
Que oui.
Mon premier rabot : un bois donné par un voisin menuisier au gamin curieux que j’étais. J’ai mis quelques années pour comprendre et apprivoiser la bestiole. Ça se règle en tapotant de-ci de-là. Et ça coupe en lui murmurant des mots doux.
50 ans après, je l’ai et l’utilise toujours.

Et bien, en première approche, ce serait un cadre rectangulaire à poser dans une entrée par exemple, plus haut que large (au hasard si aucun défaut, 1200 x 740) feuilluré à l’arrière pour accueillir un miroir et son support en CP. Larges bords de 100 à 120 mm, large chanfrein sur l’intérieur. Assemblage par coupe d’onglets. Voire quelques moulures contemporaines car avec 50mm d’épaisseur, on peut se faire plaisir.

Ce n’est pas le bois qui glisse, ce sont les mousses et lichens qui y poussent. Et leur implantation est favorisée pas les rainures présentes sur les lames posées.
Donc, afin de réduire ces mousses et de faciliter un nettoyage régulier ou de favoriser la fixation de structures anti-dérapantes, placer les lames avec la face lisse au-dessus.
C’est contre-intuitif je sais mais j’y peux rien.

As-tu réellement besoin que l’espace additionnel soit au même niveau que le plan fixe ?
Car en général, on place son clavier 5 cm plus bas que la hauteur standard afin de soulager ses épaules.
Le cas échéant, un simple tiroir à clavier suffirait. Quitte à changer la répartition des profondeurs : tu indiques 56 fixe + 14 mobile. Tu pourrais avoir 56 fixe + 50 mobile avec des glissières à sortie totale qui supportent 30 kg et sont verrouillables en position ouverte.
Choix 1 : tu économises sur le bois mais pas sur le vernis. Purger les zones malades identifiées par cette absorption de vernis :
Tu ne débites pas tes pièces, tu vernis pour révéler les zones très malades, tu purges.
Choix 2 : tu trouves du bois sain et tu économises non seulement sur le vernis mais sur refaire tes pièces quand elles auront cassé. Choix prudent.