Kentaro oh que oui, je connais un peu le monde des mélomanes de salon audiophiles.
J’ai été ingénieur télécom dans une précédente vie, spécialisé dans l’électronique numérique. C’est dingue ce que le marketing est capable de faire avaler à des gens.
Du coup, j’aime bien mettre une pièce dans le bourrichon
Le manque de rigidité du plan initial provient en grande partie du fait que le montant vertical du châssis de la porte ne prend pas appui directement en haut du tableau, sous le linteau.
L’imposte qui sert d’intermédiaire a de plus son montant vertical décalé du montant de la porte.
En revanche, ton plan corrige ces deux points et devrait donc être bien plus rigide.
L’autre source de flexibilité est due à l’épaisseur choisie pour les montants des châssis, a priori 60 mm pour le plan initial.
Tu peux augmenter cette valeur, surtout sur le montant central qui est flottant (tes montants latéraux seront eux fixés dans le tableau et ne bougeront pas).
Tu prévois une installation « en tunnel » dans le tableau ou bien en appui sur celui-ci ?
Cette dernière méthode « mange » un peu de place dans ta pièce mais te permet d’obtenir plus facilement une bonne étanchéité autour de ta menuiserie et une meilleure isolation thermique, si tu as une isolation intérieure.
Accessoirement, elle te facilite la fixation de celle-ci.
De simples équerres suffisent en général. Elles disparaissent ensuite sous l’isolant.
Au sol, tu as le choix : équerre ou plaque rapportée.
L’équerre restera visible si tu n’ajoutes pas de sol au-dessus. Dans ce cas, une plaque rapportée est plus discrète. C’est une patte métallique plane, fixée sous ton montant, puis vissée au sol.
Pour avoir les deux, ma scie à onglet est venue ensuite et sert bien moins : tronçonnage, pose de plinthes et parquets. Coupes spéciales grâce aux angles combinés.
En revanche, j’ai démarré en pro avec une scie sous table de chantier (Bosch GTS 10xc) qui fait encore des merveilles. Petit chariot certes mais tu peux allonger par des servantes devant et derrière.
Avec de bonnes lames, elle est précise et surtout tes coupes sont « répétables ».
Surtout, elle peut m’accompagner sur certains chantiers de rénovation grâce à son châssis sur roulettes.
Très polyvalent pour débuter.
Mon DX60 est rangé dans ma caisse à outils de chantier. Je l’emmène partout car il me sert souvent, pour retoucher des coupes à la scie, faire un petit chanfrein à main levée, ajuster des tiroirs traditionnels, etc.
Il est précis, facile à régler, tient la coupe très longtemps (lame dure), est assez lourd pour profiter de son inertie, tient bien dans la main.
Bref, inutile disent certains donc indispensable pour moi.
Le mdf n’est pas homogène : les faces sont plus denses que le cœur suite au pressage du laminoir.
De ce fait, un rabotage enlèvera la face et tout l’intérêt du mdf.
Vaut mieux rester sur l’épaisseur supérieure.
Sinon, on joue sur l’inclinaison d’une plinthe fine pour masquer le joint de dilatation du parquet.
Intéressante ta remarque sur les vibrations. Je le croyais aussi jusque récemment (est-ce que cela fait de moi un « maniaque de la hi-fi » ? ) et j’ai fabriqué de nombreux pieds coniques en inox au tour pour mettre sous ces meubles, afin de limiter la transmission des vibrations depuis le sol.
Il se trouve que REGA, fabricant britannique réputé de platines vinyles, écrit le contraire dans ses notices. Il faut juste des supports rigides.
J’avoue ne pas avoir encore fait de tests comparatifs. Je ne suis pas sûr que l’âge de mes tympans permette de discerner encore ce genre de subtilités.