Rotation de la rallonge : charnière
Blocage en position relevée pour pouvoir s'appuyer : un tasseau dans un glissière horizontale, qui vient coulisser et sortir sous la rallonge.
C'est le système couramment employé dans toutes les tables rondes qui ont des oreilles qui se rabattent (je ne trouve pas d'illustration...)
Il y a pas mal de livres déjà référencés dans la section idoine.
A toi de trouver ceux qui te conviennent.
lairdubois.fr/...@public-domain
Sinon, tu peux faire un tour par ici:
La réponse de glaude est déjà très complète, je vis juste ajouter quelques éléments.
Vis de serre-joint
Il manque l'autre extrémité pour pourvoir effectivement serrer
J'ai l'impression qu'on y voit une fissure sur la deuxième photo...
On peut y lire T&B Bte sgdg lyon.
T&B c'est pour "Thivel et Béréziat". C'est un outilleur /quincailler Lyonnais ancien, qui proposait également des outils montés (=rabot et cie) à l'époque où ça se vendait beaucoup.
"Breveté sans garantie du gouvernement". J'ignore la signification exacte...
Outil à plate-bande, chêne vert
Je pense comme benjams que c'est plutôt un outil à tailler les plate-bandes des panneaux. En effet, les feuillerets ont un repos mobile, contrairement à celui-ci qui a un repos fixe et pour lequel on ne peut donc pas régler la profondeur.
Manque effectivement le grain d'orge et son coin sur le coté pour inciser les fibres en travers avant que le fer ne soulève le tout.
Marquage superposé
Sur un fer Goldenberg à l'oeil.
On peut lire en surimpression "acier fondu" et il y a une deuxième ligne illisible.
Il se peut que ce fer soit un rebut remis en circulation avec un autre marquage...
Rabot rond PC AT, chêne vert
Oui, ce doit être les initiales du propriétaire car les marques des fabriques d'outils sont généralement avec des lettres moins grandes et avec en plus des ornements.
PC me fait penser à Charbonnel, mais il manque clairement l'étoile donc c'est pas ça ! Et en plus, il semble que la fabrique utilisait principalement du cormier, or là c'est du chêne vert.
A vrai dire, on trouve beaucoup de rabots de fabrique dont le fût n'est pas marqué, ou alors uniquement avec la taille du fer. Et la marque du fer est souvent Peugeot ou Goldenberg car c'était de grands fournisseurs de fers, chez qui les outilleurs sur bois se fournissaient.
Rabot de style germanique avec corne
Comme la semelle est rapportée et légèrement plus blanche, je dirais également hêtre avec semelle en charme, comme souvent là bas.
On retrouve cet assemblage dans les ouvrages traitant de la charpenterie. Menuiserie aussi en fait. Voir ci-dessous.
Par exemple, le colonnel Armand-Rose ÉMY dans
traite de cet assemblage (queue d'hironde à clef) à la figure 1 de la planche 18 sur les assemblages à queue d'hironde. Voir le texte associé, à partir de la page 274.
Pl. XVIII, fig. 1, assemblage de la pièce A dans la pièce B en queue d'hironde à clef. La queue d'hironde, qui a l'épaisseur précédemment fixée pour un tenon, traverse la mortaise de la pièce B. Elle est échancrée d'un côté seulement, comme une queue d'hironde ordinaire; le côté correspondant delà mortaise est évasé suivant la même inclinaison, l'autre côté est droit. L'entrée de la mortaise est égale à la largeur p q de la pièce A afin que la queue d'hironde puisse y passer. Lorsque la queue est placée dans la mortaise, on remplit le vide qu'elle laisse par une clef x introduite par la face d'assemblage de la pièce B pour qu'elle serre mieux ; on la chasse à coups de maillet, tellement que le tenon à queue est solidement fixé en joint, et ne peut plus sortir de la mortaise.
Dans Émy, la clef n'est pas conique.
Voir aussi:
Le mieux, pour les panneaux, c'est de se faire des étreignoirs, ce sera bien plus costaud que des serre-joints en bois.
Et si tu veux remplacer les coins par des tiges filetées, alors tu as cela
Et sinon, des serre-joint en bois, pas besoin de regarder des vidéos pour cela , le bon vieux design traditionnel fait très bien l'affaire. Il est décrit avec tous les détails nécessaires dans le dictionnaire de Justin Storck, voir par ici, ou bien à la source.
Est-ce difficile de se servir de ces rabots
Tout dépend de ton expérience.
Se servir des bouvets à joindre n'est pas très compliqué. Et cela va relativement vite de faire des rainures et des languette avec ces outils montés.
En revanche, bien les régler peut s'avérer compliqué. Il faut que les fers aillent bien ensemble.
Les deux rabots à semelle convexe dans les deux sens, à gauche, sont magnifiques.
On en voit très peu. Celui de droite comporte un empiècement en corne/os/ivoire (?): soit il a été réparé, soit c'est pour limiter l'usure devant le fer.
Avec un rabot, une varlope (ou un riflard) et un guillaume, on a déjà de quoi faire un paquet de choses.
Seulement, les rabots en bois n'attirent plus grand monde alors qu'ils fournissent la même qualité de travail que des rabots métalliques.
Et ce ne sont pas les occasion qui manquent. A quoi bon produire de nouveaux objets alors qu'ils existent déjà et n'attendent que de faire des copeaux dans de nouvelles mains ?
Quand à leur réglage, c'est une histoire de pratique. De toute façon, faudra aussi apprendre à se servir d'un rabot métallique.
Il y en a aussi qui travaillent le bois à la main: dependancesbois par exemple.
Personnellement, je n'ai aucune machine, et ça ne m'empêche pas de faire des choses. Mais à la main, il faut voir les choses différemment et c'est vrai que certaines opérations prennent plus de temps.
Avec quelques machines, il est également possible de faire de très belles choses. Voir Fof par exemple.
Projet ambitieux.
Je suggérerais d'y aller progressivement.
Les ressources se trouvent ici:
Mais je conseille grandement le lire ce qui précède dans le pas-à-pas en question sinon cela risque d'être ardu.
Concernant la section à utiliser, elle va dépendre de la charge à supporter. Il faudrait commencer par l'évaluer (masse du plateau, hauteur, usage, nombre de convives, objets posés dessus, ...)
Ben essaie, tu verras bien !
Plus sérieusement, une fois que tu sais l'affiler, c'est vraiment un outil pratique pour la finition. Surtout s'il y a du contrefil.
Pour l'épaisseur, cela va conditionner la raideur du racloir, et du coup ça va plus ou moins forcer sur tes pouces. Je m'en suis fait à partir de lames de scie égoïne, d'une épaisseur de 0.9mm, c'est raide. Il y a intérêt à ne pas le faire trop grand (5cm de haut) pour limiter la raideur.
Sinon, on trouve un racloir Fischer-Darex dans les GSB pour quelques euros. Reste à l'affiler. Depuis que j'ai un affiloir triangulaire, ça va bien mieux pour moi.
Et ben moi, je penche pour du châtaignier, une histoire de "maille" très fine que je crois distinguer entre les zones poreuses des anneaux de croissance...
DavWood c'est à toi de trancher avec le frêne, car par photo interposées ça ressemble beaucoup alors que devant la planche, et avec des copeaux odorants, il n'y a pas de doutes !
Voir également ici: châtaignier, frêne, pour les différences anatomiques. Une photo en bois de bout, macro, surface finement coupée au ciseau bien affûté, permettrait d'être sûr.
PS:
Que veux-tu savoir de plus ?
Ce sont des rabots de marque Stanley, no5.
Il y en a un avec une nouvelle poignée Record.
Des sites permettant de dater les rabots Stanley sont facilement trouvables.
Et même si certains prêchent pour des rabots de telle époque, tu peux choisir puisque tu en as deux.
Poignées
Es tu sûr de ton coup pour les poignées en plastique ?? j'ai l'impression que toutes sont en bois...
Lequel choisir?
C'est à toi de te faire une opinion, et surtout de les utiliser pour savoir lequel te convient le mieux.
Ils ont probablement des différences qui te permettront de faire ton choix:
- planéité de la semelle;
- perpendicularité des côtés;
- ergonomie de la poignée si elles sont différentes;
- facilité de réglage de la saillie du fr si l'un des deux présente moins de jeu;
- longueur du fer qui donnera la plus longue utilisation avec les affûtages successifs;
- esthétique de la chose qui te plaît plus...
Ça reste un outil
Tu va apprendre à t'en servir, ils sont tous les deux bien fichus, donc ils feront tous les deux le travail correctement. Il faut arrêter de croire que c'est l'outil qui fait tout. C'est l'utilisateur qui utilise l'outil qui fait tout !
Un rabot, ça reste un fer bien affûté, solidement fixé dans un fût (qu'il soit métallique ou en bois), avec l'angle adapté. Le reste n'est que détails, ergonomie, marketing et préférence
Ce que tu souhaites faire se dénomme appentis. C'est une toiture à un seul égout collée d'un côté à un mur.
Cela occupe en général peu de place dans les ouvrages de charpente, pour la bonne raison que ce sont des charpentes relativement simples.
En revanche, le reste de l'ouvrage sera intéressant pour toi car il traitera des assemblages et des sections à utiliser en fonction des charges que va supporter ta charpente (qui est un paramètre important).
Voici des ressources accessibles:
(une bonne base pour commencer)
(plus long et plus complet)
(plus complet également)
Sinon, cet ouvrage est intéressant, mais il faut trouver le vrai bouquin
Un plan ou schéma aiderait à répondre plus précisément, notamment avec les hauteurs des murs et pente souhaitée. Préciser la masse surfacique de la couverture (en verre ?).
Beaucoup de traités de menuiserie un peu anciens que j'ai lus parlent des lambris.
Pour creuser le sujet, voici des ressources disponibles en ligne:
Roubo, seconde partie, chapitre 2
roubo.art/tabl...p2.htm#partie_2
page 41
page B65. "Fonction d'isolation et fonction esthétique"
à partir de la page 346
Les "rabots" à moulure se nomme outils à moulure.
Quelques ressources sur le sujet dans les catalogues listés en début de ce pas-à-pas:
Ce que tu appelles "coupe fil" se nomme grain d'orge. Je ne pense pas que ce soit cela, car l'entaille pour insérer le grain d'orge est verticale, et le fer du grain d'orge fait moins de 5mm de large.
En revanche, je penche éventuellement pour une entaille permettant d'y glisser un repos mobile, permettant ainsi de régler la profondeur de la moulure.Je dis éventuellement car l'entaille est peu profonde, et je vois mal comment tiendrait ce repos mobile (en bois). Pas si peu profonde.
Peut-être que l'origine du lot (le métier de l'utilisateur initial) aiderait à deviner...
Après examen de la photo (fût élégit dans sa moitié supérieure, creux sur le dessus du fût devant le coin, sculpture du nez), je penche pour un rabot d'origine néerlandaise:
je vais replonger dans ce livre...