Dans la littérature, il est conseillé d'appuyer sur l'avant à l'entrée de la planche, d'équilibrer les deux mains au milieu et d'appuyer sur l'arrière en sortie.
Il faudrait faire un beau copeau continu sur un chant et comparer les épaisseurs.
Suivant la pression exercée sur le rabot, on fait varier l'épaisseur, ce qui permet de s'arrêter en plein panneau sans faire de marche.
J'ai l'impression qu'inconsciemment j'appuie plus dans les zones où je veux enlever de la matière.
Si le fond est simplement en rainure, il participera peu à la rigidité. Il faudrait le coller, mais c'est peut-être déjà ce que tu as prévu.
Si tu colles les deux épaisseurs de 19, comme Nairod le propose, la flèche sera divisée par 8. La résistance est proportionnelle au cube de l'épaisseur (2×2×2).
Le fer plat, s'il est vertical, apportera une rigidité supplémentaire. Il serait préférable de le coller à l'époxy.
Maintenant, je ne sais pas si toutes ces complications sont mieux que de partir sur du massif.
Quand tu as un réglage fin, il faut plusieurs passes avant d'avoir des beaux copeaux. Au début tu n'enlèves que le sommet des bosses.
Si tu le savais déjà, désolé d'enfoncer une porte ouverte.
Les marques laissées par la lame peuvent aussi venir du réglage du parallélisme entre la lame et la semelle.
Bon courage, on est tous passé par là.
Pour réaliser une rainure de 12 dans un carrelet de 40, tu peux guider la défonceuse entre deux guides parallèles montés sur les tiges.
Le premier est fourni avec la machine.
Le deuxième peut être bricolé, ou si tu n'es pas encore équipé pour cela, acheté en pièces détachées.
Ce montage t'évitera de réaliser certains gabarits tout en assurant un bon guidage de la défonceuse :
- rainures sur petites pièces (40×40)
- rainures pour fausse languette (en vissant des flancs plus hauts pour un meilleur guidage)
- rainures et languettes en deux passes pour un centrage parfait
- mortaises en ajoutant deux butées
- etc