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Pas d’accord avec l’emploi d’un fusible retardé dans un porte fusible de tableau électrique. Comme l’a proposé Atelier Eustache, ce serait un disjoncteur courbe D qui devrait remplacer le porte fusible.
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Si le fusible qui est en aval du disjoncteur crame, c’est que celui-ci n’est pas en cause.
Le changer me paraît donc inutile à ce stade des recherches de panne.
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Ma précédente réaction était erronée. En effet, j’ai lu la légende de la photo 1 qui indique un disjoncteur en tête de rangée. D’où ma conclusion que le fusible n’était pas concerné puisqu’en aval.
En fait, la légende est fausse : la tête de rangée est un interrupteur différentiel qui ne réagit pas aux surcharges des circuits individuels.
La proposition d’Atelier Eustache de changer le porte fusible par un disjoncteur courbe D est donc pertinente.
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Comme le détaille Kentaro, l’exemple que tu montres n’est pas du tout représentatif de ton schéma initial.
De plus, l’assembleur n’est pas détaillé. C’est probablement une seule vis de forte section, aidée par la section ronde des pieds : ceux-ci peuvent être tournés en vissant, sans se soucier de l’angle final en fin de serrage. Ceci est impossible avec le pied carré de ton schéma puisqu’il devra s’aligner avec les bords du plateau en fin de vissage.
Pourtant, comme je te l’ai dit et proposé, des solutions existent, sans métal, à condition, comme dans cette illustration, d’augmenter l’épaisseur du plateau au niveau des pieds.
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Je rejoins Etienne sur cette question. À mon avis, un plateau de cette longueur (1600) n’a pas besoin de supports inférieurs. J’ai un bureau de cette longueur réalisé en hêtre lamellé collé de 28 d’épaisseur qui repose sur des pieds métalliques aux quatre extrémités. Donc, comme tu prévois 35, je ne vois pas de souci. Un renfort inférieur métallique encastré, pourquoi pas, mais je ne le juge pas indispensable. À ce propos, peux-tu confirmer la largeur de la table ? C’est une table basse de 450 de hauteur ou bien une table à manger de 450 de largeur ??
En revanche, c’est la fixation des pieds qui pose le vrai problème. En effet, le pied ne pourra être aidé par le cadre pour obtenir une résistance suffisante aux flexions longitudinale et latérale. D’autant que la jonction pied-table en bois de bout limite la résistance de l’assemblage. Ta proposition de tenon compense en partie ce point faible mais seulement sur un axe. Un double tenon serait bien meilleur (schéma).
Les pieds métalliques compensent cela par une fixation horizontale (vis ou serrage) par le biais d’une platine intermédiaire. On pourrait s’en inspirer pour fixer un pied carré en bois, soit par une platine mécano soudée, soit plus simplement par deux grosses équerres d’au moins 4mm d’épaisseur. Le principe est le même : les pièces métalliques sont d’abord vissées sous le plateau, le pied est ensuite fixé latéralement sur deux côtés. Un usinage du bois pour encastrer les pièces métalliques les rendra plus discrètes.
Si tu insistes pour éviter le métal, il faut augmenter la résistance des tenons en augmentant leur longueur et donc en épaississant localement le plateau de table pour y faire des mortaises plus profondes. Par exemple en collant dessous un carré de 100x100.
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Le placo vissé sur rail est assez résistant en compression. Si le claustra est aussi vissé au plafond, aucun souci de poids.
En revanche, c’est la rigidité latérale du mur qui sera son point faible car il ne comporte pas de montant vertical du sol au plafond. Si le claustra n’est pas inséré entre deux murs latéraux (ce qui permettrait une fixation), ce serait bien d’ajouter en nez de mur un tel montant.
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Je ne veux pas répondre à sa place mais j’y verrais au moins 4 raisons :
- L’arrondi à gauche n’est pas réalisable en melaminé et il faut conserver la même finition sur l’ensemble du meuble ;
- Même sans ce coffre arrondi, la laque est plus luxueuse qu’une surface melaminée ;
- La couleur est libre. Il y a de multiples teintes de blanc en réalité ;
- Enfin, le MDF permet d’avoir des façades douces (angles arrondis ou moulurés) alors que le collage de chant sur un panneau melamine impose des angles droits.
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Ouais, je connais trop bien cette sensation de demander trop.
J’ai bouclé ma première année avec ce principal reproche de mon comptable : je ne suis pas assez cher.
Mon cas est différent du tien car je n’ai pas vraiment besoin de mon entreprise pour faire vivre ma famille, étant déjà retraité d’une longue carrière précédente. Et j’ai peu de frais fixes (aucun loyer, aucun crédit pour mes machines et véhicules).
J’avais cependant peur de démarrer trop cher et donc de ne pouvoir trouver de clients. Ou à l’inverse, d’être trop bon marché et de fausser la concurrence avec les artisans du coin. Pas facile de trouver un juste milieu.
C’est presque calé après quelques chantiers (mon volume de matériau a été de plus de 150 panneaux et 2 m3 de massif sur les 12 premiers mois). À présent, j’ai adopté une méthode rapide pour mes devis : je ne détaille plus le temps de travail à l’atelier. J’applique un coefficient 2 au tarif public des matériaux et quincaillerie et j’ajoute un forfait de 150€ pour chaque 1/2 journée d’installation chez le client.
Mes chantiers finis ont déjà été examinés par d’autres menuisiers qui ont validé la qualité. Le syndrome de l’imposteur est donc en train de disparaître. Les clients continuent de me demander donc mon tarif reste acceptable. Et je ne perds plus de temps à trop détailler mes devis.
Ceci dit, il y a un prix psychologique que certains clients ne peuvent dépasser. Il faut savoir refuser poliment.
Un fusible retardé est adapté en électronique (fusible en verre). Pour un tableau électrique, ce serait un disjoncteur courbe D comme le propose à raison Atelier Eustache