Je pense que les dimensions que tu souhaites sont plutôt 9 x 9 cm et non mm.
Concernant le bois utilisable, tout convient car le poids à supporter n’est pas énorme.
La rigidité du pied est obtenue soit par une grosse section de bois avec une forme simple (section carrée ou rectangulaire). Ça pèsera inutilement lourd à mon avis.
Soit par des sections plus fines, assemblées à 90° (section en cornière, en T, ou en I, en U voire en carré creux).
C’est une histoire de goût, d’outils à ta disposition et d’un peu de contrainte technique telle que cacher le câble audio dans le pied.
En bref, n’importe quelle essence convient.
Mon expérience en la matière :
- four pyrolyse encastré (très bien isolé mais chauffe fortement à chaque nettoyage durant 1 à 2 heures) : la mousse expansive PU à proximité a jauni mais est toujours aussi résistante. La colle PU n'a pas bougé non plus. La colle Néoprène a séché et a cassé. La colle vinylique n'a pas bougé.
A noter que l'élévation locale et temporaire de température va fortement influer sur l'hygrométrie du bois à proximité. C'est plutôt les mouvements du bois qui vont Faire lâcher le collage davantage que la colle elle-même qui souvent reste souple. Pour cette raison, éviter autant que possible du bois massif : contreplaqué et - hélas - aggloméré/MDF sont plus pertinents près d'un four.
(C'est aussi valable près d'un lave-vaisselle qui relâche beaucoup d'humidité à chaque ouverture de porte en fin de programme).
Anecdote : j'ai subi une coupure d'électricité générale durant une pyrolyse. La ventilation interne du four s'est donc arrêtée et la température extérieure est montée dangereusement. Des pièces plastiques en façade du four ont fondu. Le meuble lui-même n'a pas bougé.
Bonjour,
Je suis passé par la reconversion à 56 ans. Même CAP que toi. Et même envie d’approfondir encore.
Oui, impossible de trouver une entreprise. L’âge avancé fait que les boîtes n’ont pas accès aux aides financières prévues pour l’embauche des jeunes.
Mais même en proposant de bosser gratuitement j’ai trouvé aucune boîte pour ma formation. Et certaines se plaignent de trouver aucun jeune. Bref.
Sur le choix que tu proposes, ébéniste ou menuisier, cela dépend d’abord de ce que tu veux faire (salarié ou artisan à ton compte ?). Et comme dit Etienne de la réalité économique : tout le monde veut travailler du beau bois massif mais les clients veulent du panneau mélaminé… pas cher si possible…
Il y a plus de demande de placards, cuisine, dressing que de commodes, tables et bibliothèques.
Le menuisier pourra toucher la structure du bâtiment (portes/fenêtres/escaliers) à condition d’avoir accès à une assurance décennale, ce qui te sera difficile si tu démarres comme artisan (les assureurs demandent de prouver ton expérience, concrètement quelques années de travail assuré et sans sinistre).
Un ébéniste n’a pas besoin de décennale.
Sinon, que recherches-tu ? Un diplôme ou un savoir-faire ?
Je ne sais pas dire si cette épaisseur de tête va résister (en fait cela dépend énormément du type de cordes utilisées et donc de la tension qui sera nécessaire pour les accorder).
Cependant, le placage ajouté sur la tête n’augmentera pas sa résistance. En effet, le point faible est la ligne de jonction tête-manche. Pour consolider, il faudrait la continuité de fibres de part et d’autre de cette ligne. Or, creuser une fente horizontale sous la touche pour y placer une pièce de bois de plusieurs millimètres d’épaisseur en continuité de la tête me semble hasardeux.
A ce stade, il me semble que continuer sans rien changer permettra d’expérimenter. Au pire, tu referas un manche en sachant pourquoi.
Jean-Claude
Après 4 ans sur une Hammer A3 31 montée en plaquettes, je peux dire que :
- c’est la largeur max raisonnable en monophasé ;
- le silence est en effet royal ;
- ça s’use nettement moins vite que des fers classiques ;
- c’est souvent juste en largeur (la dégau passe du 310 mais seulement 306 au rabot, me suis fait piégé déjà) ;
- certes Felder a un brevet sur cet arbre à plaquettes, mais on en trouve désormais chez tous les autres, parfois de série alors qu’Hammer continue à le vendre comme une option ;
- enfin, pas du tout obligé d’acheter du neuf, on trouve des plaquettes sur des occasions. Certes, il faut aller les chercher loin, voire hors de France ;
- en conclusion, je pense revendre la mienne puisque je vais passer en triphasé et je vais chercher une 410 en plaquettes d’occasion.
la référence de cette pièce détachée est importante si tu penses pouvoir t’approvisionner en pièces ELU.
Sinon, tu seras obligé de mettre de l’adaptable. Les valeurs les plus courantes pour un condensateur antiparasite sont de 0,1 et 0,2 microfarad. L’important est de choisir un modèle en 250 V.
Regarde ici par exemple : condensateur-w...asite-C755.html
Pour une question qui date de 2 ans, quelle belle actualité dans les réponses !
Mon approche d'amateur est différente de toutes celles que je viens de lire.
Ma méthode est en effet simple et radicale : à chaque fois que j'ai réalisé un meuble pour mes propres besoins, je calcule combien j'ai économisé par rapport à un achat équivalent dans le commerce.
Et j'investis une partie de cette économie dans l'outillage.
Démarré dans les années 90 sans aucun outil électrique, j'ai pu m'acheter un outil à la fois, successivement du Bosch vert (scie sauteuse, perceuse, ponceuse), puis 10 ans plus tard du Makita avec l'apparition des perceuses sur batteries, puis 20 ans plus tard je suis arrivé chez Festool/Fein (Défonceuse/Domino/etc. Festool, entre autres marques haut de gamme, se trouve facilement en occasion). Et l'an dernier, mon premier atelier (modeste 18m2) et mon premier outil d'atelier (Rabo/dégau Hammer).
Il m'a fallu beaucoup de meubles/cuisines/placards pour en arriver là. Mais jusqu'à ce jour, je suis toujours largement gagnant car je continue à moins dépenser en réalisant moi-même, même en achetant des outils chers (pour l'anecdote, un seul de mes rabots Lie Nielsen vaut plus qu'un outil électroportatif de grande surface).
D'un autre côté, je n'aurais pas pu apprécier la qualité de bons outils à mes débuts. Je n'en aurais pas tiré un bon usage. Seule l'expérience m'a permis de me rendre compte des lacunes des outils premier prix et des avantages des bons outils.
Donc, je vois bien ce que représente un bon équipement en termes de performance, de plaisir d'usage et de coût. Et comme je n'avais pas les moyens, je me les suis donnés au fur et à mesure en considérant cela comme cela doit être : un investissement pour mon plaisir.