Sur Paris et sur le web, la quincaillerie gaignard-millon.com/ a pas mal de scies japonaises qu’ils importent directement.
Bonjour Bewe,
Deux remarques préalables :
Les assemblages à l’américaine en pocket hole seront visibles. Pourquoi vouloir ensuite des fixations au mur invisibles ?
Ton épaisseur de panneau est sans doute 18 mm et non 1,8 …
Perso, je ne m’amuserais pas à transformer le mur en brique en gruyère.
Je ferais un fond en bois (CP ou MDF) d’une dimension telle à le recouvrir entièrement du sol au plafond. Soigne les bords gauches et droits dans les angles. Tu le peins pour le faire disparaître.
Ce fond sert à y visser par l’arrière l’ensemble des boîtes. C’est invisible, facile à réaliser, précis en positionnement et solide.
Il n’y a plus qu’à fixer au mur ce panneau qui idéalement repose sur le sol, pour supporter la charge. Deux ou trois trous suffisent.
Bonjour,
J’ai déjà réalisé il y a plusieurs années. une fermeture de ce type mais avec un seul ouvrant pour un passage d’un mètre à obturer.
Contraintes un peu plus serrées que les tiennes : isolement acoustique zone jour/zone nuit, manipulation quotidienne.
La porte mesurait 2,40 m x 1,15 m en 50 mm d’épaisseur. Une face en CP okoumé, une face en miroir pleine hauteur collé sur un CP de 5mm avec un encadrement en chêne. Entre les deux, une plaque de mousse dense de 10 mm pour absorber le bruit. Poids dans les 50 kg.
J’ai fixé un rail au plafond, caché dans un faux plafond créé pour l’occasion.
Côté mur latéral : aucun joint brosse mais un jeu infime de 1 mm et un recouvrement de 150 mm. Guidage au sol. Joint de 2mm avec le sol carrelé.
Côté face d’appui de la porte fermée : un U avec un joint brosse de chaque côté.
Au bilan, acoustique plus que très convenable. Petite déformation temporaire de la porte lors des mises en route et arrêt chauffage en raison de la construction asymétrique. Les chariots du rail ont permis de régler finement les jeux périphériques qui ensuite n’ont pas bougé.
Je pense que la composition de la porte et les jeux réduits apportaient plus d’amortissement acoustique que les joints brosse.
Si je devais refaire, je changerais juste la structure de la porte pour la rendre symétrique : soit deux miroirs, soit zéro miroir.
J’espère avoir pu t’éclairer.
La première idée qui me vient concerne l’ipé : est-il apte au contact alimentaire ?
Personnellement, j’éviterais.
Source règlementaire : Source réglementaire
Je ne connais pas cette règle. J’ai même du mal à comprendre son objectif.
En revanche, je connais l’isostatisme : pour être stable, un plan a besoin de 3 points d’appui parfaits. S’ils sont suffisamment écartés, tu supprimeras tout risque de basculement.
L’idéal physique serait donc d’avoir un plateau triangulaire avec un pied à chaque angle. Pas très esthétique n’est-ce pas ?
Toutes les autres formes de plateau ou nombre/position de pieds ne sont que des compromis qui vont dégrader la stabilité au bénéfice de l’esthétique ou de la fonctionnalité. Et souvent exiger une fixation pied/plateau très solide.
Mon conseil : fais un montage à blanc (sans colle) puisque tout est usiné et teste sa stabilité selon l’usage à laquelle elle est destinée. Elle bascule facilement ou pas ? Les pieds s’écartent-ils lorsque l’on met du poids au centre ? S’inclinent-ils lorsqu’on pousse latéralement ?
La distance du pied au bord du plateau (le porte-à-faux) dépend aussi de la résistance en flexion de ton plateau. Avec 35 mm d’épaisseur, tu peux prendre 200mm sans souci. Là aussi, tout dépend de l’usage qui sera fait. Si quelqu’un s’assoit régulièrement sur cette table ou non.
Sur les Mirka (portatifs) destinés au ponçage des plâtres, le cycle auto est de deux coups de décolmatage par minute.
Pour du bois, la fréquence utile pourrait être nettement plus basse.
Toutefois, un décolmatage systématique à chaque utilisation me semble encore beaucoup.
Si l’aspi n’est pas utilisé, je ne vois pas d’intérêt à décolmater.
Une fonction utile en revanche serait de pouvoir le déclencher manuellement. Lors du vidage des sacs ou d’un nettoyage approfondi.
Bonjour Latill,
En général, en agencement, on fabrique une boîte autonome (haut, bas, côtés, fond) qui est ensuite installée dans la niche et on dissimule les espaces autour, en haut et en bas (filler, plinthe, corniche).
Parce que dans l’écrasante majorité des cas, rien n’est parfaitement vertical, ni horizontal, ni d’équerre dans un bâtiment. En tout cas, la précision géométrique du mobilier est bien meilleure que celle du bâti.
Je comprends que tu souhaites te fixer à même les parois ainsi que de te passer du fond de meuble. Sur le fond (justement ), cela ne pose aucun problème fonctionnel majeur sauf à ce que de menus objets tombent par là (attention toutefois aux portes si tu en mets). Seule l’esthétique pourrait en souffrir. Et là, tout est affaire de goût : est-ce pour toi-même ? Pour des amis, la famille ou bien des clients ?
Après, si ta question est simplement de savoir si ça va se voir, euh oui ! 3 cm c‘est énorme… pour moi qui suis du métier.
Qui donc aura à regarder de près dans ce placard ?
Idées pour avancer :
- découper ou faire découper tes panneaux en biais ;
- ajouter un fond pour se désolidariser du mur arrière (un panneau blanc en fibres dures de 3mm ça se trouve en GSB).
- mettre des portes et interdire d’allumer la lumière dans la pièce lorsque l’on ouvre le placard
En fait, ce n’est pas l’usinage ou le placage mais plutôt l’achat de panneaux découpés avec mes dimensions particulières ou stratifié ou comportant des chants. Mon sous-traitant fournit toujours le panneau.
Concernant le tarif, c’est difficile à dire car dépendant des matériaux souhaités (panneau lui-même, stratifié, chant) et des finitions.
Ce qui est sûr, c’est que c’est rentable car le sous-traitant possède des machines et matériaux spécialisés.
Et de mon côté, ce temps gagné je peux essayer de le vendre davantage que ce que me coûte le sous-traitant. En tout cas, cela m’évite de m’équiper en machines coûteuses que je rentabiliserai pas ou d’acheter une feuille entière de stratifié pour n’en consommer qu’une petite partie.
Mais ici, il ne s’agit pas vraiment de cnc au sens « grand public ». Pour la découpe, ce sont des scies, numériques certes, mais pas des fraiseuses 3 ou 5 axes.
Concernant la cnc industrielle, un sous-traitant peut réaliser des caissons complets à partir de panneaux découpés et percés. Exemple ici