Erebor la griffe d'établi est à l'origine un bloc de bois serré dans une mortaise sur le plateau de l'établi, que l'on sort ou rentre avec le maillet.
Soit le bloc est muni de pointes limées en double biseau horizontal, soit on peut y visser une petite pièce métallique à dents.
L'intérêt des pointes par rapport à la pièce métallique est que l'on ne risque pas d'abîmer le rabot, car aucun élément métallique n'est apparent sur le dessus de la griffe.
Tiens Yvon Rolland où as tu eu l'info de la fermeture de l'usine ? Cela m'intéresse pour pouvoir alimenter mon historique de Goldenberg que j'ai dans les paniers...
Yvon Rolland merci !
etign oui, ça se pourrait bien.
Pour moi l'ipé est plus foncé mais la couleur n'est pas nécessairement constante.
Grain: fin
Contrefil: accusé
Notes: certaines espèces ont un grain moyen. Le bois parfait est brun jaunâtre à brun olive sombre, parfois finement veiné. Les vaisseaux contiennent un dépôt jaune verdâtre (lapachol).
Cette histoire de dépôt jaune verdâtre est notable quand on travaille le bois, cela fait une fine poussière jaune/verte fluo.
Par ailleurs, je trouve que le bois dégage une odeur sucrée agréable quand on le travaille.
Atelier Michelet des éléments dans ce sens ??
Plus de photos d'ipé dans les fiches externes de
Anthropovergnat +1 en effet, tous les rabots bois font la même taille, environ 23cm.
Ou trouve parfois un modèle plus petit, autour de 17cm, mais c'est tout et moins courant.
Plus grand, on bascule sur le Riflard et encore plus long, la varlope.
Plus de détails par ici
Ce rabot, pour l'avoir essayé , est un régal sur les bois difficiles. La lumière est très étroite mais laisse quad même sortir le copeau.
Je suis retombé sur des explications de Bill Carter sur l'ajustement du "coin" avant:
bill.sarah.planemaker :
At the end of the 1800c in this country they developed the dovetailed steel mitre plane which has an extremely fine mouth. Also the wooden mitre plane, again with an extremely fine mouth. The idea of the wooden mouth closer is to enable you to achieve the fine mouth. It also enables you to return to a fine mouth when the bottom of the plane wears down. The mouth closer itself has parallel sides and a tapering top to bottom front and back face. The rear wood face of the closer projects backwards beyond the mouth and then the bottom tapers the other way achieving this very fine mouth. When the plane is new the closer, because of it's taper is hammered into the plane and cleaned off at the bottom flush. You don't touch this again until the plane wears down on the sole. Then you knock the mouth closer out of the plane take a few shavings off the rear facing slope or taper put the closer back into the plane, tap it down firm, you might have to do this 2 or 3 times, trial and error until you get the required width of the mouth as original. The bottom of the mouth closer now sticks out of the bottom of the plane, which you level off making it as new. One last point, the hardness of the end grain in the mouth closer also helps to resist the wear on the sole of the plane. Boxwood is ideal for this.
bill carter, instagram, mouthcloser, 25 fev 2018
Tiens pour moi des rabots noisette sont tout petits et dédiés à la lutherie.
Pour les assises de chaise, j'aurais imagine un rabot plus grand, dont je ne connais pas le nom en français. (radius plane ou compass plane, exemple ici, en usage là). Il y a aussi Crown Plane qui en produit régulièrement, peut-être que tu verras commet il affûte ses fers en parcourant ses photos...
Pour info, Roubo, dans l'art du treillageur ou menuisier des jardins, nous propose à la planche 352 la Maniere de Decouper, et de Matiner les Fleurs.
Pour ceux qui veulent creuser, commencer par ici
Traité, ça veut juste dire qu'il ne va pas (ou plutôt moins) se dégrader avec les conditions extérieures. Cela ne veut pas dire que le bois ne réagit pas aux variations hygrométriques (température et humidité). Le bois va toujours chercher à se mettre en équilibre avec les conditions dans lesquelles il réside (à moins qu'il soit recouvert d'une protection absolument étanche et non poreuse, ce dont je doute que ce soit possible).
Intéressant, je vais essayer également ta prise en main.
En tout cas, toi tu arrives à prendre une photo sans les mains
Dans les anciens catalogues, on trouve la distinction suivante:
- scies égoïnes, ou scies emmanchées, ce qui est la même chose. Cela signifie que la lame de scie est munie d'un manche, ou poignée;
- scies montées, ou scies à cadre: lame de scie montée dans un cadre
Le précédent épisode par ici
Oui, dans l'histoire des fabriques d'outillage, on trouve beaucoup de rachats, fusions, changements de noms. En fait, je pense que les sites de production (usines) ont très peu bougé, mais que les marques associées ont évolué au fil de ces changements.
Peugeot & Cie qui est intégré à Peugeot Frères.
Sandvik mangé par Bahco.
Talabot, Duteil. Qui je crois (à vérifier) fût rattaché à MOB qui maintenant est aussi sous le nom de Peddinghaus.
... la liste est sûrement plus longue.
A vrai dire, je ne suis pas du tout au fait des ces montages qui me semblent parfois purement financiers.
Le plus frustrant, je trouve, est que souvent le nom de la firme qui se fait manger disparaît complètement de l'historique officiel affiché par celui qui reste.
En passant ça doit rare de trouver un rabot bois avec les deux marques Goldenberg/Stanley ! Collector !
J'étais persuadé d'en avoir une photo mais impossible de mettre la main dessus... Peut-être un de mes premiers rabots, mais je ne sais plus bien.
A défaut, j'ai retrouvé un ciseau à bois et un pin's qui portent les deux marques.
Ce que tu appelles "presseur" correspond au coin ??
Je cherche à bien cerner ton problème...
J'ai des problèmes avec les bouvets à joindre, mais pas de réglage de la sortie du fer ! Plutôt de correspondance et d'adéquation de la rainure avec la languette... Enfin, à régler c'est pas évident. Si ça correspond, alors ça va tout roule.
Je crois que tu ne peux que faire descendre le fer en frappant dessus, pas possible de le faire remonter. Donc s'il est trop sorti, faut le desserrer, le remonter, et le resserrer.
Enfin, c'est ma maigre expérience de l'outil.
Wolfie ton problème concerne les bouvets à joindre en un morceau ou en deux morceaux ?
Wolfie C'est parce que ce sont des outils anglais que tu as là, ça marche moins bien
Et puis le hêtre c'est moins bien que le cormier ou le chêne vert
Si l'outil est de bonne facture, le coin doit être bien ajusté et le simple fait de le serrer à la main en maintenant le fer pour qu'il n'avance pas devrait suffire à immobilier assez fermement le fer. Un coup sur le coin devrait finir de coincer le fer pour qu'il ne recule pas avec les efforts de coupe.
Et une fois l'outil réglé, pas besoin de modifier la saillie du fer.
PS: au sujet de l'ajustement du coin, une article intéressant sur le blog de M. S. Bickford qui évoque le sujet, entre autres.
Ce qui m’interpelle c’est que ces vieux bouvets sont en général en assez bon état alors que si on avait tapé sur le coin et les extrémités pendant des années ils seraient très abîmés, alors comment ont-ils fait?
Je pense que les fers des bouvets sont affûtés moins souvent que les fers des rabots. Et une fois réglé, on n'y touche plus, contrairement au rabot qui nécessite des réglages et affûtages plus fréquents. Ce qui peut expliquer un état moins abîmé. Et finalement ce n'est que le coin pour un bouvet que prend des coups (vers le haut ou vers le bas), pas le fût.
Reste à savoir si les bouvets que l'on récupère maintenant ont beaucoup servi ou pas ? Est-ce que beaucoup de monde les utilisait sur les 100 dernières années ?? ...
Tiens nous au courant de la réponse de Bill
Non, avec une densité de 1 ça ne colle pas.
Et puis vu les dimensions de la planche, cela ferait un gros gros poirier...