Oui, pareil que la réponse initiale pour laquelle je vote. C’est à dire chevrons.
Pour étayer a minima :
Du chevron en qualité quelconque suffit amplement c’est donc peu cher.
Ça permet de fixer dessous des roulettes solides sans rajout de matière, pas besoin de pied ni de renfort donc.
Une boîte de torsion est normalement fermée sur ses deux faces sinon, elle est moins efficace. De plus, le CP est plus délicat à assembler (pas de vis dans les chants notamment) pour faire une boîte solide.
En synthèse : si la légèreté n’est pas un objectif (établi de chantier, transportable par définition), une base solide et bon marché en chevrons me convient.
Kentaro ah et bien je te promets d’essayer à nouveau car mes premiers assemblages de la sorte n’ont pas résisté longtemps.
En réalité, soit je ne suis pas très doué pour les travaux délicats soit je suis trop vieux et traditionaliste … soit les deux
Il existe de nombreuses variantes pour ce CP « haut de gamme », utilisé pour ses qualités structurelles.
L’essence apporte en effet ses qualités de base (résistance mécanique élevée, homogénéité permettant des plis très fins, etc. ) mais il est complété par des additifs essentiels (ignifuges, colles pour l’extérieur, film anti adhésif, etc).
Chaque fabricant a sa gamme. Si on cherche quelque chose de précis, il faut se référer à leurs fiches techniques.
olivier-inge-bricoleur boîte de torsion est la traduction mot à mot de l’expression US torsion box. En français, on appelle ça des caissons nervurés.
C’est la combinaison de nervures verticales (comme dans les poutres en I) et d’un ou deux voiles travaillants.
L’adulte avec la pile de systaîners, ça devait être moi !
Au bilan, largement inutile je confirme.
En complément de cette réponse déjà complète, j’ai galéré sur :
- Machines outils que je n’avais jamais utilisées avant l’examen. Notamment les dispositifs de sécurité d’une toupie, le réglage du guide parallèle de la scie à format, travail à l’arbre sur la toupie, calibreuse, commandes numériques des machines, beaucoup de découvertes le jour J.
- le phasage d’une fabrication (c’est une page dans les manuels techno du bois, j’avais dû la rater…)
- le respect du chronomètre car la dernière épreuve pratique de 5h était difficile à finir proprement dans les temps (micro salle de bains). Sur 3 candidats libres et deux apprentis, j’avais été le seul à finir le chantier de fabrication et d’installation. De plus, aucune erreur n’était permise car ils fournissaient exactement la quantité de bois nécessaire donc pas possible de recommencer une pièce ratée.
Mais oui, super contact avec les profs, très à l’écoute et enthousiastes.
Bonne préparation !
C’est ça, j’ai bien gardé tous mes doigts
Pour le matos, le plus utile a été mes instruments de mesure et traçage : mètres, équerres, réglets, fausse équerre, trusquin, pied à coulisse, etc.
Puis mes petits serre-joints (ça m’a évité surtout du temps perdu pour aller en chercher au fond des ateliers).
Puis petite perceuse visseuse et ses accessoires bien entendu.
Le reste c’est ta caisse à clous standard. L’atelier était très bien équipé : scie à onglet, sauteuse, lamelleuse, spatules crantées pour les collages de stratifié à la néoprène, etc.
Si je n’avais qu’un seul conseil, ce serait de toujours travailler en temps contraint et sans erreur. Car il y a une énorme différence entre un amateur qui prend plaisir à travailler, qui peut se permettre de refaire une pièce ratée, et un professionnel pour qui le temps c’est de l’argent.
Difficulté pour qui ?
L’obtention d’un certificat du CERAH permettrait de le vendre en tant que matériel médical (CE) et donc se faire rembourser partiellement ou totalement (sécurité sociale, mutuelle, etc).
Ça n’empêche pas une personne d’acheter ni d’utiliser un tel fauteuil, à condition de pouvoir y mettre le prix.
Ils sont magnifiques en tout cas.
Une dégau rabot déjà très bien construite : Hammer A3 31 sur roulettes, à compléter avec une scie sous table de chantier type Bosch GTS10XC. Ça se déplace facilement et laisse de la place pour un aspi sérieux type Felder AF, lui aussi monté sur roulettes.
C’est du vécu puisque j’ai démarré dans un garage de 18m2.
Ça reste quand même galère de bosser dans aussi peu de place. Ça oblige à bien séquencer son travail.
Bon courage
L’alcool employé en ébénisterie dit « alcool fin » ou « alcool à vernir » n’est rien d’autre que de l’alcool éthylique (éthanol) à 95%, dénaturé avec de l’alcool isopropylique.
Il se distingue un peu de l’alcool ménager, lui aussi éthanol à 95%, modifié fréquemment avec du camphre et parfumé.
Il se distingue beaucoup de l’alcool à bruler, éthanol à 70%, méthanol à 30%.
Les deux premiers ont des vertus proches pour nettoyer et assécher le bois.
L’alcool à brûler laisse un film gras préjudiciable aux beaux meubles.
À noter que ces produits très courants coûtent bien moins cher en quincaillerie ou droguerie que dans les boutiques spécialisées bois.
Waouh !! Ces portes !!