youtube.com/wa...h?v=ESI2n2lvhoo
Vers 1min10, on voit le rabot spécifique qui permet de tailler les angles en bois debout.
Je pense que ça va être difficile de le trouver, d'autant plus en France....
Je connais deux bouquins qui correspondent à ce que tu cherches:
-traité d'ébénisterie, Lucien Chanson, VIAL, fiche ADB
-Dessin de construction du meuble, DUNOD, fiche ADB
Je possède les deux et à chaque fois que je mets le nez dedans j'apprends plein de choses. Je les recommande.
C'est typiquement une question de résistance des matériaux.
Pour répondre à la question, on va modéliser la planche par une poutre sur deux appuis.
Hypothèse 0: je ne considère pas l’appui de la planche à l'arrière de l'étagère -car on ne trouve des abaques que pour les cas simples et 1D-, ce qui revient à considérer un cas défavorable par rapport aux conditions réelles.
Voici les grandeurs dont on a besoin, avec valeurs typiques et unités:
Dimensions de la poutre=planche:
- largeur de la planche b = 0.6m;
- hauteur de la planche h = 0.050m;
- longueur de la planche L = 1.5m.
Les données liées au matériaux (j'ai pris du pin maritime:
- module d'élasticité E = 8800 MPa;
- contrainte à rupture en flexion statique sigma_max = 80 MPa;
Unités: mètres (m) , Newton (N), méga Pascal (MPa = 1N/mm^2)
On a besoin du moment quadratique I = (b*h^3)/12 = 6.25e-6 m^4
Pour le chargement, deux hypothèses:
- hypothèse 1 [H1]: chargement uniformément réparti. p = 1000 N/m (1500 N/ 1.5m)
- hypothèse 2 [H2]: chargement ponctuel au centre (défavorable/H1). F = 1500 N
On va ensuite calculer trois grandeurs:
- la flèche maximale (de combien ploie la planche, au centre dans ce cas): f
- le moment fléchissant maxi (effort interne dans la planche, au centre dans ce cas): Mf
- la contrainte maxi (en surface de la planche, loin de la fibre neutre) induite par le moment fléchissant maxi : sigma
Pour cela, je m'aide d'un formulaire de RDM.
En prenant toutes ces valeurs, on obtient:
- H1 charge répartie: une flèche de 1.2mm, une contrainte maxi de 1.1MPa;
- H2 charge ponctuelle au centre: une flèche de 2mm, une contrainte maxi de 2.MPa.
Par rapport à la limite à rupture de 80MPa on a de la marge.
Conclusion
Ça tient et ça fléchit peu !
Dans ton cas les planches sont appuyées tout le long de l'étagère à l'arrière, donc il faudrait ajouter la raideur du profilé en L.
Une section de 600mm x 50mm est donc peut être surdimensionnée.
/!\ ce calcul ne prend pas en compte le fait que les planches peuvent ployer dans le temps sous charge (=fluage).
La méthode empirique
Sinon, tu prends ta planche, tu la pose en appui sur deux parpaings et tu montes dessus.
Tu pourras alors sentir si ça le fait ou pas ;)
Est ce qu'un insert de table bien ajusté à la lame ne permettrait pas de réduire ce problème ? J'ai l'impression qu'il y a beaucoup d'espace entre ta lame et la table.
zero clearance table saw insert, désolé, je n'ai pas trouvé en français...
Les limes sont utilisées pour le métal et pour le bois c'est vraiment très fastidieux car cela mord mal.
Pour le bois, c'est plutôt des râpes que l'on utilise.
Dans ton cas, des râpes à la denture fine seraient plus adaptées, car le grain de ton bois est grossier et il de faire des éclats.
Le mieux ce sont les râpes piquées main, dont l'action n'est pas comparable aux râpes piquées machine. Mais cela a un coût !
liogier-france.fr/
En tout cas, éviter les râpes premier prix, c'est une catastrophe !
Bonjour tout le monde.
Oui, chêne vert ;)
Voici tout ce que j'ai pu trouver dans ma documentation (livres et catalogues anciens).
Tout d'abord, les bouvets à joindre dans les catalogues anciens.
Dans le catalogue Goldenberg de 1935:
Dans le catalogue Peugeot Frères de 1904, un seul modèle et pas d'infos dans le texte.
Dans un catalogue Peugeot Frères des années 50, uniquement des fers. Notez la différence avec les fers de bouvet à joindre qui sont de largeur constante. Une autre différenec est la présence d'une rainure à l'arrière des fers de bouvet à approfondir qui vient positionner le fer sur la ferrure de la semelle et l’empêche de bouger latéralement.
Dans le catalogue des Mines de Suède de 1929, plusieurs modèles différents de bouvets à approfondir:
- descente en bois, languette en fer;
- descente à T, languette en fer;
- descente à T, languette en fer, conduit à joint (à poignée);
- descente à pompe, languette en fer;
- pour ébénistes, tiges à vis, ou tiges carrées;
qui correspondent aux différentes construction.
Livres
Dans "le menuisier en bâtiment", d'A. J. Roubo, on trouve une description complète du bouvet à approfondir.
Les dimensions dans le texte sont en pieds, pouces et lignes... pas évident à transposer quand on est habitué au système métrique.
Les ouvrages d'apprentissage:
- Le menuisier, Gaillard et Muron, Eyrolles, 1975
- Woodwork tools and how to use them, William Fairham, Evans Brothers Limited, ??
- Bois 1ere année d'apprentissage, Heurtematte et Bailleul, Delagrave, 1965
Des d'informations sur l'utilisation dans le dernier ouvrage
ps: peut être que je compléterai un peu la réponse, il se peut donc que je rajoute quelques infos plus tard. A suivre...
pps: j'ai des souci pour remettre les images avec la bonne orientation, je réessaierai !
La chaîne de Marc Dubuc est une vraie mine d'informations: outils, utilisation, affûtage, techniques.
Je te la conseille pour débuter.
Peut être pourrais tu nous en dire plus sur tes connaissances actuelles ? Ta pratique (plutôt manuelle ou machine) ?
Un bon livre général pour débuter en menuiserie :
Guide du Bois de la Menuiserie et de l'Ebénisterie
de David Day et Albert Jackson
fiche
A chaque fois que je remets le nez dedans, je le trouve bien !
Utile à la fois pour le travail manuel et le travail à la machine.
Une bonne introduction.
Très grossièrement, la flute c'est un truc qui génère un son (le bec ou l'embouchure pour une flute traversière) et ensuite les trous que l'on va boucher vont changer la longueur résonnante du tuyau et donc changer la note.
La précision des notes dépend de la précision de la position des trous le long du tuyau.
Les flutes sont des instruments à perce cylindrique (le trou est de diamètre constant) contrairement aux instruments à perce conique (comme le hautbois ou le saxophone).
En vrac après une recherche rapide. J'espère que ça te permettra de trouver les mots clés et de creuser plus loin.
Quelques lien vers la fabrication:
theflutemaker....m/tutorials.php
fluteirlandais.../indextbis.html
Quelques liens sur la perce:
Il est possible de fabriquer de tels outils à partir d'un bloc de bois et d'une lame adaptée.
Voir ma trouvaille qui présente des outils à tenons ronds anciens : => ici
Je précise que ce n'est pas moi qui les ai fabriqués, j'ai acheté ça d'occaz !
Oui, les lames de scie sont une bonne piste pour commencer.
Avec une grosse lame de scie à métaux alternative (exemple), je me suis fait un affiloir en arrondissant le bord de la lame (meule puis papier abrasif). Ces lames sont en acier trempé (HSS, pour High Speed Steel = Acier rapide supérieur), d'une dureté élevée afin de pouvoir couper de l'acier.
Avec une lame de scie à ruban pour métaux, d'environ 1mm d'épaisseur, je me suis fait un couteau à tracer: j'ai simplement meulé les dents (trempées très dures), taillé en pointe et affûté d'un coté pour n'avoir qu'un seul biseau.
Avec des lames de scies égoïnes, tu peux faire des racloirs. Bon, ça fait des racloirs bien costauds car on tourne souvent autour de 0.8mm d'épaisseur. Ou alors il faut les monter dans un bloc de bois.
[je peux faire quelques photos]
Et j'ai récupéré des morceaux de lame de scie à ruban de scierie, le ruban doit faire autour de 10cm de large ! J'essaierai sûrement de me faire des petites scies égoïnes ou à dos avec ça, même si c'est un peu trop épais...
Personnellement, je ne me risquerais pas à faire des ciseaux à bois ou des gouges pour la sculpture. Le traitement thermique me paraît subtil afin d'obtenir une dureté élevée du tranchant tout en conservant un outil qui ne soit pas fragile (on dit dans ce cas ductile).
Les outils actuels sont d'un seul acier, monobloc. Les outils anciens (fers de rabots, ciseau à bois) était en réalité constitués de deux aciers aciers différents (en deux couches):
- un acier fortement allié coté biseau, prenant bien la trempe et donc ayant une dureté élevée mais relativement fragile (=cassant);
- un acier faiblement allié pour le reste de l'outil, prenant moins la trempe et donc plus ductile (=moins fragile), supportant bien les chocs répétés.
Tout se joue dans le revenu après l'étape de trempe. C'est cette étape qui permet d'obtenir la dureté finale.
Bonjour,
Le plus simple serait peut être de communiquer votre liste d'essence et comme ça si jamais un boiseux possède une essence que vous n'avez pas il peut vous contacter.
En effet, j'ai moi même pas mal d'essences différentes mais je n'en ai pas la liste écrite. Du coup par paresse, je préfère voir si je peux compléter votre liste !!
Projet intéressant en tout cas, je suis prêt à coopérer.
ps: ma xylothèque est quant à elle constituée de modèles réduits de kayaks de toutes les essences que j'ai pu collecter (chêne vert, buis)
Avec une scie égoïne le plus difficile est de faire un tracé précis de la découpe à faire.
Avec un peu de pratique, il est tout à fait possible de bien suivre le trait lors de la découpe.
Pour le tracé, je ne sais pas trop quoi proposer car j'imagine que le rondin n'est pas régulier... Deux idées comme ça:
- enrouler une bande de carton souple autour du rondin pour servir de règle (ça marche si le rondin à bien cylindrique);
- poser le rondin sur un plateau tournant et à l'aide d'un crayon dont la hauteur est fixe tracer un trait tout autour du rondin en le faisant pivoter sur son embase.
Raboter en bout est difficile.