Bilan version 1 (49 billes de 4mm)
Les essais avec le premier baren à billes s'avèrent concluants: pas besoin d'appuyer très fort pour obtenir le transfert de l'encre sur le papier. Faut juste faire beaucoup de mouvements circulaire pour que les trajets des billes finissent par recouvrir totalement la surface.
En revanche, difficile de maîtriser l'assiete car la surface couverte de billes est réduite et ne permet pas d'empếcher le tout de basculer ; et du coup difficile d'aller sur les bords du bloc de bois.
Et si le bloc n'est pas parfaitement plan (voir le poisson) alors ben ça marche pas bien, fallait s'y attendre.
Version 2 (144 billes de 4mm)
Donc j'ai refais une plaque à trous et j'ai mis plus de billes (144 billes, sur un cercle de diamètre 75mm environ, contre 45mm avant).
Entre le support en CP et les billes, une feuille de 1mm de PEHD (polyéthylène haute densité, récup bidon lessive). J'ai choisi du PE pour son aptitude à bien glisser.
Et bien ça marche beaucoup mieux.
Ça roule toujours aussi bien, mais on contrôle mieux l'assiète (inclinaison) du baren.
Bon, j'ai encore des ratés (parfois une zone n'est pas imprimée), mais ce n'est que le deuxième essai.
Cela s'annonce pas trop mal. J'ai remarqué que le centre du chou s'imprime mal, un coup de cuillère pour compléter permet une meilleure impression.
Perspective
Je testerais bien avec des billes de diamètre plus important, ce qui permettrait peut être de mieux recouvrir la surface car les traces des billes seraient plus étalées...
A suivre, je viens de récupérer 3x133 billes de 5mm (3 guidages linéaires).
L'idée de prendre une grille de tour d'ordinateur était bonne, cela permet d'éviter l'étape fastidieuse du perçage de plus d'une centaine de trous !
Voici donc la version 3, avec 180 billes de 5mm. Support de 100mm x 100mm.
Mais finalement, je ne vois pas bien la différence avec le précédent.
- Et il est toujours difficile de bien transférer l'encre et de bien couvrir la surface avec toutes les trajectoires des billes pour transférer l'encre partout.
- De plus, je crois que l'épaisseur de la feuille de plastique n'est pas bien constante, il y a des billes qui dépassent un peu par rapport aux autres.
- Enfin, ce type de "frotton" pour l'impression ne permet pas de compenser des défauts de planéité des blocs de bois à imprimer (or c'est moi qui les taille à la main, ils ne sont pas parfaits).
Bref, je ne vais pas poursuivre sur cette voie pour l'instant !
Je vais plutôt m'orienter vers un brunissoir. A suivre.
Les bancs
Après une deuxième journée d'utilisation des bancs pour la fabrication de pagaies groenlandaises, je suis content de ces bancs.
Une amélioration appréciable serait l'ajout d'une grande pièce de caoutchouc sur la planche sur laquelle repose l'ouvrage. Cela permettrait d'éviter que la pièce ne tourne lorsqu'on travaille en poussant, ce qui m'est arrivé avec le racloir de chaisier et les wastringues.
D'autant plus que la longueur de la pagaie (~2m) nécessite de la disposer en biais pour la faire passer à coté du buste.
Les outils
Je pensais que le red cedar serait trop tendre pour un travail correct au racloir, et bien non, l'outil -récemment affuté- était parfait.
J'ai également pu tester mes wastringues, c'est top aussi et évite de trop de préoccuper du fil du bois parfois changeant, contrairement à la plane qui parfois lève de grands éclats avec le red cedar.
Les semelles de wastringue plates étaient plus adaptées dans le cas des pagaies. La semelle courbe fonctionne également mais est moins agréable et entraîne plus de vibrations/ondulations.
Ben voilà, j'ai pris un plateau entier de frêne qui contient le coeur de l'arbre.
Même si le bois a été débité il y a plusieurs dizaines d'années, il a continué a travailler une fois la table installée dans mon salon (plein sud, Lyon, deux portes-fenêtres...).
Alors les tensions non égales de part et d'autre du coeur ont fait que ça c'est fendu.
La fente fait environ 3mm de large. Au départ elle était bien plus fine, et je l'avais rebouchée avec de la pâte à bois.
À un moment je me suis demandé si mettre un papillon avec queues d'aronde n'aurait pas permis d'empêcher cela. Mais je me dis que si vraiment le bois veut bouger, alors il le fera, et c'est les défonces dans le plateau qui auraient lâché. Et puis je trouve ça moche.
A l'occasion, il faudrait déjà que je voie si un serre-joint permet de réduire la fente, pour voir la force du plateau. A suivre...
Nouvelle boîte
Après la boîte pour la pierre India Médium, j'ai acheté une autre pierre, fine cette fois et plus récente. alors confection d'une boîte identique.
Petites pierres double face, replanissage
Et puis j'ai également trouvé d'occasion deux autres petites pierres double face (grossier et fin). Pratique pour les petits affûtage ou pour emporter.
Les petites pierres étaient bien creusées, je l'ai ai rattrapées en les frottant sur de l'abrasif gros grain (grain 40, carbure de silicium SiC; de mémoire). On voit encore un reste de creux au centre, que ce soit pour le grain fin ou la face grossière. notez que les grains de la toile abrasive s'usent vite !!
Grande pierre double face
Et pour finir, j'ai récupéré une belle pierre double face, qui me semble assez ancienne. Elle m'a été donnée lors de l 'achat d'un lot d'outils anciens (des années 30 ou 40, à la louche grossière, avec beaucoup d'outils des Mines de Suède). Pas certain que la pierre soit si vieille toutefois, car il y avait également un ciseau plus récent.
La pierre est en très bon état, la faces sont planes. Et j'ai conservé la boîte d'origine, en chêne et peuplier. Je ferai prochainement un couvercle plus mince.
C'est finalement ma pierre préférée pour mettre dans la caisse à outils et l'emporter. Les pierres simple grain prennent de la place quand il faut en emporter deux ! Et la combinaison gros/fin suffit. Je pense que ma pierre médium va moins servir...
Pour conclure, plus ça va, plus j'apprécie les pierres à huile.
Caoutchouc d'attelage
Le caoutchouc d'attelage étant constitué de 4 couches superposées, cela manquait de rigidité verticale. Du coup, quand la remorque était bien chargée, il était trop déformé.
J'aurais pu/dû coller les couches entre elles, pour éviter le glissement entre les couches et ainsi augmenter la raideur.
J'ai simplement ajouté un tube rectangulaire en alu pour maintenir le caoutchouc au plus près de l'axe de l'attelage. Et si cela se déforme trop, c'est que j'ai trop chargé la remorque sur l'avant !
La flèche
Le tube rond de la flèche était très juste en longueur totale, si bien que la liaison avec le plateau ne me donnait pas satisfaction. Je pense qu'à la longue les deux perçages du plateau auraient souffert, car trop proches.
J'ai trouvé un nouveau tube de pied de chaise, avec deux coudes, permettant ainsi une fixation plus rigide (4 boulons non alignés).
Bordure de plateau
Une bordure de plateau amovible et démontable me permet de ne pas jouer au petit Poucet sur la route. 4 planches, avec des entailles permettant de s'emboîter sur le cadre de maintient des roues.
Elle a bien voyagé...
... mais ce n'est pas moi qui l'ai tractée !
Je l'ai prêtée à un pote kayakiste, qui est parti deux fois avec:
- tour du massif des Écrins (~500km !);
- morceau de la côté Atlantique.
Et elle va toujours bien.
Seul souci: la souplesse de l'ancien bras, qui fait qu'en montée, avec les coups de pédale, ça donne un mouvement oscillant parasite de la remorque d'avant en arrière.
La nouvelle flèche est encore un peu souple, surtout si la remorque est bien chargé, cela se sent toujours dans le pédalage.
Et elle a fait un déménagement aussi !
Elle n'a pas eu peur des piles de carton et de la machine à laver
J'ai dernièrement acheté un caisse à outils datant des années 20-30, et dedans il y avait 3 trusquins (une fois tous le puzzle remonté). Voici les dimensions en mm et essences:
- artisanal en framiré (? fiche, bois jaune):
- tête 60 x 90 x 24,
- tige 18 x 18 x 240;
- artisanal noyer:
- tête 77 x 77 x 23,
- tige 22 x 22 x 280, 4 pointes (1/face!);
- tête cormier "Aux Mines de Suède":
- 69 x 104 x 22,
- je lui ai trouvé une tige en chêne vert 19 x 19 x 220,
- lien catalogue 1929.
Sur ces trois trusquins, j'ai l'impression que la clé est sous la tige, tenu en main, contrairement au mien. C'est confirmé par l'illustration du catalogue ci-dessus.
Et puis une autre tête de trusquin en chêne vert pour lequel j'ai taillé une tige en buis:
- tête 72 x 110 x 23, tige 20 x 20 x 275
Enfin, mon trusquin en hêtre va bien:
- j'aime toujours autant le réglage de la clef à une main en la frappant sur l'établi;
- la pointe en acier tient le coup, toujours pas réaffûtée;
Seul petit souci, une fente due au coin trop ajusté en largeur (on ne la voit plus, j'ai retiré le point haut dans la mortaise pour y remédier). C'est la deuxième fois que je constate de problème. Attention donc à ne pas forcer avec le coin dans la mortaise sur les faces parallèles de la mortaise (dans l'autre direction on peut, il faut bien bloquer la tige !).
J'ai récemment trouvé, dans un lot d'outils, un trusquin double de conception assez semblable au mien. Appartenait au père d'une personne d'une cinquantaine d'année, pour la datation...
- Double tige en buis, petite rainure et languette, munies de pointes;
- tête en cormier;
- serrage des tiges indépendant, par vis en laiton.
J'ai limé l'extrémité des vis, pour améliorer la planéité de la surface de contact, ajouté une pastille de tôle acier mince dans celle en laiton pour augmenter la rigidité, et ainsi moins marquer les tiges avec le serrage des vis.
Dimensions tige : 20x25 x 220mm
Dimensions tête : 60x70x20mm
Les pointes sont à affûter car un peu rouillées.
Sinon, mon propre trusquin va bien, pratique à l'usage, le décalage des deux pointes ne me gêne pas, elles sont bien tranchantes.
Les coutures, ça prend du temps, même à la machine (surtout qu'il faut la sortir).
J'ai fait un test d'arrachage de deux pièces collées à la néoprène (côté lisse sur côté pas lisse), c'est en grande partie le cuir qui a cédé, la colle a tenu bon dans l'ensemble.
Alors j'ai fait une nouvelle série uniquement collée à la colle néoprène.
L'astuce consiste à presser la pièce de cuir sur l'outil, de sorte à imprimer une légère marque qui permet ensuite de voir où appliquer la colle.
Cela permet de faire des étuis assez serrés, moins sujets à glisser tout seul (ce qui est l'inconvénient des étuis cousus où il est difficile d'ajuster précisément la position de couture)
J'ai également collé les lanières sur les étuis des planes.