Rien de standard selon mes observations.
J’en ai deux (dont une Starett) qui sont différentes. Et j’ai justement en vue une autre dont le réglet fait 45 de large pour l’ossature bois.
Mais cela ne dit pas que tu ne trouveras pas à remplacer le réglet en pouces.
Le proverbe dit « qui cherche, trouve »
Sur mes cuisines, je distingue 3 zones de crédence : derrière l’évier (projections d’eau fréquentes), derrière la zone de cuisson (chaleur et nettoyage régulier du gras projeté), les autres zones.
Idéalement, même matériau partout : carrelage, pierre, plaques de verre ou inox, stratifié selon le mariage avec le matériau du plan de travail et le budget.
Sinon, je conserve les matériaux résistants (et chers) pour les 2 zones difficiles et je mets n’importe quoi de simplement décoratif ailleurs. Le seul impératif technique est de couvrir le joint arrière entre plan de travail et mur. Si ce joint est maîtrisé par un tablettage soigné, une simple peinture murale peut suffire en crédence.
J’utilise très peu le vernis.
Je préfère les huiles, notamment celle d’OSMO dite huile dure qui est en fait un mélange d’huiles végétales et de cires.
Une couche suffit pour les surfaces verticales, deux pour les horizontales soumises à usure.
La version mate est presque invisible et laisse le bois naturel (réf 3062). La version satinée pourra rassurer tes clients. (On peut satiner le mat en passant un coup de ponçage/lustrage rapide au 240. J’ai gardé des disques usés pour ça, l’avantage est d’avoir une surface très agréable au toucher).
Ça se passe au spalter, au rouleau à essuyer ensuite, au chiffon, probablement aussi au pistolet (jamais essayé) et la consommation est faible.
Et comme dit précédemment, rien ne t’empêche de traiter le panneau avant découpe, l’huile admet très bien les reprises puisque l’épaisseur est très fine.
Avant de réfléchir à la méthode, je te conseillerais d’imaginer les évolutions à moyen et long terme concernant cette séparation car vu l’investissement, autant ne pas avoir à la modifier lourdement par la suite :
Passage de gaines (ventilation/aspiration/chauffage/electricité/etc), support de fixation (étagères/stock de bois/machine/etc), isolation acoustique et/ou thermique et/ou humidité, portes, etc.
Je n’ai pas saisi exactement comment tu comptes te servir de ta cuve comme appui. Ceci mis à part, je partirais en effet sur une ossature bois traditionnelle, fixée au sol via une lisse basse, contreventée simple face par OSB 12 (comment est ton sol ?). L’épaisseur va dépendre essentiellement des besoins vus plus haut, notamment isolation. Le mini sera 145.
Vu la hauteur, faudra étrésillonner par 3 traverses.
La difficulté c’est de faire tenir verticalement cette séparation. Soit par fixation du haut du mur sur la charpente (peut-elle tenir des efforts latéraux?), soit par un haubanage des extrémités. Cependant, vu la largeur de plus de dix mètres, tenir les extrémités ne suffira pas. Une ossature bois c’est peu rigide et donc peu résistant au flambement longitudinal. Un moyen de rigidifier serait l’ajout d’une ou deux passerelles triangulées qui court sur les dix mètres de mur.
Comment se tient la séparation déjà réalisée ?
HBM n’est pas un fabricant. C’est une étiquette posée sur des outils d’origines diverses, Europe de l’Est ou Chine.
J’ai une lourde perceuse/fraiseuse à colonne de chez eux dont je n’ai pas à me plaindre.
Concernant les arbres hélicoïdaux à plaquette, quoi qu’en disent certains amateurs de fers classiques ou de Tersa, les avantages sont nombreux et le tarif élevé au départ tend à baisser au fur et à mesure de son adoption.
Ceci dit, 2200w pour 25cm me semble un peu juste. Sans doute seras-tu limité dans l’épaisseur des passes mais rien de rédhibitoire.
J’étais grimpeur de bloc en salle au siècle dernier avant l’essor des salles de grimpe. Jamais vu de CP bouleau, c’est bien trop cher.
J’ai réalisé pour mes gamins un petit mur (2m x 1m) pour monter dans un lit en hauteur.
MDF 19mm et peinture bois. Ça a tenu 15 ans sans aucun dégât malgré un usage quotidien.
À mon sens, ce sont les fixations murales qui sont à soigner.
La surface à traiter compte.
Mettre un revêtement pour 20m2 ou 200m2 c’est pas le même prix n’est-ce pas ?
J’ai la chance d’avoir une dalle béton très lisse et plane. Je l’ai donc gardée et je confirme pester à chaque chute d’outil ou de pièce de bois.
Mais c’est très costaud, j’y rentre sans précaution des véhicules, chariots élévateurs et chariots télescopiques lors des livraisons de bois.
Je réfléchis à traiter la zone des établis avec une couche de bois.
Une dalle brute peut se lisser par un ragréage fibré.
Je ne suis pas expert en toupillage mais l’arbre tournant très vite, tu auras probablement des vibrations car la masse ne sera plus concentrique à l’axe de rotation. Est-ce le cas à vide ?
Ces vibrations pourront être destructrices.
En outre, un passage chez un usineur pour réaliser une rectification cylindrique ne permettra pas de conserver le diamètre de 30 nécessaire aux fraises. Chez moi, le jeu entre arbre et fraises est très faible.
En fait, rabot électrique et à main fonctionnent selon des principes différents pour couper le bois.
Celui électrique utilise un cylindre en rotation qui porte les tranchants : les copeaux ne sont pas créés parallèlement à la surface. Il en résulte un état de surface quelconque.
Le rabot à main coupe parallèlement. Dans de bonnes conditions d’emploi, on obtient une surface remarquable.
Aucun outil électrique n’a su remplacer un rabot à main.
Comme dit auparavant, les deux peuvent être complémentaires, l’électrique permettant d’enlever facilement beaucoup de matière.