Le placo vissé sur rail est assez résistant en compression. Si le claustra est aussi vissé au plafond, aucun souci de poids.
En revanche, c’est la rigidité latérale du mur qui sera son point faible car il ne comporte pas de montant vertical du sol au plafond. Si le claustra n’est pas inséré entre deux murs latéraux (ce qui permettrait une fixation), ce serait bien d’ajouter en nez de mur un tel montant.
Je ne veux pas répondre à sa place mais j’y verrais au moins 4 raisons :
- L’arrondi à gauche n’est pas réalisable en melaminé et il faut conserver la même finition sur l’ensemble du meuble ;
- Même sans ce coffre arrondi, la laque est plus luxueuse qu’une surface melaminée ;
- La couleur est libre. Il y a de multiples teintes de blanc en réalité ;
- Enfin, le MDF permet d’avoir des façades douces (angles arrondis ou moulurés) alors que le collage de chant sur un panneau melamine impose des angles droits.
Ouais, je connais trop bien cette sensation de demander trop.
J’ai bouclé ma première année avec ce principal reproche de mon comptable : je ne suis pas assez cher.
Mon cas est différent du tien car je n’ai pas vraiment besoin de mon entreprise pour faire vivre ma famille, étant déjà retraité d’une longue carrière précédente. Et j’ai peu de frais fixes (aucun loyer, aucun crédit pour mes machines et véhicules).
J’avais cependant peur de démarrer trop cher et donc de ne pouvoir trouver de clients. Ou à l’inverse, d’être trop bon marché et de fausser la concurrence avec les artisans du coin. Pas facile de trouver un juste milieu.
C’est presque calé après quelques chantiers (mon volume de matériau a été de plus de 150 panneaux et 2 m3 de massif sur les 12 premiers mois). À présent, j’ai adopté une méthode rapide pour mes devis : je ne détaille plus le temps de travail à l’atelier. J’applique un coefficient 2 au tarif public des matériaux et quincaillerie et j’ajoute un forfait de 150€ pour chaque 1/2 journée d’installation chez le client.
Mes chantiers finis ont déjà été examinés par d’autres menuisiers qui ont validé la qualité. Le syndrome de l’imposteur est donc en train de disparaître. Les clients continuent de me demander donc mon tarif reste acceptable. Et je ne perds plus de temps à trop détailler mes devis.
Ceci dit, il y a un prix psychologique que certains clients ne peuvent dépasser. Il faut savoir refuser poliment.
Oui, pareil que la réponse initiale pour laquelle je vote. C’est à dire chevrons.
Pour étayer a minima :
Du chevron en qualité quelconque suffit amplement c’est donc peu cher.
Ça permet de fixer dessous des roulettes solides sans rajout de matière, pas besoin de pied ni de renfort donc.
Une boîte de torsion est normalement fermée sur ses deux faces sinon, elle est moins efficace. De plus, le CP est plus délicat à assembler (pas de vis dans les chants notamment) pour faire une boîte solide.
En synthèse : si la légèreté n’est pas un objectif (établi de chantier, transportable par définition), une base solide et bon marché en chevrons me convient.
Kentaro ah et bien je te promets d’essayer à nouveau car mes premiers assemblages de la sorte n’ont pas résisté longtemps.
En réalité, soit je ne suis pas très doué pour les travaux délicats soit je suis trop vieux et traditionaliste … soit les deux
Il existe de nombreuses variantes pour ce CP « haut de gamme », utilisé pour ses qualités structurelles.
L’essence apporte en effet ses qualités de base (résistance mécanique élevée, homogénéité permettant des plis très fins, etc. ) mais il est complété par des additifs essentiels (ignifuges, colles pour l’extérieur, film anti adhésif, etc).
Chaque fabricant a sa gamme. Si on cherche quelque chose de précis, il faut se référer à leurs fiches techniques.
olivier-inge-bricoleur boîte de torsion est la traduction mot à mot de l’expression US torsion box. En français, on appelle ça des caissons nervurés.
C’est la combinaison de nervures verticales (comme dans les poutres en I) et d’un ou deux voiles travaillants.
L’adulte avec la pile de systaîners, ça devait être moi !
Au bilan, largement inutile je confirme.
En complément de cette réponse déjà complète, j’ai galéré sur :
- Machines outils que je n’avais jamais utilisées avant l’examen. Notamment les dispositifs de sécurité d’une toupie, le réglage du guide parallèle de la scie à format, travail à l’arbre sur la toupie, calibreuse, commandes numériques des machines, beaucoup de découvertes le jour J.
- le phasage d’une fabrication (c’est une page dans les manuels techno du bois, j’avais dû la rater…)
- le respect du chronomètre car la dernière épreuve pratique de 5h était difficile à finir proprement dans les temps (micro salle de bains). Sur 3 candidats libres et deux apprentis, j’avais été le seul à finir le chantier de fabrication et d’installation. De plus, aucune erreur n’était permise car ils fournissaient exactement la quantité de bois nécessaire donc pas possible de recommencer une pièce ratée.
Mais oui, super contact avec les profs, très à l’écoute et enthousiastes.
Bonne préparation !
C’est ça, j’ai bien gardé tous mes doigts
Pour le matos, le plus utile a été mes instruments de mesure et traçage : mètres, équerres, réglets, fausse équerre, trusquin, pied à coulisse, etc.
Puis mes petits serre-joints (ça m’a évité surtout du temps perdu pour aller en chercher au fond des ateliers).
Puis petite perceuse visseuse et ses accessoires bien entendu.
Le reste c’est ta caisse à clous standard. L’atelier était très bien équipé : scie à onglet, sauteuse, lamelleuse, spatules crantées pour les collages de stratifié à la néoprène, etc.
Si je n’avais qu’un seul conseil, ce serait de toujours travailler en temps contraint et sans erreur. Car il y a une énorme différence entre un amateur qui prend plaisir à travailler, qui peut se permettre de refaire une pièce ratée, et un professionnel pour qui le temps c’est de l’argent.
Perso, j’aurais fixé le bardage par vis depuis l’intérieur après vernissage. Pas besoin de procéder en deux étapes et c’est encore plus rapide, non ?
Et bien sûr moins consommateur de tenso.
Ce n’est que mon avis.