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88 réponses
Jean-Claude Di Fazio

Tu vas « gagner » deux pieds. Mais combien tu vas perdre ?

Mon expérience est la suivante.
J’ai utilisé un gros établi dans une pièce trop petite pour tourner autour.
De ce fait, il était constamment collé au mur.
SAUF qu’au cours des évolutions de l’atelier (ajout d’une presse, arrivée d’une nouvelle scie, etc.), mon établi a régulièrement changé de place.

Aujourd’hui, je l’ai offert à un jeune qui débute … avec ses 4 pieds, ouf.

Jean-Claude Di Fazio

Tu as du 220v à l’entrée de ton compteur mais très probablement du 380v tri juste avant.
Est-ce qu’une vérification de ce point par Enedis ne te permettrait pas de t’installer du tri en bonne et due forme ?

Jean-Claude Di Fazio

Oui, ça va condenser sur l’intérieur des pavés de verre.
En effet, les joints entre pavés sont poreux et laisseront toujours passer de la vapeur d’eau dans la lame d’air.
Et alors ? Est-ce grave pour toi ?

Perso, je persisterais en prévoyant un canal d’écoulement de cette eau au bas de la lame.

A défaut puisque tu sais faire un cadre, vire ces pavés et place d’emblée un double vitrage fixe.

Jean-Claude Di Fazio

Un compas à genouillère est en deux segments articulés donc il va parfaitement se satisfaire d’un mouvement de son point de fixation (sur l’abattant) qui ne serait pas circulaire.
Pour moi, aucun doute sur cette compatibilité.

Jean-Claude Di Fazio

Bonjour,

Pour le bois, le choix est techniquement large puisque ton local à vin devrait avoir hygrométrie et température assez constantes toute l’année.
Calcul du poids obligatoire car c’est vite lourd pour dimensionner la structure. Mais rien de compliqué.
Donc je dirais que c’est uniquement affaire de bon goût et de budget. (J’ai vu des meubles de cave en OSB 🤮).

Les bouteilles fermées ne craignent pas grand-chose (à la condition que le bouchon de liège reste humidifié par le vin). C’est plutôt le bois qui pâtirait d’une bouteille cassée ou d’un verre renversé.

Je suis en train de terminer un commerce de vins : contreplaqué bouleau, intercalaires en CP peuplier, finition à l’huile-cire Osmo. Le peuplier est laissé brut.

par ErnstBlofeld il y a 8 mois
Jean-Claude Di Fazio

Soit je perce à 3mm la pièce à serrer et je place un serre-joint avant d’y mettre la vis de 4.
Soit, si le serrage des deux pièces au serre-joint n’est pas possible, je perce à 3 et j’utilise des vis à filetage partiel.
Dans les 2 cas, un vissage solide s’obtient par le choix d’une vis adaptée en longueur : la longueur de la vis insérée dans la pièce « fixe » doit être supérieure à celle dans la pièce « serrée ».

Jean-Claude Di Fazio

Bonjour,

Sans schéma, je ne suis pas sûr d’avoir bien compris le phénomène (coupe à droite ou à gauche du guide ? Quelle largeur de CP est présentée devant la lame ? Où se situent les poins de poussée pendant la coupe ?)

En l’état, je fais l’hypothèse que les autres paramètres sont corrects et j’incrimine le couteau diviseur à placer dans le prolongement de la lame. Il n’y a jamais de réglage latéral. Regarder s’il est tordu, auquel cas le redresser.

Jean-Claude Di Fazio

Bonjour,

Personnellement, je n’aime pas mélanger des matériaux aussi différents. Le ba13 c’est pour des cloisons et doublages de propreté. « Construire » avec lui est une mode YouTube. Mon père était staffeur émérite (entre autres comme dirait Maître Etienne 😉).

Mais quelle est la nature de la difficulté à résoudre ?
Son opposition s’explique comment :
Tête de lit trop légère ou fragile ?
Fixation de charges lourdes impossible par des renforts internes ?
N’a t-il pas de compétences déclarées en menuiserie ce qui lui interdit juridiquement de le faire car il ne sera pas assuré par sa décennale ?
Réalisation trop coûteuse pour sa rentabilité ?

Dis-nous en plus stp.

Jean-Claude Di Fazio

Bonjour,

Je pense que tu te compliques la vie en essayant de lier directement les 2 demi-plateaux.
Car d’une part le compact n’a pas besoin de support bois. Sa rigidité et sa stabilité inciteraient à l’inverse à s’en servir comme référence.
Ensuite, le maintien d’une distance constante entre demi-plateaux bois peut être réalisé plus simplement.

Ainsi, je ferais sur chaque demi-plateau une feuillure de 10mm d’épaisseur et au moins 25mm de largeur pour accueillir le compact. Celui-ci fixé par vis par dessous.

Tu auras ainsi un plateau composite dont la partie centrale sera parfaitement stable.

Attention toutefois : quelle que soit ta solution d’assemblage, il subsistera un risque de désaffleur dans l’épaisseur entre la zone bois et celle en compact. Te conseille donc de pratiquer un micro chanfrein sur chaque arête de l’assemblage pour dissimuler tout mouvement ultérieur qui « accrocherait » la main.

Jean-Claude Di Fazio
( Modifié )

Bonjour,

Texte mis à jour (détails plus bas) : les pros sont tous concernés.

~~Je vous souhaite sincèrement de facturer cette éco-participation.

En effet, je cite : « depuis le 1er janvier 2024, vous êtes concernés seulement si :

  • Votre chiffre d’affaires annuel cumulé pour tous les produit vendus sur toutes les filières concernées dépasse 20 millions d’euros ;
  • Et si vos mises en marchés annuelles sont de 10.000 unités de produits en cumulé sur toutes les filières concernées. »~~

Au boulot ! 😇

Mis à jour
Jean-Claude Di Fazio

Ne suffit-il pas de trouver simplement des vis plus longues ?

Jean-Claude Di Fazio

J'utilise un modèle de chez eux (en triphasé), c'est une boite de vitesse commandée par des boutons rotatifs en face avant.

hbm-machines.c...seuses-a-metaux

Jean-Claude Di Fazio

Sur Paris et sur le web, la quincaillerie gaignard-millon.com/ a pas mal de scies japonaises qu’ils importent directement.

Jean-Claude Di Fazio

Bonjour Bewe,
Deux remarques préalables :
Les assemblages à l’américaine en pocket hole seront visibles. Pourquoi vouloir ensuite des fixations au mur invisibles ?
Ton épaisseur de panneau est sans doute 18 mm et non 1,8 …

Perso, je ne m’amuserais pas à transformer le mur en brique en gruyère.
Je ferais un fond en bois (CP ou MDF) d’une dimension telle à le recouvrir entièrement du sol au plafond. Soigne les bords gauches et droits dans les angles. Tu le peins pour le faire disparaître.
Ce fond sert à y visser par l’arrière l’ensemble des boîtes. C’est invisible, facile à réaliser, précis en positionnement et solide.
Il n’y a plus qu’à fixer au mur ce panneau qui idéalement repose sur le sol, pour supporter la charge. Deux ou trois trous suffisent.

Jean-Claude Di Fazio

Bonjour,
J’ai déjà réalisé il y a plusieurs années. une fermeture de ce type mais avec un seul ouvrant pour un passage d’un mètre à obturer.
Contraintes un peu plus serrées que les tiennes : isolement acoustique zone jour/zone nuit, manipulation quotidienne.

La porte mesurait 2,40 m x 1,15 m en 50 mm d’épaisseur. Une face en CP okoumé, une face en miroir pleine hauteur collé sur un CP de 5mm avec un encadrement en chêne. Entre les deux, une plaque de mousse dense de 10 mm pour absorber le bruit. Poids dans les 50 kg.

J’ai fixé un rail au plafond, caché dans un faux plafond créé pour l’occasion.
Côté mur latéral : aucun joint brosse mais un jeu infime de 1 mm et un recouvrement de 150 mm. Guidage au sol. Joint de 2mm avec le sol carrelé.
Côté face d’appui de la porte fermée : un U avec un joint brosse de chaque côté.

Au bilan, acoustique plus que très convenable. Petite déformation temporaire de la porte lors des mises en route et arrêt chauffage en raison de la construction asymétrique. Les chariots du rail ont permis de régler finement les jeux périphériques qui ensuite n’ont pas bougé.
Je pense que la composition de la porte et les jeux réduits apportaient plus d’amortissement acoustique que les joints brosse.

Si je devais refaire, je changerais juste la structure de la porte pour la rendre symétrique : soit deux miroirs, soit zéro miroir.

J’espère avoir pu t’éclairer.