Non, je ne pense pas que Darex ait fait des fers en inox.
Les fers Darex portent souvent la mention, "acier au chrome", c'est tout.
D'ailleurs, je ne connais pas d'outils tranchants en inox (rabots, ciseaux, planes, ...)
Ce que doit vouloir dire le vendreur, c'est que le fer n'est pas rouillé. Ce qui est fort possible, si bien conservé, d'autant plus que les aciers alliés (au chrome) s'oxydent moins vite que de l'acier moins allié.
Mais ce ne sont pas des inox à proprement parler.
Franchement, pour moi un manche de hache c'est frêne ou hickory.
Éventuellement robinier, mais je ne sais pas si ça tient aussi bien les chocs que le frêne.
En tout cas, prendre un bois avec de grosses cernes d'accroissement, pour plus de solidité du manche (plus les cernes sont rapprochées, plus la porosité est importante sur ce essences, et du coup c'est moins solide).
Et le frêne est suffisamment courant, c'est pas dur de couper une branche, la fendre ne deux, faire une ébauche quand c'est vert c'est plus facile, attendre que ça sèche et ensuite finir l'ouvrage.
Je pense que la phase la plus critique est le transport en lui même, et donc les chocs et les vibrations.
Donc emballage correct des outils, ou en tout cas s'assurer que les tranchants des outils vont pas s'entrechoquer. En ce qui me concerne, mes ciseaux sont tous protégés individuellement, dans des étuis en cuir, du coup quel que soit le transport (déménagement, caisse à outils pour déplacement chantier, ...) je sais qu'il s'en sortiront indemnes.
Penser aux limes et râpes qui ne doivent pas s'entrechoquer, au risque d'abîmer leur mordant !
Franchement, la rouille, ça met du temps et il faut des conditions sévèrement dégradées pour que ça attaque sérieusement les outils. J'ai de nombreux fers de rabots et des ciseaux ayant 1 siècle et ils sont encore en bon état. Car les tranchants sont en acier allié, qui en plus s'oxyde moins vite que l'acier faiblement allié du corps de l'outils (dans le cas des tranchants à mise rapportée, mais maintenant, les fers entiers sont en acier allié).
youtube.com/wa...h?v=6afH0monV4U
Dans cette vidéo de construction d'un mat en bois, en 8 pièces, ils utilisent la procédure suivante:
- collage 2 par deux (donc on se retrouve avec 4 quarts de mat)
- puis collage de deux quarts (pour faire deux moitié)
- Enfin collage final des deux moitié
Avec l'utilisation astucieuse de gabarits pour le maintient des pièces lors du collage.
C'est le plus simple si tu veux pas que les pièces bougent lors du collage, sans avoir de pions ou dominos ou autres lamellos.
Je n'ai pas de trousse à outils, mais je préfère confectionner des étuis individuels pour mes outils tranchants, au fur et à mesure de leur arrivée (cuir de récup de vieux canapé pillé par mes soins).
Ce qui permet de prendre ceux que je veux dans ma caisse quand je me déplace, sans avoir à garnir une trousse.
Pour ce qui est de l'entretien du cuir, je ne vois pas quel est le problème !!!
En fait, pas besoin d'entretien, ce ne sont pas des chaussures 
Et si le cuir ne te convient pas, prends du simili...
Quand je n'ai pas le temps, je glisse un bout de tuyau en plastique souple sur mes ciseaux, mais faut trouver le bon diamètre.
Bienvenu mrncl !
Ce rabot a très probablement été raccourcit par un utilisateur précédent : cela se voit à la forme arrondie à l'avant et à l'arrière, et au traces de râpes encore présentes. Un rabot de fabrique ne comporte pas de telles marques.
Rabot en chêne vert et coin en hêtre. Le chêne vert c'est top pour la glisse et c'est un bois bien dur.
La marque, s'il y en avait une, n'est plus visible du fait du raccourcissement : elle était soit à l'avant du rabot, soit sur le dessus du nez. Le trefle n'est pas une marque de fabriquant à cet endroit du fût.
Le fer est un fer de rebut (défaut de fabrication ?), car la marque Peugeot Frère au Lion (que je devine avec la flèche) n'est plus très visible sous les "hachures".
En fonction de ce que tu souhaites faire, il se peut que le rabot soit un poil court. Des fois c'est un avantage, pour dégrossir ou pour les petits travaux, mais s'il s'agit de raboter de grandes longueurs, alors cela devient un inconvénient pour la planéité du résultat.
Voici des ressources générales sur les rabots:
Et des conseils pour la remise en état (en bref, surface plane et papier abrasif pour la planéité de la semelle):
Le fer à déjà bien servi, c'est pourquoi il dépasse peu du contrefer.
Il arrive parfois que le contrefer soit courbé par l'utilisateur pour laisser un meilleur accès au fer (et ainsi faciliter le réglage du rabot avec un petit marteau). Je ne couperais pas le contrefer car il ne dépasse pas tant que cela du coin et ce serait dommage si tu peux mets un nouveau fer.
Les rabots métalliques sont en fonte pour ceux qui sont moulés. Parce que la fonte se prête bien au moulage.
Les rabots métalliques anglais dit "infill plane" sont en acier, bronze ou laiton, parce que le procédé est de découper des plaques et assembler les différents éléments en queue d'aronde. Avec toutefois une quantité de main d'oeuvre nécessaire importante.
Mais il existe également des rabots métalliques en tôle d'acier pliée. Bon, on est plutôt dans ce cas sur des outils amateur, voire peut fonctionnels. (Je pense aux rabot Darex rouges). Parce qu'avoir un rabot rigide en tôlé nécessiterait des tôles épaisses, et que c'est plus facile de mouler un rabot en fonte dans ce cas.
Côté métallurgie, la fonte ne se trempe pas.
Tendre ne veut pas dire flexible.
La flexibilité est liée au module élastique (ou module de Young) du matériaux, qui caractérise la raideur intrinsèque du matériau, or il n'y a pas de grandes différences entre les différentes essences de bois européens.
Et je ne sais pas s'il y a une corrélation dureté/module élastique.
Epicéa : 12000MPa
Chêne: 13300MPa
Pin maritime: 8800MPa
Peuplier: 9800MPa
Douglas: 16800MPa
(source fiche Tropix 7)
Donc finalement, du chêne est plus flexible que du douglas !
Bref, pas de grandes variations, on est entre 9000MPa et 15000MPa à la louche, donc c'est même pas du simple au double et donc c'est la section qui va vraiment réduire la flexibilité.
