Je ne prononcerai pas sur les rallonges car 600 mm c’est beaucoup de porte à faux. L’effort exercé en bout de queue d’aronde sera très élevé, d’autant que le poids propre de la rallonge sera important car vitré. À minima, je ferais une maquette pour vérifier en pratique la résistance d’une telle fixation. Pour un amateur, c’est vouloir mettre la barre très haut.
Concernant le plateau, il ne pose pas de souci particulier. Il faudra en effet laisser le bois travailler dans sa partie extérieure pour ne pas laisser apparaître un jour côté verre. Pour ce faire, il suffit de traiter spécifiquement les fixations pied/bois : j’imagine une platine carrée soudée en haut des pieds. Celle-ci comportant 4 trous. Les trous intérieurs seront ronds et leurs vis placées au plus près du verre, et bien serrées, les trous extérieurs seront allongés et les vis pas trop serrées de manière à laisser ces vis translater au besoin.
La question suivante que tu devrais te poser concerne la fixation verre/bois. En effet, en l’état tes pieds ne sont pas reliés directement entre eux (seulement indirectement par les lames de bois). Leur position relative est donc susceptible de bouger : est-ce au plateau de verre d’assurer cette fonction ?
Je te propose une solution alternative pour un coulissant :
La porte est posée sur roulettes. Le guidage est fait en bas par un ergot fixé au sol qui coulisse dans une rainure sous la porte. En haut, l’idée est d’avoir le rail fixé à la porte et les roulettes au mur.
La porte est donc pleine hauteur, et plaquée sur le mur au plus près de l’ouverture.
Cherche « porte coulissante invisible » sur YT.
Tu as un kit tout fait, sur le même principe ici.
Deux contraintes toutefois : comme toute porte coulissante, l’étanchéité n’est pas très bonne. D’autre part, le sol doit être bien plan et lisse sous la porte pour assurer un bon coulissement.
J’ai déjà ajouté par clouage/collage sur des portes planes plusieurs cadres réalisés avec des baguettes moulurées. Simple et rapide. Ensuite, il faut peindre/teinter pour harmoniser les couleurs.
Plus sophistiqué, un cadre en moulure et, en son centre, un CP de 3 à 5 mm pour donner l’illusion d’un panneau à plate-bande.
Un truc qui marchait bien aussi dans le temps, peindre avec une peinture spéciale qui donnait par les traces du pinceau l’illusion d’un veinage de bois. Faux bois.
J’ai déjà posé des portes en biais avec quelques degrés d’angle, moins de 10°. J’ai travaillé comme d’habitude sans m’en soucier. J’ai dû juste rattraper les profondeurs des portes adjacentes car la porte en biais va créer deux défauts d’alignement : son arête côté charnière est un peu trop rentrée et son arête côté poignée est un peu trop sortie. En fait, une porte en biais est comme une porte standard qui serait déjà légèrement entrebâillée.
Pour ton cas, je ne suis pas sûr d’avoir compris les sens d’ouverture des portes, et on ne sait pas exactement quel angle tu dois gérer. Attention, à partir d’un certain angle qui dépend du fabricant de charnière, celle-ci n’a plus l’effet ressort suffisant pour tirer et tenir la porte fermée.
Sur ce genre de cas qui sort des tableaux de pose documentés, en général je me fais une maquette à l’échelle avec les bonnes quincailleries pour voir réellement l’aspect final et les éventuels défauts à rattraper. Des portes de 100 mm de haut suffisent pour vérifier l’aspect, la cinématique d’ouverture et la force de rappel de la charnière.
Boîtes tournées, c’est à dire cylindriques et réalisées au tour ?
Si c’est bien cela, je procéderais en deux temps. D’abord faire les trous pour les aimants mais ne pas les installer mais à la place y mettre des tiges idéalement métalliques pour faire tenir le couvercle, à la manière de tourillons.
Ensuite, passer au tour boîte et couvercle ainsi montés. Il ne devrait plus y avoir trop de matière à enlever pour aligner parfaitement l’ensemble.
Remplacer les tiges par les aimants.
Evidemment, il faut laisser une petite surcote avant toute cette phase.
Sur mon chariot de scie Felder, la lubrification est interdite dans le manuel. J’imagine que pour d’autres chariots à roulettes et roulements, ce serait pareil.
Sinon, pour d’autres sous-ensembles, l’avantage des lubrifiants PTFE est qu’ils deviennent secs et qu’ils n’agglomèrent donc pas la sciure (à condition de ne pas en mettre des kilos).
En revanche, un lubrifiant silicone ne peut sécher qu’en couche très fine, qui ne reste généralement pas longtemps en place.
Rien de standard selon mes observations.
J’en ai deux (dont une Starett) qui sont différentes. Et j’ai justement en vue une autre dont le réglet fait 45 de large pour l’ossature bois.
Mais cela ne dit pas que tu ne trouveras pas à remplacer le réglet en pouces.
Le proverbe dit « qui cherche, trouve »
Sur mes cuisines, je distingue 3 zones de crédence : derrière l’évier (projections d’eau fréquentes), derrière la zone de cuisson (chaleur et nettoyage régulier du gras projeté), les autres zones.
Idéalement, même matériau partout : carrelage, pierre, plaques de verre ou inox, stratifié selon le mariage avec le matériau du plan de travail et le budget.
Sinon, je conserve les matériaux résistants (et chers) pour les 2 zones difficiles et je mets n’importe quoi de simplement décoratif ailleurs. Le seul impératif technique est de couvrir le joint arrière entre plan de travail et mur. Si ce joint est maîtrisé par un tablettage soigné, une simple peinture murale peut suffire en crédence.
J’utilise très peu le vernis.
Je préfère les huiles, notamment celle d’OSMO dite huile dure qui est en fait un mélange d’huiles végétales et de cires.
Une couche suffit pour les surfaces verticales, deux pour les horizontales soumises à usure.
La version mate est presque invisible et laisse le bois naturel (réf 3062). La version satinée pourra rassurer tes clients. (On peut satiner le mat en passant un coup de ponçage/lustrage rapide au 240. J’ai gardé des disques usés pour ça, l’avantage est d’avoir une surface très agréable au toucher).
Ça se passe au spalter, au rouleau à essuyer ensuite, au chiffon, probablement aussi au pistolet (jamais essayé) et la consommation est faible.
Et comme dit précédemment, rien ne t’empêche de traiter le panneau avant découpe, l’huile admet très bien les reprises puisque l’épaisseur est très fine.
Avant de réfléchir à la méthode, je te conseillerais d’imaginer les évolutions à moyen et long terme concernant cette séparation car vu l’investissement, autant ne pas avoir à la modifier lourdement par la suite :
Passage de gaines (ventilation/aspiration/chauffage/electricité/etc), support de fixation (étagères/stock de bois/machine/etc), isolation acoustique et/ou thermique et/ou humidité, portes, etc.
Je n’ai pas saisi exactement comment tu comptes te servir de ta cuve comme appui. Ceci mis à part, je partirais en effet sur une ossature bois traditionnelle, fixée au sol via une lisse basse, contreventée simple face par OSB 12 (comment est ton sol ?). L’épaisseur va dépendre essentiellement des besoins vus plus haut, notamment isolation. Le mini sera 145.
Vu la hauteur, faudra étrésillonner par 3 traverses.
La difficulté c’est de faire tenir verticalement cette séparation. Soit par fixation du haut du mur sur la charpente (peut-elle tenir des efforts latéraux?), soit par un haubanage des extrémités. Cependant, vu la largeur de plus de dix mètres, tenir les extrémités ne suffira pas. Une ossature bois c’est peu rigide et donc peu résistant au flambement longitudinal. Un moyen de rigidifier serait l’ajout d’une ou deux passerelles triangulées qui court sur les dix mètres de mur.
Comment se tient la séparation déjà réalisée ?
HBM n’est pas un fabricant. C’est une étiquette posée sur des outils d’origines diverses, Europe de l’Est ou Chine.
J’ai une lourde perceuse/fraiseuse à colonne de chez eux dont je n’ai pas à me plaindre.
Concernant les arbres hélicoïdaux à plaquette, quoi qu’en disent certains amateurs de fers classiques ou de Tersa, les avantages sont nombreux et le tarif élevé au départ tend à baisser au fur et à mesure de son adoption.
Ceci dit, 2200w pour 25cm me semble un peu juste. Sans doute seras-tu limité dans l’épaisseur des passes mais rien de rédhibitoire.
J’étais grimpeur de bloc en salle au siècle dernier avant l’essor des salles de grimpe. Jamais vu de CP bouleau, c’est bien trop cher.
J’ai réalisé pour mes gamins un petit mur (2m x 1m) pour monter dans un lit en hauteur.
MDF 19mm et peinture bois. Ça a tenu 15 ans sans aucun dégât malgré un usage quotidien.
À mon sens, ce sont les fixations murales qui sont à soigner.