
Voici quelques schémas illustrant les déformations liées au séchage en fonction de la position de la pièce de bois dans l'arbre.
L'équilibre hygroscopique du bois est un paramètre important aussi.
Enfin, concernant les renforts sous le plateau, si tu veux vraiment éviter le tuilage du plateau, il te faut des renforts résistants à la flexion (tube carré, cornière, profilé): ce n'est pas un plat de 5mm qui va empêcher grand chose.
Mais la fixation d'un tel renfort pose toujours le même souci: la largeur de ton plateau est amenée à varier en fonction de l'équilibre hygroscopique (à cause des taux de retrait radial et tangentiel). Or la distance entre tes trous dans le profilé est constante. Il faut donc prévoir la plage de variation maxi de ta distance entre les points de fixation et faire des trous oblongs pour supporter ces déformations.
Comme quoi, un "simple" plateau massif n'est jamais si simple que cela !

Roubo, dans l'art du menuisier, aborde les planchers au tout début de son second tome.
Cherche dans le texte ce qui se rapport aux planches 52, 53, 54 et 55 !
Il y a toujours des choses intéressantes dans le Roubo

A toi d'explorer j'ai envie de dire !
Pour le tournage, les essences dures c'est quand même le top pour les petites pièces : buis, houx. Les fruitiers sont aussi agréables avec leur grain fin (abricotier, pêcher, cerisier, poirier, etc.).
Je pense que la réponse dépend aussi de ce que tu veux tourner : petites pièces ou grandes pièces ? Bols ? Stylos ? ...
Au delà de l'essence, les motifs et particularités de ton bout de bois vont dépendre des accidents et autres défauts (noeuds, fourches,...). Encore une fois, à toi d'explorer le matériau, de récupérer des buches/tronçons à l'occasion.

Salut trente six seb
Cette question est l'occasion de faire un petit tour dans ma collection de catalogues d'outils !
En résumé, dans les catalogues d'outilleurs français, on trouve:
- les scies à dos à poignée droite, dites scies d'ébéniste (le manche peut être coudé pour des raisons d'accessibilité);
- les scies à dos à poignée égoïne, dites scies de menuisier.
Pour ce qui est de l'usage, je dirais taille des assemblages en général. Bref, tu prends bien la scie qui te plaît pour faire ce que tu veux .
Les anglo-saxons ont -j'ai l'impression- bien plus de scies égoïnes et de scies à dos que nous, qui avons beaucoup utilisé les scies montées.
Exemple avec ce catalogue Disston de 1929, cet autre catalogue Disston plus récent.
Disston: how to choose and use back saws, 1942.
Et chez Atkins 1914, on trouve aussi quelques scies à dos.
On trouve de ces anciens catalogues de fabricants de scies (Disston, Atkins, Spear & Jackson...) à la pelle sur
archive.org/
Un petit lien sur le choix des scies anciennes :
woodandshop.co...guide-handsaws/

Si tu veux vraiment limiter le bilan écologique, je pense qu'il faut se tourner vers de l'occasion. Pourquoi fabriquer de nouveau ce qui est déjà disponible et inutilisé ?
Jette un coup d’œil sur leboncoincoin, j'ai l'impression qu'il y a pas mal d'arbres de scie en vente. Sinon, cherche aussi des scies à bûches, en général c'est un moteur + une courroie + un arbre + une lame et un vague support.

J'avais déjà répondu à une question de ce genre ici.
L'application de la Résistance des Matériaux te permet de déterminer les contraintes et les flèches en fonction des conditions d'appuis et des chargements.
Mais effectivement, toute la question est de savoir quelle est la contrainte admissible par ton matériaux. Et quel est le critère pour dire qu'elle est admissible. Car il peut y avoir des phénomènes de fluage.

En ce qui me concerne, il y a toujours de la limaille de fer qui traine sur mon établi -oui je sais, c'est surement pas bien, mais des fois je lime du métal- alors du coup je pose mes rabots sur le côté. Car je n'ai pas envie que cela se retrouve sur la semelle ou sur le fer (par aimantation).
Sinon il sont stockés à plat, dans des caisses en bois dédiées.
Pour la varlope, je la pose à plat quand je l'utilise mais comme c'est tout petit chez moi, elle est toujours à cheval sur un truc, donc la semelle ne touche pas.

Sur la photo no2, je dirais:
- sapelli ou sipo pour l'échantillon du bas (je n'arrive jamais à me souvenir de la différence, je vous laisse chercher);
- iroko pour celui du milieu;
- celui du haut à une texture plus fine que celui du bas. Je pense en avoir eu sous la main, mais je ne connais pas le nom. C'est difficile avec tous ces bois bruns/rouges...
Pour l'identification, une fois de plus je suggère de prendre des photos en bois debout, après l'avoir tranché délicatement. C'est parfois le seul moyen fiable d'identifier un bois.

Voici un lien vers une question proche, parlant de rectification de garnitures de volant de scie à ruban.
Tu y trouveras peut être des réponses à tes interrogations.
Peut-être n'as tu pas de garniture sur tes volants et c'est ce qu'il te manque... ?

Salut dependancesbois
Tu peux trouver assez facilement des tableaux donnant les conversions des caractéristiques des filets américains dans le système métrique.
Cela permet, comme le suggère racmterrof de voir à quel diamètre percer pour ensuite retarauder.
ps: TPI = thread per inch = filet par pouce, il suffit de diviser par 25.4mm (1in) pour avoir le pas en millimètres.

Bonjour,
Sur l'instagram de Mikhail Davydov, c'est bien indiqué hand engraving.
Et en anglais, la distinction est claire entre la gravure au burin (engraving, illustration) et la gravure à l'eau forte (etching, illustration).
A confirmer par un professionnel, mais il me semble que la gravure mécanique au burin permet d'obtenir des détails et nuances bien plus fins qu'avec la gravure chimique à l'eau forte.
Enfin, il existe des burins pneumatiques, permettant ainsi de graver plus facilement du métal.
Et pour finir, quelques photos de mes outils de gravure, que j'utilise pour faire de la gravure sur bois debout, mais qui sont les même que pour la gravure sur métal (seul l'angle d'affûtage diffère probablement, je débute...). Si tu es intéressé, j'en ai en rab !

Bonjour,
Je pense qu'il y a déjà pas mal d'infos dans ce livre d'apprentissage de Bailleul et Heurtematte. Le bouquin est en ligne.
Il y a dans la section "Quelques exemples concrets de traçage et d’exécution" une "porte d'intérieur vitrée à petit cadre", vers la page 41.


Je partirai d'une baguette bien propre de section rectangulaire 30x20, tracé soigné au trusquin de la section en pente, puis rabot/varlope pour faire les deux pentes.
Si la pièce est trop difficile à maintenir (avec la griffe d'établi), alors peut être la visser par en dessous sur une planche plus large qui elle peut être maintenue avec un valet ou des presses pour raboter les pentes.

Les anciens manuels d'apprentissage et les anciens catalogues d'outils sont une très bonne source d'informations.
Je recommande le cours de technologie du bois de Bailleul et Heurtematte. Il est accessible ici. Il détaille beaucoup de choses.
Les catalogues d'outils anciens permettent aussi de voir quels sont les différents rabots. Il faut taper dans les catalogues assez anciens:
Et pour résumer, je dirais que les 4 outils de base sont:
- rabot (24cm de long);
- riflard (50cm);
- varlope (60cm-70cm);
- guillaume;
Dans les catalogues, les variantes concernent la largeur du fer. Les dimensions de ces outils sont assez constantes (je les cite de mémoire). Avec ça, tu pourras déjà faire beaucoup de choses.
Ensuite, on peut ajouter les :
- bouvets à joindre;
- bouvets à approfondir;
- outils à moulure.
Qui permettent des opérations supplémentaires (respectivement rainures/languettes, rainures, moulures, ...).
Enfin, on trouve des outils spécialisés pour toutes sortes de travaux (persiennes, croisées, escaliers, rampes, carrosses...) qui permettent de réaliser des opérations spécifiques
C'est à cause de toutes ces tailles de rabots métalliques que l'on est perdus ! C'est pour cela qu'il vaut mieux rester sur du traditionnel en bois
Je pense que le Stanley no4 correspond simplement, avec ses 9 pouces de long = 228mm, à une taille de rabot traditionnel en bois.
Les outils de base dans le catalogue Goldenberg de 1927
Les outils un peu plus spécialisés, toujours dans le Goldenberg 1927:
Et les outils figurant dans le catalogue Peugeot Frères 1904: