Je ne sais pas dire si cette épaisseur de tête va résister (en fait cela dépend énormément du type de cordes utilisées et donc de la tension qui sera nécessaire pour les accorder).
Cependant, le placage ajouté sur la tête n’augmentera pas sa résistance. En effet, le point faible est la ligne de jonction tête-manche. Pour consolider, il faudrait la continuité de fibres de part et d’autre de cette ligne. Or, creuser une fente horizontale sous la touche pour y placer une pièce de bois de plusieurs millimètres d’épaisseur en continuité de la tête me semble hasardeux.
A ce stade, il me semble que continuer sans rien changer permettra d’expérimenter. Au pire, tu referas un manche en sachant pourquoi.
Jean-Claude
Après 4 ans sur une Hammer A3 31 montée en plaquettes, je peux dire que :
- c’est la largeur max raisonnable en monophasé ;
- le silence est en effet royal ;
- ça s’use nettement moins vite que des fers classiques ;
- c’est souvent juste en largeur (la dégau passe du 310 mais seulement 306 au rabot, me suis fait piégé déjà) ;
- certes Felder a un brevet sur cet arbre à plaquettes, mais on en trouve désormais chez tous les autres, parfois de série alors qu’Hammer continue à le vendre comme une option ;
- enfin, pas du tout obligé d’acheter du neuf, on trouve des plaquettes sur des occasions. Certes, il faut aller les chercher loin, voire hors de France ;
- en conclusion, je pense revendre la mienne puisque je vais passer en triphasé et je vais chercher une 410 en plaquettes d’occasion.
la référence de cette pièce détachée est importante si tu penses pouvoir t’approvisionner en pièces ELU.
Sinon, tu seras obligé de mettre de l’adaptable. Les valeurs les plus courantes pour un condensateur antiparasite sont de 0,1 et 0,2 microfarad. L’important est de choisir un modèle en 250 V.
Regarde ici par exemple : condensateur-w...asite-C755.html
Pour une question qui date de 2 ans, quelle belle actualité dans les réponses !
Mon approche d'amateur est différente de toutes celles que je viens de lire.
Ma méthode est en effet simple et radicale : à chaque fois que j'ai réalisé un meuble pour mes propres besoins, je calcule combien j'ai économisé par rapport à un achat équivalent dans le commerce.
Et j'investis une partie de cette économie dans l'outillage.
Démarré dans les années 90 sans aucun outil électrique, j'ai pu m'acheter un outil à la fois, successivement du Bosch vert (scie sauteuse, perceuse, ponceuse), puis 10 ans plus tard du Makita avec l'apparition des perceuses sur batteries, puis 20 ans plus tard je suis arrivé chez Festool/Fein (Défonceuse/Domino/etc. Festool, entre autres marques haut de gamme, se trouve facilement en occasion). Et l'an dernier, mon premier atelier (modeste 18m2) et mon premier outil d'atelier (Rabo/dégau Hammer).
Il m'a fallu beaucoup de meubles/cuisines/placards pour en arriver là. Mais jusqu'à ce jour, je suis toujours largement gagnant car je continue à moins dépenser en réalisant moi-même, même en achetant des outils chers (pour l'anecdote, un seul de mes rabots Lie Nielsen vaut plus qu'un outil électroportatif de grande surface).
D'un autre côté, je n'aurais pas pu apprécier la qualité de bons outils à mes débuts. Je n'en aurais pas tiré un bon usage. Seule l'expérience m'a permis de me rendre compte des lacunes des outils premier prix et des avantages des bons outils.
Donc, je vois bien ce que représente un bon équipement en termes de performance, de plaisir d'usage et de coût. Et comme je n'avais pas les moyens, je me les suis donnés au fur et à mesure en considérant cela comme cela doit être : un investissement pour mon plaisir.