Oui, on entend souvent chignole, mais je n'ai pas encore bien cerné le terme, et ce n'est pas celui employé dans les nombreux catalogues que j'ai... Je vais creuser.
Le vilebrequin ne serait pas en deux parties emmanchées ? On ne le voit pas sans sa poignée.
Je n'ai pas compris... Oui, la tige ronde vient s'insérer dans le mécanisme de cliquet. Mais comment la poignée en bois est elle montée initialement ? Peut être que la tige est pliée après avoir glissé la poignée ??
rapabois ah, ok. Non je confirme, la poignée est libre de tourner sur la tige (ce qui, en passant, facilite le maniement) et la tige est continue sous la poignée, pour des raisons évidentes de solidité.
Ah, je ne sais pas. J'ai acheté les miennes d'occasion par petites annonces. Les deux lots que j'ai trouvés étaient en bon état. Effectivement, il n'y a pas beaucoup d'annonces.
Les annonces des personnes qui vident un atelier familial sont en général un bon plan...
Exactement, merci pour les précisions.
En effet, les carters ne sont pas étanches, impossible de faire un bain d'huile comme dans une boîte de vitesse !!
Cool, j'en ai un aussi, mais le système de blocage de l'embout... est bloqué :s
Les embouts sont pas hyper facile à trouver. Je voulais m'en fabriquer, j'ai la tige ronde qui attend. Ça va être coton de taille un PZ2 à la lime !
Je suis intéressé par un retour sur ce type de tournevis. A ce qui se dit, le risque est grand de faire un trou à côté de la vis si l'embout dérape ! En tête fendue, c'est sûr, en PH et PZ, le risque est peut être moindre...
dependancesbois il existe effectivement un adaptateur (yankee screwdriver hex adapter), c'est une bonne idée. Si tu arrives à le bricoler, c'est top. Je te piquerai l'idée.
trente six seb l'autre c'est une drille, plutôt pour les petits perçages. Quelques idées intéressantes sur les mèches adaptées ici oulà
Raspitef j'ai acheté un litre d'huile de paraffine en pharmacie. Ça me sert pour l'affûtage avec les pierres à huile, et la lubrification. 11€ le litre, c'est économique et cela me convient.
Pour la graisse j'avais acheté une cartouche de graisse universelle au lithium 3en1.
"Porte forêts à carter": oui en effet, on retrouve cette dénomination dans les catalogues d'outillage.
A l'occasion, je veux bien quelques images ici de tes porte-mèches avec support, ça m'intéresse et puis ça illustrera.
manque juste trois ressorts, un peu de graisse et une manivelle !
Franchement, ça vaut le coup d'huile de coude de la remettre en état.
Tu verras, plus besoin de chercher les prises électriques
Ah ha le PWWe Poland est assez courant, je l'ai aussi.
Je l'ai pas encore assez bien analysé pour en faire un article.
Je le trouve moins robuste que le Val d'Or n°7 qu'on trouve partout.
Quant à la chignole peugeot deux vitesses sans carter, je trouve que le changement de vitesse est pas très pratique dans il faut déplacer l'axe de rotation de la grande roue dentée. Mais après, ça fait très bien le travail, c'est une question de goût personnel !
haeresis ça fait beaucoup d'affirmations tout cela.
Un peu trop à mon goût, ça part dans tous les sens.
Je ne peux m'empêcher d'ajouter mon grain de sel (qui ne se veut pas un grain de sable !!!) parce que je ne suis pas d'accord avec certaines affirmations.
De la qualité du travail et des outils anciens
Sauf qu'il avait des outils de mesure et de vérification d'une qualité excécrable.
Des outils d'affutage d'une qualité excécrable.
De l'acier pour ses fers de rabots et ciseaux d'une qualité excécrable.
Des instruments de mesure
Ah. Bon. Ça fait quand même un moment que la règle, l'équerre et le pied à coulisse existent.
fr.wikipedia.o...Pied_à_coulisse
En dehors de ça, je ne vois pas ce dont un menuisier aurait besoin.
Les instruments pour affûter les outils
En ce qui concerne l'affûtage, ça fait un moment qu'on sait trouver les bonnes pierres. Voir par exemple ici l'ouvrage de Jean-Jacques Perret (XVIIIe s.).
Et pour dégrossir, la meule en grès est là depuis un moment aussi
Donc je ne dirais pas qu'avant les instruments pour l'affûtage n'étaient pas de qualité. Qu'est-ce qui est mieux maintenant ??
De la qualité des outils tranchants
Vu ce qu'on pu faire les menuisiers des siècles précédents, je ne dirais pas que leur aciers étaient de mauvaise qualité.
Qui plus est, cela fait maintenant plus d'un siècles, avec le développement industriel que l'on a connu, que l'on sait faire des outils que je qualifierais de très bonne qualité.
Effectivement, les aciers fortement alliés sont arrivés et maintenant tous les outils sont en acier au chrome, mais bon, ça empêche pas que les outils d'avant coupaient très bien.
Alors oui, il existe maintenant des acier encore plus durs (O1, A2 chez Hock par exemple, tout ça), qui tiennent encore plus longtemps d'affûtage, mais au pris justement d'un affûtage encore plus fastidieux car plus long.
Pour qui sait faire, rafraîchir le tranchant d'un fer de rabot ou d'un ciseau ne prend que quelques minutes, et c'est reparti pour un outil qui qui tranche parfaitement. Et ça fait plusieurs siècles que c'est comme ça, personne ne s'en plaint.
De la comparaison entre l'artisan et la machine
Moi j'ai 28 ans, et je vis une époque où je dois rivaliser avec le seuil de tolérance d'une CNC, avec mes petits yeux et mes petites mains.
C'est curieux de se comparer à une machine.
C'est curieux de quantifier la précision de ce que l'artisan peut faire. D'ailleurs, cela fait on moment que cela me choque.
Et souvent le vois le terme "usiner". On n'usine, pour moi, qu'avec des machines. Pas avec de l'outillage électroportatif.
En tout cas, cela traduit le fait que l'on cherche à faire pareil que la machine. Or si l'on recherche la précision dans l'usinage avec les machines, c'est parce que cela s'inscrit dans un processus de rationalisation : la machine fait une seule pièce, de manière répétitive, et cette pièce doit ensuite pouvoir s'assembler avec n'importe quelle autre pièce produite par une autre machine (ou bien une autre gamme d'usinage). Tout est contraint, surcontraint même, par cette histoire de chaîne de cote qui est nécessaire pour que les pièces puissent s'assembler avec les jeux fonctionnels qui vont bien.
Dans l'industrie, avec les rythmes qui l'on cherche à maintenir, on ne peut pas se permettre de trouver dans deux lots de pièces celles qui vont bien se monter l'une dans l'autre (pour prendre l'exemple d'un arbre dans un alésage = trou). Cela nécessiterait beaucoup trop de mesures ou d'essais-erreurs.
A l'inverse, l'artisan va pouvoir ajuster une pièce par rapport à l'autre. Ce qui explique pourquoi le menuisier mesure peu mais ajuste ses assemblage (pour que le tenon rentre avec la force souhaitée dans la mortaise, en fonction de ce que requiert l'usage). L'artisan qui réalise une porte va faire un plan sur règle, qui lui sert à reporter un certain nombre de dimensions de son ouvrage souhaité sur les pièces à débiter.
Ce n'est pas la même philosophie.
Et du coup, dire que l'artisan doit rivaliser avec la machine, c'est pour moi se tromper. Les deux ne font pas la même chose.
On règle la machine pour que la pièce sorte avec une dimension connue et maîtrisée. L'artisan ajuste, dans forcément connaître la valeur chiffrée des dimensions qu'il ajuste.
Pour finir, j'invite le lecteur à aller lire les extraits de ce livre sur sa page:
Mais bon, on cause, on cause, mais on ne sait toujours pas ce que tu fabriques avec tant de précision !
haeresis tes réflexions sont intéressantes et lucides sur ce que nous pousse à croire l'internet. Si on ne regarde que ça, on a l'impression que tout est ultra précis, magnifique, bichonné. Mais attention, il y a des biais de sélection énormes:
- ce que nous proposent les (algorithmes des) plateformes, c'est ce qui brille, ce qui est le mieux, le plus, le moins moche, tout ça tout ça;
- ce que mettent les gens sur les plateforme, c'est ce dont ils sont le plus fier, donc ce qui est le plus beau tout ça tout ça (ils vont pas mettre les ratés ou les choses moyennes ou courantes).
- les gens qui publient le plus sur les plateforme, le font pour exister sur les plateforme, pour gagner des sous sous avec la visibilité qu'ils en retirent. Donc ce ne sont pas des artisans implantés localement dans leur environnement physique (dans leur village), ceux là n'ont pas le temps et les compétences pour publier autant et avec d'aussi belles photos et des films si bien montés (en revanche, ils travaillent dur pour leurs clients);
Alors c'est certain que si tu veux toucher les personnes qui ont cela comme référence, je comprends que tu te compares à ce qu'ils regardent le plus (ou bien ce que tu t'imagines qu'ils regardent le plus)...
Ce qui me choque sur ces discours de précision, ce sont les chiffres, la quantification. Ce qui me laisse penser que tu mesures beaucoup. Ou bien que tu compares.
Or pour moi, l'artisan du bois mesure le moins possible. Ce qui ne veut pas dire qu'il ne fait pas précis. Ce sont deux choses différentes. On peut très bien ajuster un assemblage pour qu'il s'emboîte parfaitement sans jamais mesurer le tenon pour savoir combien on doit enlever pour qu'il coulisse parfaitement sans jeu dans la mortaise.
En revanche, l'oeil est un très bon moyen d'apprécier la justesse d'une pièce, d'un assemblage, la rectitude d'une arête. Et pour moi c'est lui qui doit être le juge. Pas le pied à coulisse.
Et puis il a ces trucs tape-à-l’œil. Avant, les dessous de fond de tiroirs portaient encore des traces de rabotage. L'arrière des meubles était pas bien fini. Est ce que c'est grave ? Visiblement, maintenant ça passe plus. C'est dommage.
Quand aux queues d'aronde, on dirait que c'est le graal.
On est dans le bling bling, et on n'est plus dans l'assemblage fonctionnel.
Je sais pas si t'as déjà restauré des outils anciens.
Moi j'ai fait les vides-greniers, en bourgogne, dans le grand est et dans le tarn.....
Sur une centaine de pièces, j'ai pas vu un seul fer de rabot, un seul ciseau affuté proprement.
A vrai dire, je n'achète que des outils d'occasion, et majoritairement en vide grenier ou bien sur des annonces LBC.
Je te laisse faire un tour sur mes pas à pas, dans ma caisse à outils ou dans mon atelier pour avoir une idée de mon outillage.
Du coup, j'en ai restauré un bon paquet. Des ciseaux, des rabots, des scies, des mèches...
Là aussi, attention, il y a je pense un biais de sélection.
Acheter des outils en mauvais état sur les vide grenier ne veut pas dire qu'avant, lorsqu'ils étaient utilisés, ils étaient mal affûtés.
Parce que pour moi, ce sont des outils anciens, qui n'ont pas servi depuis longtemps, qui ont eu le temps de rouiller, qui ont été trimballé dans une caisse avec tout un tas d'autre outils métalliques (genre des limes et des burins) et tout cela s'est entrechoqué.
Et puis, reste à savoir si c'était des outils d'un artisan (professionnel) ou pas. Ou s'ils ont servi ensuite à quelqu'un de peu soigneux (genre le ciseau à bois qui a servi de burin !).
Alors c'est certain, on les récupère des fois dans un piteux état. Mais des fois il ne faut pas grand chose pour les ravoir.
Mais peu importe, pour moi cela reste des outils de qualité (surtout si on prend les meilleurs, genre deux Lions, éléphant, au coq, etc.).
Au sens où ils sont parfaitement fonctionnels, tiennent l'affût, et font ce qu'on leur demande de faire.
On ne va pas comparer ça à du pmv-11 affuté sur des shapton glass avec un guide. Je refuse.
Je n'en sais rien. Peut être que c'est incomparable.
Tout comme une Ferrari sera incomparable à une Renault.
Mais est-ce bien grave ? A quoi ça sert le top du top du top, si c'est pour raboter des essences courantes ou pour rouler pépére en respectant les limitations de vitesse ?
Mais en fait, j'ai des outils qui ont en moyenne un demi siècle, qui me satisfont, donc je vois pas pourquoi je baverais devant les dernières innovations. Là aussi je pense que le marketing et toute la promotion déguisée derrière les vidéos sur internet nous laissent croire que le reste est dépassé.
executionbois pin d'oregon, c'est pareil que Douglas ou pas ?
Intéresasnt, je vais lire en détail !
Cette création aurait plutôt sa place dans un "pas à pas", ce qui en plus rendrait la chose plus facilement éditable pour l'auteur de la chose !
Demande aux Admin du site si tu souhaite un transfert
L'analyse est très intéressante.
Mais je vais quand même mettre les pieds dans l'plat ! :
Pourquoi chercher à copier un design de serre-joint acier pour en faire en bois ?
Les anciens serre-joints en bois avaient un tout autre design, et je pense qu'ils fonctionnaient très bien !
En effet, la tige est de section plus importante (donc résiste mieux à la flexion, et à la pression du coulisseau)
Et là à mon avis on peut les charger bien fort.
Tu veux pas en fabriquer un pour comparer ?
Autre question: niveau force de serrage, tu arrives à quelles valeurs d'effort pour des presses en acier classiques du commerce ? Je crois que je n'ai pas trouvé de valeurs dans ton article.
MaitreLinz ah il est top le modèle que tu pointes avec le système qui coulisse et se coince ! ça me plait. Je le remets en photo ci-dessous, pour atirer le chaland
Yep, je suis allé faire un tour sur le site de Bessey. J'imagine que les valeurs données correspondent à la force exercée lorsque l'on serre la chose avec une poigne raisonnable (reste à savoir la force du bonhomme/bonne femme !)
De manière générale, j'utilise peut de presses, car j'ajoute des tasseaux à mes collages pour répartir la pression sur les pièces à serrer, me disant que les presses serrent bien assez fort pour pas avoir besoin d'en mettre une dizaine.
Merci pour ton retour !
millersfallsplanes.com/
ce site devrait te fournir toutes les ressources nécessaires.
Mais à vrai dire, est-ce si important ?
Ce qui compte c'est qu'il sorte des copeaux et fonctionne correctement.
Ah j'aime beaucoup l'astuce de la roulette, je la garde en tête !
Et ça presse assez fort pour imprimer correctement ? J'ai l'impression que la démultiplication est pas importante...