La première idée qui me vient concerne l’ipé : est-il apte au contact alimentaire ?
Personnellement, j’éviterais.
Source règlementaire : Source réglementaire
Je ne connais pas cette règle. J’ai même du mal à comprendre son objectif.
En revanche, je connais l’isostatisme : pour être stable, un plan a besoin de 3 points d’appui parfaits. S’ils sont suffisamment écartés, tu supprimeras tout risque de basculement.
L’idéal physique serait donc d’avoir un plateau triangulaire avec un pied à chaque angle. Pas très esthétique n’est-ce pas ?
Toutes les autres formes de plateau ou nombre/position de pieds ne sont que des compromis qui vont dégrader la stabilité au bénéfice de l’esthétique ou de la fonctionnalité. Et souvent exiger une fixation pied/plateau très solide.
Mon conseil : fais un montage à blanc (sans colle) puisque tout est usiné et teste sa stabilité selon l’usage à laquelle elle est destinée. Elle bascule facilement ou pas ? Les pieds s’écartent-ils lorsque l’on met du poids au centre ? S’inclinent-ils lorsqu’on pousse latéralement ?
La distance du pied au bord du plateau (le porte-à-faux) dépend aussi de la résistance en flexion de ton plateau. Avec 35 mm d’épaisseur, tu peux prendre 200mm sans souci. Là aussi, tout dépend de l’usage qui sera fait. Si quelqu’un s’assoit régulièrement sur cette table ou non.
Sur les Mirka (portatifs) destinés au ponçage des plâtres, le cycle auto est de deux coups de décolmatage par minute.
Pour du bois, la fréquence utile pourrait être nettement plus basse.
Toutefois, un décolmatage systématique à chaque utilisation me semble encore beaucoup.
Si l’aspi n’est pas utilisé, je ne vois pas d’intérêt à décolmater.
Une fonction utile en revanche serait de pouvoir le déclencher manuellement. Lors du vidage des sacs ou d’un nettoyage approfondi.
Bonjour Latill,
En général, en agencement, on fabrique une boîte autonome (haut, bas, côtés, fond) qui est ensuite installée dans la niche et on dissimule les espaces autour, en haut et en bas (filler, plinthe, corniche).
Parce que dans l’écrasante majorité des cas, rien n’est parfaitement vertical, ni horizontal, ni d’équerre dans un bâtiment. En tout cas, la précision géométrique du mobilier est bien meilleure que celle du bâti.
Je comprends que tu souhaites te fixer à même les parois ainsi que de te passer du fond de meuble. Sur le fond (justement ), cela ne pose aucun problème fonctionnel majeur sauf à ce que de menus objets tombent par là (attention toutefois aux portes si tu en mets). Seule l’esthétique pourrait en souffrir. Et là, tout est affaire de goût : est-ce pour toi-même ? Pour des amis, la famille ou bien des clients ?
Après, si ta question est simplement de savoir si ça va se voir, euh oui ! 3 cm c‘est énorme… pour moi qui suis du métier.
Qui donc aura à regarder de près dans ce placard ?
Idées pour avancer :
- découper ou faire découper tes panneaux en biais ;
- ajouter un fond pour se désolidariser du mur arrière (un panneau blanc en fibres dures de 3mm ça se trouve en GSB).
- mettre des portes et interdire d’allumer la lumière dans la pièce lorsque l’on ouvre le placard
En fait, ce n’est pas l’usinage ou le placage mais plutôt l’achat de panneaux découpés avec mes dimensions particulières ou stratifié ou comportant des chants. Mon sous-traitant fournit toujours le panneau.
Concernant le tarif, c’est difficile à dire car dépendant des matériaux souhaités (panneau lui-même, stratifié, chant) et des finitions.
Ce qui est sûr, c’est que c’est rentable car le sous-traitant possède des machines et matériaux spécialisés.
Et de mon côté, ce temps gagné je peux essayer de le vendre davantage que ce que me coûte le sous-traitant. En tout cas, cela m’évite de m’équiper en machines coûteuses que je rentabiliserai pas ou d’acheter une feuille entière de stratifié pour n’en consommer qu’une petite partie.
Mais ici, il ne s’agit pas vraiment de cnc au sens « grand public ». Pour la découpe, ce sont des scies, numériques certes, mais pas des fraiseuses 3 ou 5 axes.
Concernant la cnc industrielle, un sous-traitant peut réaliser des caissons complets à partir de panneaux découpés et percés. Exemple ici
Le DTU 90 ne traitait que d’immobilier de la cuisine (blocs éviers entre autres).
Concernant le mobilier et l’agencement de cuisine, il n’y a à ma connaissance aucun document d’ensemble qui couvre la totalité du sujet.
Il faut composer ton bouquet selon ton projet (portes intérieures, parquet, plafond suspendu, etc. ).
Néanmoins, le 36.2 est le premier à regarder.
Toutes les normes sont dispos ici : Boutique CSTB
Sans hésiter, je partirais sur l’arbre hélicoïdal et donc sur la Holzprofi.
En effet, sur du 250, tu n’as pas besoin d’être très exigeant sur la robustesse d’un châssis. Au pire, tu réduis tes prises de copeaux pour travailler en souplesse.
Je pense que tu peux même la trouver moins cher (avec des codes promo notamment).
Jean-Claude
Quel que soit le système de filtration (cyclonique ou standard), le filtre se colmate d’autant plus vite que les poussières sont fines ou minérales.
La seule solution, c’est le décolmatage : on tape son filtre pour dégager les amas.
Soit manuellement, soit automatiquement (voir Festool pour la Planex ou Mirka).
Une astuce modeste pour limiter la fine poussière minérale : mouiller avant de travailler la matière, vaporiser l’air avec de l’eau qui fait retomber les poussières.
Attention au sol qui devient vite très humide (rallonge électrique, etc.)