Non, pas de ponçage.
Un éventuel coup de racloir si je souhaite enlever de la crasse et voir le bois dessous. Je suis partisan du décapage minimal.
Tu peux en revanche poncer la semelle pour parfaire sa planéité, en posant une feuille d'abrasif sur une surface bien plane.
Reculer le contrefer est une bonne idée pour commencer. Comme ça tu n'est pas embêté et ça limite le bourrage éventuel.
Dans un premier temps, je te conseille d'essayer ton rabot sur un bois tendre (type résineux) au fil régulier. Une fois que cela fonctionne bien, alors tu pourras aller vers des bois plus durs et au fil moins régulier.
Le coin doit bloquer le fer quand tu l'enfonce à la main. Il faut donc qu'il soit bien ajusté (angle adéquat). Le serrer avec un coup de maillet permet juste de bien le coincer, mais s'il n'est pas ajusté cela ne servira à rien.
que ça ne tourne pas bien rond est effectivement moins pratique, mais tu devrais pouvoir arriver à dégrossir pour ensuite finir à la pierre.
Vérifie l'affûtage en voyant si le tranchant mord sur l'ongle de ton pouce, s'il glisse, c'est que tu peux faire mieux
Depuis que j'ai des pierre Norton India, je trouve que c'est efficace et économique. Une pierre double face coûte environ 20€ et avec la face grossière tu devrais arriver à restaurer ton tranchant.
+1. Je penche pour un outil anglo saxon, en hêtre avec des inserts en buis (la deuxième essence je vois pas c'est à vérifier).
Je dirais même plus
Coulaux & Cie
Acier fondu
Marque aux deux coqs, ce qui signifie tout acier fondu
La râpe n'est pas piquée main. Mais ce n'est pas grave si elle râpe quand même !
Tous ces manches percés, c'est sûrement pratique pour le rangement, mais je pense que ça fragilise quand même beaucoup.
Je préfère planter deux clous dans le mur et coincer la zone mince du fer entre les deux pour suspendre l'outil.
C'est quoi les espèces de boutons sur les abouts du fût ?
Il sont sur le nez ou sur le talon du fût ? On dirait du plomb. J'ai du mal à imaginer l'utilité. Pourquoi lester un truc déjà lourd...
C'est quoi l'espèce de rivet sur le dessus ?
Un bouton pour frapper avec le marteau sans abîmer le fût et ainsi sortir le fer, comme la indiqué benjams.
Est-ce normal que j'aie grand mal à régler le fer ?
tout dépend de ton expérience
Et donc, faut-il cirer la semelle ?
Elle était simplement lustrée, ça va revenir avec l'usage.
Un bloc de paraffine que tu frottes sur la semelle suffit à améliorer la glisse.
Je rejoins benjams sur le fait que le fût est très piqué et je me demande d'ailleurs si l'outil pèse toujours 4kg540 comme c'est inscrit dessus...
Un exemple du fait que le charme est sujet à la vermoulure.
On peut dresser la semelle d'une varlope avec une autre varlope. Laisser fer en retrait, serré, lors du dressage, car le coin serré déforme le fût,
sylvainlefrancomtois cela éveille ma curiosité.
Est ce que la solution la plus traditionnelle, avec trois égouts et ces 4 appuis dans les angles, ne serait pas un arêtier avec des aisseliers pour reprendre la charge de la ferme de l'arêtier ? Un truc comme le schéma ci-dessous.
ça fait sûrement beaucoup de bois pour juste une couverture...
ps: je suis loin d'être un pro de la charpente, j'ai juste lu quelques livre...
oui, il y a un bouton pour télécharger le pdf du livre entier dans la barre d'outils à droite, dans la page Gallica du bouquin.
Voir également Roubo, l'art du menuisier en meuble (troisième partie, seconde section), planche 228 et suivantes et texte associé.
Pour le trouver en ligne, c'est par ici:
roubo.art/
- CHAPITRE CINQUIEME. De la Menuiſerie en Meubles en général, & ſes différentes eſpeces.
- Section IV. De la Garniture des Siéges avec la Canne, & de l’Art du Cannier en général. 624
En revanche l’affûtage du fer (tordu ?) est à l'envers. le biseau apparait sur le dessus du fer alors qu'il devrait se trouver tourné côté semelle.
Non, sur un rabot à faible angle d'inclinaison du fer, il est normal de trouver le biseau au dessus.
Voir par exemple les rabots dit "de paume" Darex ou Stanley 102 ou 110.
C'est sur les rabots classiques avec angle d'inclinaison du fer autour de 45° que le biseau est en dessous.
attention, ce qui suit est un coup de gueule
Parabole
Quand je suis parti faire un bout du GR 20, nous ne voulions pas porter trop lourd. Intention louable, surtout du point de vue de nos jambes qui allaient porter in fine les sacs.
Du coup, nous avons tout pesé et tout évalué pour n’emporter que le strict nécessaire. Chaque vêtement, chaque objet, chaque sachet de nourriture y est passé.
Nous n'avons pris qu'un téléphone pour deux (-100g), les bâtons de marche constituaient les mats de la tente, je me suis fabriqué une paire de sandales légères (120g la paire, contre 240g la paire de tong), un étuis d'appareil photo (26g au lieu de 90g). Mais ce qu'il faut retenir, c'est que ce sont plutôt les choix restreints de ce qu'on emmène qui permettent les plus gros gains de poids.
J'aurais pu couper ma brosse à dents en deux, j'aurais gagné 2g. A contrario, on a croisé des randonneurs qui partaient avec le maillet en caoutchouc pour planter les sardines (!!), la serviette géante de plage, l'énorme bouquin de 600 pages...
Au final, nous sommes parvenus à partir avec 18kg pour moi et 14kg pour ma compagne. Deux ans plus tard, nous sommes repartis faire la seconde moitié du GR, avec 16kg et 12kg: les sacs étaient encore plus optimisés, on savait notamment qu'on pouvait prendre moins de bouffe !
On a aussi vu des randonneurs bien plus légers que nous, en mode MUL. C'est bien entendu au prix de concessions sur le confort et souvent cela nécessite des équipement plus coûteux.
Revenons à nos moutons
Alors soit, la planche ne doit pas contenir de dérivés pétrochimiques.
Personnellement, je trouve que c'est une contrainte étrange que je ne comprends pas (à moins que l'utilisateur soit allergique, auquel cas effectivement il peut pas poser ses pieds dessus ce qui serait dommage pour une planche de kite).
Franchement, ce qui est important c'est d'avoir je pense une vision globale. C'est cela qui permet d'être cohérent:
- la combinaison néoprène, pour faire du kite, elle est en pétrole ou en laine ? A mon avis, elle pèse bien plus lourd que le vernis utilisé pour recouvrir la planche ;
- la voile, pour la traction, elle est en coton ? Et puis finalement, il vaut mieux une voile en coton qui pour pousser à utilisé une grande quantité d'eau dans un pays en stress hydrique ou une voile en nylon/polyester/pétrole ?
- et la planche en bois, c'est bien joli, ça fait "naturel" le bois. Mais il vient d'où ? Il est travaillé comment ? Peut être que la transformation en planche est polluante aussi ou bien a nécessite une grande quantité d'énergie...
- et puis elle va arriver comment sur l'eau la planche de kite ? Ben sur le toit d'une voiture. Et comme elle sera fabriquée en Suisse, elle va commencer par faire 800km. Et ce n'est que le début ce son voyage...
- ...
Alors bon, le vernis et la colle de la planche, faut arrêter de déco##er, on s'en fiche royalement, c'est tellement dérisoire. C'est comme couper le manche de sa brosse à dent pour gagner du poids, pour moi c'est pareil.
Ce qui a réellement de l'impact, ce sont les déplacement, l'isolation de bâtiments, ce que l'on consomme (matériel et alimentaire), le numérique.
Aucune idée pour la date de fabrication. Comme les productions ont couru sur plusieurs dizaines d'années, sans grand changement de design, pas évident de dater. En tout cas je n'ai jamais rien trouvé sur le sujet.
Le tour à bois, ça se fabrique. On en voit de temps en temps sur LBC. Le tour alternatif est plus simple à faire que le tour avec un volant.
Pour la scie, je pense qu'une machine actionnée par la force humaine ne sera pas plus efficace qu'une bonne scie égoïne. Et ça reste plus maniable et plus transportable.
benjams c'est là qu'il faut installer la chaîne et l'étrier, cela permet d'utiliser le pied pour la descente de la mèche. Voir les pièces 4409 et 4411 su support d'adaptation no 28 dans le catalogue ci dessus.
J'ai une chaîne et un étrier avec mon support d'adaptation no 307 que je peux installer sur le levier de descente. Sans ça effectivement, manque des mains ! Mais à vrai dire, je ne m'en sers pas, je perce à main levée. Je pense que le support est adapté aux perçage dans le métal, et dans ce cas il faut de l'inertie avec un bon volant, ce qui n'est pas mon cas.
Tu as une photo de ta machine ?
domi49 c'est ça. En revanche, je ne trouve nulle part la toute petite à coté. C'est Val d'Or aussi ?
Est ce que ces deux machines sont pratiques ? Pour quel genre de perçages les utilises-tu ?
Faudra voir à l'usage, mais ça ne devrait pas non plus s'user à une vitesse folle. C'est plutôt le frottement avec la pièce sur laquelle tu traces qui va marquer la tête, mais de là ce que ça perturbe le bon fonctionnement...
En revanche, j'ai plutôt tendance à choisir un coin plus tendre que la tige (peuplier par exemple). Car sinon la tige va finir par être marquée par le coin. Et on peut facilement changer le coin. Si on ne serre pas le coin comme un âne, ça reste assez durable.
Chatongris ça me paraît plus simple d'ajuster le coin à la mortaise que tu as réellement taillée.
Quelques ressources par ici:
Chatongris en effet, j'avais mal compris. Avec une tête en deux parties, autant utiliser le coin pour tracer les traits de scie à faire !
Salut Ara c'est une bonne idée cette restauration, les rabots n'auront plus de mystères pour toi à la fin .
Je n'arrive pas savoir quel fer va avec quel fût, ce qui n'est pas très important, mais je suis curieux. Tu pourrais rajouter des légendes à tes photos pour aider, à l'occasion.
Bon, entrons dans le vif du sujet.
lequel vaut le coup
Le rabot avec beaucoup de peinture sur le nez, très trouvé, ne me semble pas valoir le coup d'être restauré. Vu le gruyère en surface, dessous ce doit être pire. Coupe le en deux et tu verras ce que ça donne dedans. Bien entendu, ensuite il sera impossible de l'utiliser de nouveau...
Le second semble potable.Oups, non, je n'avais pas vu les éclats sur les oreillons, le coin sera mal maintenu. Donc mieux vaut essayer le premier, si tu n'en as pas d'autre.Vu l'état, part sur une restauration minimale: affûtage, ajustement du contrefer, ajustement du coin si le fer est mal maintenu.
affûtage
Tu t'en sors bien, donc je te laisse avec tes meules et pierres !
contrefer
Le contrefer ne s'affûte pas à proprement parler. Il doit être parfaitement plaqué sur le fer, pour ne pas laisser passer le copeau entre les deux, sinon ça va bourrer.
Pour cela, il doit être légèrement recourbbé à l'extrémité. Cela peut se faire à l'enclume et au marteau. Finition à la lime douce, en faisant attention de garder la planéité sinon ça va mal plaquer.
Pour le dessus du contrefer, il doit être bien lisse. Finition à l'abrasif.
La géométrie est bien décrite ici