Du Traité De Menuiserie De)
TM, p11
Salon, Stalles, Tabernacles, Tables, Volets
Il existe deux éditions de cet ouvrage « Le Menuisier Pratique »:
- une première édition de 1857, de Delamarre, avec 88 pages de texte et 53 planches en fin d’ouvrage;
- une seconde édition de 1880, de Lanoa et Delamarre, mise à jour, 216 pages avec les figures réparties dans les texte. Ce sont les même figures que dans l’édition précédente, elles ne sont plus regroupées en planches. Le texte est plus clair et mieux organisé, toutefois on perd l’avantage des figures regroupées par planches.
Ouvrage traitant de la menuiserie avec un déroulé classique: dessin, assemblages, moulures, huisseries, chambranles, châssis vitrés, portes, croisées, persiennes, parquet, arêtier, escaliers.
Le tout complété par un dictionnaire des principaux termes de menuiserie d'environ 40 pages.
Les explications ne sont pas très étendues, le texte va à l'essentiel.
Je préfère, vous l'aurez compris, les planches de la première édition et le texte de la seconde édition dont l'organisation est bien plus claire. On perd la vue d'ensemble des figures en planches dans la seconde édition, car les figures sont désormais réparties dans le texte.
J'ai mis les deux éditions, version noir et blanc, avec table des matières et texte OCR, sur mon site.
En dépit de son titre, menuiserie simplifiée, l'ouvrage est plutôt complet et permet de se familiariser avec tous les assemblages et les ouvrages les plus courants (portes, croisées, persiennes) de la menuiserie.
Les explications sont claires et bien illustrées par des figures (une centaine) comportant de nombreux repères (lettres dont il est fait mention dans le texte). Dans l'ouvrage original, les dessins sont regroupés dans 4 grandes planches.
J'ai bien aimé la seconde partie, donnant les explications pour la fabrication de nombreux outils indispensables au menuisier (établi, trusquin, rabot, équerres...).
A lire !
L'ouvrage est passé à la moulinette des éditions J. Grattocarton, nouvelle édition A4 par ici.
Dans mes recherches sur les pierres naturelles, je suis allé faire un tour sur Gallica. Et je suis tombé sur cet ouvrage en cherchant "pierre du Levant".
A vrai dire, la méthode pour se raser m'intéresse peu, et je ne saurais juger de sa pertinence. Quand à l'art de pratiquer la saignée, je pense que les connoissances médicales ont changé depuis le 18ème siècle.
En revanche, cet ouvrage comporte quelques chapitres très-intéressants pour tous les utilisateurs d'instrumens tranchans que nous sommes. Ce sont les suivants:
- CHAP. I. Des Pierres à Rasoir, leurs différentes qualités; indications pour apprendre à distinguer les bonnes d'avec les mauvaises; maniere de les mettre en état de servir, et les moyens de les conserver bonnes. 3;
- CHAP. VIII. Dissertation sur toutes les Pierres propres à affiler tous les outils et instrumens tranchans, où l'on apprend à connoître et distinguer les bonnes d'avec les mauvaises; applications des pierres pour les différens tranchans; moyens pour se les procurer bonnes et les mettre en état de s'en servir avec succès. 85
- CHAP. IX. Principes généraux pour apprendre à affiler toute sorte d'instrument, et outils tranchans, depuis la hache jusqu'à la lancette, et dont chaque Art et Métier, trouveront les méthodes qui conviennent pour l'affilage de leurs outils. 103.
qui traitent des différentes pierres naturelles, de les préparer, et de la manière d'affûter quantité d'outils tranchants de nombreux métiers.
Dans une moindre mesure, on trouve également des éléments intéressants dans les chapitres:
- CHAP. II. Du tranchant du Rasoir, qualités essentielles qu'il doit avoir, différence de son tranchant avec les autres instrumens, l'art de l'affiler ou repasser sur la pierre, indication certaine pour l'entretenir en bon état. 11;
- CHAP. III. Du cuir à repasser les Rasoirs,son utilité indispensable, dissertation sur les poudres ou potées propres à faire le cuir, moyens de les faire soi-même, de plusieurs manieres, et la méthode de s'en servir avec avantage. Suivi d'une note, page 38,qui apprend le secret de faire des Potées pour polir l'acier, semblable au poli anglois. 35.
Il décrit notamment la confection de la potée utilisée avec le cuir et permettant le polissage du rasoir.
Je suis en train de mettre en page une version pdf A4 de cet ouvrage, plus facilement lisible, utilisable et imprimable. A suivre
Et voilà une première version nouvellement mise en page.
Enfin, ce Jean-Jacques Perret a écrit d'autres ouvrages fort intéressants:
- Jean Jacques Perret. Mémoire sur l’acier, dans lequel on traite des differentes qualités de ce metal, de la forge, du bon emploi & de la trempe. 1779.
archive.org/de...gb_xN0FCNJ8-b8C .
et surtout:
- Perret, Jean-Jacques. L’art du coutelier, première partie, 1771. gallica.bnf.fr...8/bpt6k10656043 .
- Perret, Jean-Jacques (1730-1784). L’art du coutelier expert en instruments de chirurgie, seconde partie de l’Art du coutelier, 1772. gallica.bnf.fr...8/bpt6k10656028 .
Un grand catalogue d'outils (340 pages), plutôt bien illustré.
Le fichier pdf que l'on peut télécharger sur Gallica est relativement léger pour le nombre de pages (20Mo) car en noir et blanc. Le rendu des illustrations est correct. Une OCR (reconnaissance automatique de caractère) permet la recherche en plein texte de mots-clés. La table des matière à la fin permet également de s'y retrouver. Je vous ai également reconstitué le sommaire quasi exhaustif.
De très nombreux outils anciens. Pas mal d'outils d'importation américaine, ce qui permet de savoir ce qui était disponible en France à cette époque (1898).
Une grande partie du catalogue est dédiée aux outils de découpage (des placages notamment) et au tournage. La sculpture et le reste des métiers du bois (menuiserie, ébénisterie, encadrement) occupent moins de place, ce qui est également dû au fait que moins d'outils spécifiques sont nécessaires.
Un grand nombre de pages et également dédié à toutes les publications de revues/journaux de Tiersot (voir sommaire "Publications de la maison"). Le nombre de publications est important, et les contenus détaillés sont pour chaque numéro sont fournis.
A feuilleter absolument !
PS: j'ai inclus la table des matières dans le pdf, pour s'y balader plus aisément, document sur demande.
PPS: on trouve également deux catalogues proches sur le site du CNAM:
- un catalogue Tiersot de 1907;
- un autre catalogue d'outils de découpage, Martinage 1928, Outils français et américains : catalogue n° 24 d'outils et fourniture pour le découpage
[J'ai consulté uniquement la version en ligne sur Gallica]
Ces planches sont sur des pages doubles, le trait est très fin et elles regorgent de détails. Un régal à parcourir.
Je n'ai pas encore lu le texte. Mais la table des matière indique un ouvrage très complet sur tout ce qui touche à la charpenterie.
[05/2021]) la planches sont toujours aussi détaillées et fournies, j'adore.
Les petits numéros entre parenthèses figurant sous les numéros des figures sont les renvois aux pages du texte correspondant. Simple, pratique.
J'ai concocté une version pdf par ici, permettant de parcourir l'ouvrage facilement.
J'avance dans la lecture du début du tome 1: très détaillé et complet. Un régal.