Pour la solution alternative à de l'outillage électrique:
Tu peux te fabriquer ta propre boîte à onglets:
- tu fais la boîte (trois planches vissées);
- tu traces soigneusement ta découpe qui constituera le guide;
- tu découpes soigneusement (avec la scie à dos ou égoïne qui servira par la suite);
- et c'est parti pour tes découpes d'onglet
Si tu veux un truc vraiment propre, tu te fais un montage genre boîte à recaller, pour finir au rabot proprement.
Et voilà !
D'après le catalogue Norton (chercher celui intitulé "Norton Sharpening Products and Dressing Sticks - 200"), au chapitre Abrasive Features and Applications on trouve le paragraphe suivant :
"
Man-made/Synthetic Stones are manufactured with abrasives graded to a consistent particle size, blended with selected bonding agents, molded to shape, and finished to exacting surface configurations.
- Crystolon® stones, manufactured with silicon carbide abrasives, are the best choice for quick sharpening where the speed in producing the edge is more important than the fineness of the cutting edge. Gray in color. Available in coarse, medium and fine grits.
- India® stones, manufactured with aluminum oxide abrasive, are preferred for imparting durable, smooth-cutting edges and for close tolerances. Orange/brown in color. Available in coarse, medium and fine grits.
"
Bon, pour les autres marques, je ne sais pas si la couleur est toujours un indicateur fiable du type d'abrasif. En tout cas, les pierres Crystolon et India sont des pierres à huile et la tienne ressemble fort à ça.
Coarse/fine combination stone Norton chez Dictum...
Voici quelques schémas illustrant les déformations liées au séchage en fonction de la position de la pièce de bois dans l'arbre.
L'équilibre hygroscopique du bois est un paramètre important aussi.
Enfin, concernant les renforts sous le plateau, si tu veux vraiment éviter le tuilage du plateau, il te faut des renforts résistants à la flexion (tube carré, cornière, profilé): ce n'est pas un plat de 5mm qui va empêcher grand chose.
Mais la fixation d'un tel renfort pose toujours le même souci: la largeur de ton plateau est amenée à varier en fonction de l'équilibre hygroscopique (à cause des taux de retrait radial et tangentiel). Or la distance entre tes trous dans le profilé est constante. Il faut donc prévoir la plage de variation maxi de ta distance entre les points de fixation et faire des trous oblongs pour supporter ces déformations.
Comme quoi, un "simple" plateau massif n'est jamais si simple que cela !
Roubo, dans l'art du menuisier, aborde les planchers au tout début de son second tome.
Cherche dans le texte ce qui se rapport aux planches 52, 53, 54 et 55 !
Il y a toujours des choses intéressantes dans le Roubo
A toi d'explorer j'ai envie de dire !
Pour le tournage, les essences dures c'est quand même le top pour les petites pièces : buis, houx. Les fruitiers sont aussi agréables avec leur grain fin (abricotier, pêcher, cerisier, poirier, etc.).
Je pense que la réponse dépend aussi de ce que tu veux tourner : petites pièces ou grandes pièces ? Bols ? Stylos ? ...
Au delà de l'essence, les motifs et particularités de ton bout de bois vont dépendre des accidents et autres défauts (noeuds, fourches,...). Encore une fois, à toi d'explorer le matériau, de récupérer des buches/tronçons à l'occasion.
Salut trente six seb
Cette question est l'occasion de faire un petit tour dans ma collection de catalogues d'outils !
En résumé, dans les catalogues d'outilleurs français, on trouve:
- les scies à dos à poignée droite, dites scies d'ébéniste (le manche peut être coudé pour des raisons d'accessibilité);
- les scies à dos à poignée égoïne, dites scies de menuisier.
Pour ce qui est de l'usage, je dirais taille des assemblages en général. Bref, tu prends bien la scie qui te plaît pour faire ce que tu veux .
Les anglo-saxons ont -j'ai l'impression- bien plus de scies égoïnes et de scies à dos que nous, qui avons beaucoup utilisé les scies montées.
Exemple avec ce catalogue Disston de 1929, cet autre catalogue Disston plus récent.
Disston: how to choose and use back saws, 1942.
Et chez Atkins 1914, on trouve aussi quelques scies à dos.
On trouve de ces anciens catalogues de fabricants de scies (Disston, Atkins, Spear & Jackson...) à la pelle sur
archive.org/
Un petit lien sur le choix des scies anciennes :
woodandshop.co...guide-handsaws/
Si tu veux vraiment limiter le bilan écologique, je pense qu'il faut se tourner vers de l'occasion. Pourquoi fabriquer de nouveau ce qui est déjà disponible et inutilisé ?
Jette un coup d’œil sur leboncoincoin, j'ai l'impression qu'il y a pas mal d'arbres de scie en vente. Sinon, cherche aussi des scies à bûches, en général c'est un moteur + une courroie + un arbre + une lame et un vague support.
J'avais déjà répondu à une question de ce genre ici.
L'application de la Résistance des Matériaux te permet de déterminer les contraintes et les flèches en fonction des conditions d'appuis et des chargements.
Mais effectivement, toute la question est de savoir quelle est la contrainte admissible par ton matériaux. Et quel est le critère pour dire qu'elle est admissible. Car il peut y avoir des phénomènes de fluage.
En ce qui me concerne, il y a toujours de la limaille de fer qui traine sur mon établi -oui je sais, c'est surement pas bien, mais des fois je lime du métal- alors du coup je pose mes rabots sur le côté. Car je n'ai pas envie que cela se retrouve sur la semelle ou sur le fer (par aimantation).
Sinon il sont stockés à plat, dans des caisses en bois dédiées.
Pour la varlope, je la pose à plat quand je l'utilise mais comme c'est tout petit chez moi, elle est toujours à cheval sur un truc, donc la semelle ne touche pas.
Sur la photo no2, je dirais:
- sapelli ou sipo pour l'échantillon du bas (je n'arrive jamais à me souvenir de la différence, je vous laisse chercher);
- iroko pour celui du milieu;
- celui du haut à une texture plus fine que celui du bas. Je pense en avoir eu sous la main, mais je ne connais pas le nom. C'est difficile avec tous ces bois bruns/rouges...
Pour l'identification, une fois de plus je suggère de prendre des photos en bois debout, après l'avoir tranché délicatement. C'est parfois le seul moyen fiable d'identifier un bois.
Voici un lien vers une question proche, parlant de rectification de garnitures de volant de scie à ruban.
Tu y trouveras peut être des réponses à tes interrogations.
Peut-être n'as tu pas de garniture sur tes volants et c'est ce qu'il te manque... ?
Salut dependancesbois
Tu peux trouver assez facilement des tableaux donnant les conversions des caractéristiques des filets américains dans le système métrique.
Cela permet, comme le suggère racmterrof de voir à quel diamètre percer pour ensuite retarauder.
ps: TPI = thread per inch = filet par pouce, il suffit de diviser par 25.4mm (1in) pour avoir le pas en millimètres.
Bonjour,
Sur l'instagram de Mikhail Davydov, c'est bien indiqué hand engraving.
Et en anglais, la distinction est claire entre la gravure au burin (engraving, illustration) et la gravure à l'eau forte (etching, illustration).
A confirmer par un professionnel, mais il me semble que la gravure mécanique au burin permet d'obtenir des détails et nuances bien plus fins qu'avec la gravure chimique à l'eau forte.
Enfin, il existe des burins pneumatiques, permettant ainsi de graver plus facilement du métal.
Et pour finir, quelques photos de mes outils de gravure, que j'utilise pour faire de la gravure sur bois debout, mais qui sont les même que pour la gravure sur métal (seul l'angle d'affûtage diffère probablement, je débute...). Si tu es intéressé, j'en ai en rab !
Bonjour,
Je pense qu'il y a déjà pas mal d'infos dans ce livre d'apprentissage de Bailleul et Heurtematte. Le bouquin est en ligne.
Il y a dans la section "Quelques exemples concrets de traçage et d’exécution" une "porte d'intérieur vitrée à petit cadre", vers la page 41.