J'oubliais de citer l'excellent pas-à-pas de sylvainlefrancomtois sur la charpente
Dans les ouvrages de charpente, on trouve souvent des tableaux de sections à utiliser pour les poteaux (compression) et les pannes et autres éléments travaillant en flexion.
La question revient très régulièrement
lairdubois.fr/...q=cerne panneau
et la réponse n'est jamais bien tranchée
Romainstpaul étant gaucher également, je vois ce genre de détail.
Ara cela s'appelle un niveau (de pente, de talus, de maçon, ...). Seulement il n'est pas à bulle mais avec un plomb pour l'indication de la verticale.
Armand-Rose Émy, dans son traité de l'art de la charpenterie, détaille la chose.
Texte (§ 2. Outils et instruments servant à déterminer les positions des lignes et des plans) et planche 2:
gallica.bnf.fr...774019/f84.item
gallica.bnf.fr...14023r/f14.item
Oak pour l'empreinte écologique, et pour l'autonomie infinie, rien ne vaut
et ça fait même visseuse avec un porte-embouts.
benjams et de toutes les chignoles que j'ai vues, on n'est pas prêt de les user vu le module (=taille des dents) des engrenages. Seuls les ressorts du mandrin sont à surveiller (faut pas les coincer en travers entre les mors).
Plus sérieusement, voici quelques réflexions sur le sujet des outils d'occasion.
Quasiment tous les outils que j'achète sont d'occasion, pour plusieurs raisons:
- l'outillage ancien est de bonne qualité et que cela me coûte moins cher que la même chose en neuf. Et comme je me fiche que cela brille et cherche avant tout la fonctionnalité, l'occasion me va alors très bien;
- à quoi acheter neuf, et donc pousser à la production de nouveaux objets, alors que ces outils existent et attendent d'être utilisés;
- et l'argument que je vois souvent "un outil neuf pour me faire plaisir", ben il me sort par les trous de nez, je me fais plaisir à restaurer des outils anciens, pas besoin d'y mettre des €€€€. Et je vais apprendre à l'affûter, m'en servir, comment il se règle ou fonctionne en le restaurant, ce qui n'est donc pas nécessairement une perte de temps. C'est un investissement.
Pour faire de la menuiserie de base, pas besoin de beaucoup d'outils: quelques rabots, ciseaux et scies suffisent. Ces outils sont suffisamment courants sur le marché de l'occasion pour qu'il soit relativement facile de les trouver sur LBC ou Ebay.
En revanche, se pose effectivement la question pour le novice de savoir s'il achète un outils en état correct de fonctionnement. D'où l'attrait pour le vendeur spécialisé qui offre -en principe- la garantie d'un outil fonctionnel.
Bon, pour les outils de base, ce n'est pas si compliqué:
- ciseaux tant que la planche (face opposée au biseau) n'est pas piquée par la rouille, on pourra l'affûter et s'en servir. Pour peu que le fer comporte une marque, le risque d'avoir un mauvais outil est très très faible;
- rabots: c'est pareil que les ciseaux, il faut que la planche du fer ne soit pas piquée. Pour le fût, le coin doit maintenir fermement le fer. Après, on trouve facilement des rabots en bois n'ayant pas ou très peu servi, le risque qu'il ne fonctionne pas est très faible. Et si vous voulez vraiment un rabot métallique, aller voir du côté de Darex.
- **scies*: pas trop piquée, par tordue, un bon affûtage et c'est reparti. C'est l'occasion d'apprendre à affûter une scie. Et puis sinon, on scie neuve de GSB ça fait très bien l'affaire aussi (ce qu'on veut c'est couper non), prendre toutefois une marque connue et reconnue.
Pour finir:
- Sur Ebay ou LBC, on finit par trouver des revendeurs spécialisés outillage. Mais ce sera un peu plus cher que les vendeurs non spécialisés.
- les outils isolés sont souvent plus chers que les outils en lot. Bon, faut accepter de se farcir le lot, mais des fois on fait de bonnes surprises. Je vois régulièrement sur LBC des caisses de menuisier garnies, plus ou moins anciennes, qui valent le coup pour un premier équipement.
PS:
sylvainlefrancomtois L'usage du mot a évolué avec le temps.
Avant, on disait bien aiguiser et affiler, ce qui correspond à deux opérations différentes (avec le grès, puis avec la pierre à huile).
Armand-Rose Émy (1841) nous éclaire sur le sujet:
Les taillandiers livrent les outils qu’ils confectionnent en état de couper immédiatement le bois; mais les outils de fabrique sont vendus par les marchands sans qu’ils soient affilés; leur biseau est seulement préparé; il est donc indispensable qu’un ouvrier charpentier sache aiguiser et affiler ses outils, ou, comme quelques-uns disent, les affûter, expression qui doit plutôt s’entendre de l’opération par laquelle on ajuste les outils aux fûts en bois, qui servent à les maintenir dans la position la plus propre pour les faire couper, que de celle par laquelle on les rend coupants.
ça ne va pas être facile. Surtout avec du résineux...