Ton idée est viable et réclame de bien réfléchir.
Toutefois, il va te falloir maîtriser la géométrie pour que le coulissement soit pérenne, compte tenu des grandes dimensions et du poids total.
- Utilise le sol comme appui, deux glissières « charge lourde » sous le meuble par exemple. Si c’est possible, ça simplifie beaucoup la partie murale.
- Il est crucial que s’il y a deux (ou plus) glissières murales, celles-ci soient coplanaires. Or, fixer directement dans le mur sans précaution, c’est prendre le risque qu’il ne soit pas plan. Va falloir prévoir des cales d’épaisseur et bien mesurer au laser.
Par ailleurs, les coulisses que tu montres en lien ne sont que très peu réglables. Il va falloir procéder par étapes : fixer coulisses au mur et ajuster planéité puis fixer par dessus un panneau simple, puis désassembler pour construire les tiroirs sur ce panneau. Or, le désassemblage de ces coulisses se fait par un levier accessible latéralement : dans ton cas, il va se retrouver coincé contre le mur ! - Je te déconseille le pin car il va sévèrement se déformer en séchant (un frigo moderne chauffe continuellement). Selon ton budget, préfère des panneaux (MDF à peindre, CP, agglo mélaminé)
- Si ton mur est bien en parpaing habillé de placoplatre, des chevilles standard en nylon suffisent. De nombreux modèles conviennent mais j’aime bien celles très souples qui se déforment au vissage. L’important est de faire un trou propre.
Si tu chauffes ton atelier ou si tu y stockes du bois sec, je te déconseillerais ce type de montage.
En effet, tu vas créer un appel d’air extérieur équivalent à l’air que tu rejettes, faisant entrer air froid et/ou humide.
Les efforts à faire pour maîtriser cette entrée d’air extérieur compensent ils les bénéfices de faire sortir tes copeaux ?
Certains pros utilisent des cyclones (ou systèmes assimilés) pour nettoyer l’air et le réinjecter dans leur bâtiment après filtrage.
Bonjour,
J’en travaille aussi en ce moment, finition huile-cire ou stratifiée.
Attention : le CP était fabriqué en D3. Il y a plusieurs fabricants qui exportent vers la France, les caractéristiques sont toutes différentes. Méfiance si tu mélanges les références de plusieurs fabricants.
Mon constat :
- le stratifié est à contrebalancer si ton panneau est insuffisamment tenu (porte-à-faux, longues étagères) ou fin. Sinon, rien n’a bougé (j’ai collé une partie en Néoprène liquide et une autre en vinylique, il y a de l’eau dans cette colle mais le CP n’a pas bougé).
- L’huile-cire n’a strictement pas eu d’influence, y compris sur du 10mm huilé unilatéral.
Tu ne pourras pas te passer de faire un essai avec ton vitrificateur sur ton CP.
Sinon, pour des surfaces horizontales professionnelles exposées à l’eau (comptoir, bar, tables, etc.), j’éviterais de laisser le bois nu car aucun produit ne réussiras à imperméabiliser. Des tâches apparaissent inévitablement.
C’est pourquoi j’ai stratifié ce type de surfaces (il faut que ça tienne 10 ans !).
Bonjour,
Ce n’est malheureusement pas de la colle qui tiendra cette lourde porte.
Si elle s’est affaissée c’est qu’elle n’a pas d’équerres métalliques internes pour rigidifier le parallélogramme et que ses liaisons en bois n’ont pas suffi.
A ta place, je tenterais une opération en deux phases, sans démontage :
- la redresser en levant très très progressivement le coin extérieur bas (lève-porte, cric, montage adhoc) ;
- visser des longues équerres dans les angles lorsque ce sera d'équerre. Ce sera hélas visible.
Le risque de l’abimer n’est pas négligeable. Elle peut se voiler ce qui serait pire.
Un vantail est un rectangle, déformable par construction : son poids a tendance à faire descendre le côté opposé aux charnières.
Deux possibilités pour contrer cet effet (je schématise les effets de déformation) :
- une diagonale prenant appui sur la charnière basse. Le rectangle devient indéformable, la diagonale travaille en compression et le poids du vantail s’exerce davantage sur la charnière basse, près du sol, sollicitant peu le poteau
- une diagonale fixée au coin bas opposé aux charnières (ton schéma). Le rectangle devient indéformable, la diagonale travaille en traction, et le poids du vantail tire davantage sur le haut du poteau.
Cette deuxième solution réclame donc non seulement un poteau plus costaud, qui va devoir rester bien vertical mais aussi des fixations de traverse diagonale plus solides car travaillant en traction. La solution 1 est la plus fréquemment réalisée car plus fiable.
A toi de voir ce que tu sais faire pour que la solution choisie fonctionne aussi longtemps que souhaité.
Bonjour,
Je ne comprends pas ton concept de mise en valeur d’une couleur s’agissant d’un outil.
Le MDF teinté est avant tout du mdf donc il accepte tout (huile, cire, vernis, rien).
Perso, pour réduire les salissures, un petit coup d’huile quelconque et basta. Vaut mieux éviter ce qui pourrait glisser (cire) car une table type MFT est destinée à fixer des objets donc on n’a vraiment pas besoin que ça glisse.
Bons projets !
D’un point de vue exploitation de cet abri, comment vas-tu entreposer ton bois ?
Auras-tu besoin d’appuis verticaux pour fractionner les 5m de largeur et ainsi pouvoir monter en hauteur tes piles de bûches ?
Car si tu devras rajouter une structure de soutien interne, autant l’inclure dès à présent en ajoutant des poteaux. Cela te permettra en outre de réduire la section des poutres.
Petit retour après l’acquisition d’une Shaper :
- l’encastrement a été très facile. La précision obtenue et la répétabilité sont incroyables. 12 charnières soit 24 trous réalisés en moins de 2 heures.
- le plus compliqué fut de concevoir le gabarit avec les pastilles noires et blanches.
- ça fait beaucoup de copeaux qui ont tendance à chauffer/brûler si mal évacués du trou en raison de la profondeur —> un bon aspirateur est impératif.
- petit bémol sur la bibliothèque en ligne qui propose pas mal de quincaillerie. Les miennes n’y étaient pas. J’ai donc réalisé les plans 3D que j’ai fourni à Shaper : ils n’ont pas été publiés !
Merci à tous de m’avoir rassuré sur cette méthode.
Tout le monde passera à la facturation électronique obligatoire donc fini les logiciels anciens autonomes. Tout devra être connecté ET compatible avec les outils des impôts.
Deux solutions vont s’imposer : l’outil du comptable ou un logiciel connecté régulièrement mis à jour.
Une troisième voie est envisageable : que les impôts nous pondent un outil de facturation. J’y crois peu.
Perso, j’utilise pour l’instant INFAST (Intia, en ligne) car mon comptable actuel (COGEDIS) est « traditionnel » et n’a pas d’outils pour moi.
Je vais changer de comptable bientôt (CER France) et prendrai son outil.
Mon conseil serait donc de te choisir un outil qui ne t’empêchera pas d’évoluer dans un an ou deux, pour coller aux obligations fiscales.
Réponse alternative au plan en deux parties :
Un plan en plusieurs parties.
Si tu le peux selon tes moyens et capacité de transport, tu peux tenter de créer ton plan de travail sur place en assemblant une longueur à l’arrière (près de la crédence), des portions centrales (à gauche de la plaque, entre plaque et évier, à droite de l’évier) et une longueur avant.
Les jonctions doivent bien sûr être invisibles donc usinage soigné de système d’alignement (Lamello ou clamex ou domino ou ..).
Cela nécessite tout de même de pouvoir travailler sur place : collage, serrage, ponçage éventuel des joints et finition.
(Pour la fixation d’un plateau en bois, je fixe l’avant par des vis classiques et seulement l’arrière par des équerres à trou oblong. Donc, le joint entre plan et crédence doit permettre le déplacement horizontal du bois).
Fais une coupe dans un morceau de panneau bien plat le plus épais possible (MDF, méla, CP), et vérifie ta coupe avec ton équerre de précision, si tu en as une.
Sinon, retourne ton panneau sur l’autre face et refais une coupe sur le même chant de 5 à 6 mm d’épaisseur. Tu dois obtenir une fine chute, de 2 à 3 mm de largeur.
Examine ta chute : est-elle suffisamment rectangulaire ?
Si tu la juges trapézoïdale, ajuste ton angle de lame.
Comme a dit Kentaro, rarement besoin d’une précision du 1/10 de mm pour une coupe à 90°.
(Ce serait différent pour des coupes d’onglets à 45° pour des panneaux qui devront être bien jointifs.)